Courrier International, 7/9/2009:
Cette mobilisation a surpris même les plus optimistes, relate Die Tageszeitung. "Avec plus de 50 000 personnes dans les rues, le mouvement antinucléaire a connu ce week-end sa plus grande manifestation depuis vingt ans." C'est que la donne a considérablement évolué, souligne le quotidien berlinois proche des écologistes.
"L'énergie nucléaire n'est plus seulement une question technique et éthique, elle est aussi économique. Avec la branche des énergies renouvelables et les 280 000 emplois qu'elle a créés , le mouvement antinucléaire a trouvé un nouveau et puissant partenaire."
Contrairement aux espoirs du lobby des industriels de l'atome, l'opinion publique allemande vient de montrer qu'elle restait profondément hostile au nucléaire.
Dans la campagne électorale jusqu'ici
atone pour les législatives du 27 septembre, la controverse
sur l'énergie nucléaire devient l'un des sujets
de politique intérieure les plus explosifs.
5 septembre 2009 - Plusieurs dizaines de milliers de militants anti-nucléaire
ont défilé à Berlin pour demander une "véritable
sortie du nucléaire", officiellement prévue
d'ici 2020. Cette manifestation, la plus importante des dernières
années, est intervenue à trois semaines des élections
législatives.
Les manifestants étaient au nombre de 50 000, selon
les organisateurs, 36 000 d'après la police. Ils étaient
accompagnés de plus de 300 tracteurs. Les militants ont
également réclamé la fermeture du site de
stockage de déchets radioactifs de Gorleben, jugé
peu sûr.
Berlin doit officiellement fermer progressivement d'ici 2020 ses
centrales nucléaires. Cet
engagement pourrait être abandonné si la chancelière
Angela Merkel parvient, comme semblent l'indiquer les sondages,
à se débarrasser lors du scrutin du 27 septembre
de ses actuels partenaires de coalition sociaux-démocrates,
et à former une coalition avec les libéraux, qui
sont eux pro-nucléaire.
"La sortie du nucléaire est déjà promise
depuis longtemps, mais jusqu'ici rien ne s'est passé, et
ça ne peut pas continuer ainsi", a déclaré
Jochen Stay, porte-parole des organisateurs de la manifestation
de samedi, qui vont des Verts à l'Eglise protestante.
Selon une étude commandée par Greenpeace et rendue
publique samedi, 59% des Allemands sont opposés à
une prolongation de la durée de vie des centrales. Le nucléaire
ne s'est toutefois pour l'instant pas imposé comme un thème
central de la campagne.
5/9/2009 - 50 000 manifestants antinucléaires ont défilé samedi dans les rues de Berlin, à trois semaines des élections législatives du 27 septembre.
Un convoi de 350 tracteurs a ouvert la voie, passant devant les bureaux de la chancellerie fédérale, en plein centre de la capitale, avant de prendre la direction de la porte de Brandebourg, en passant à travers le quartier des ministères.
Décidés à faire de l'énergie nucléaire un enjeu majeur de la campagne électorale, les manifestants protestaient contre la politique de la chancelière Angela Merkel et de son Union chrétienne-démocrate (CDU, droite), qui veulent abroger la loi de 2001 sur la fermeture progressive des 17 centrales nucléaires allemandes d'ici le milieu des années 2020.
"Nous ne tolèrerons pas que l'on revienne sur la sortie du nucléaire", a déclaré Fritz Pothmer, agriculteur du nord de l'Allemagne, sous les acclamations des participants du plus gros rassemblement antinucléaire de ces dernières années. "Comment Merkel a-t-elle pu à ce point devenir la marionnette du lobby nucléaire?", s'est-il interrogé.
L'avenir du secteur nucléaire est l'une des rares questions d'importance qui divisent la CDU et les sociaux-démocrates (SPD). Ces deux partis se sont partagé le pouvoir ces quatre dernières années au sein d'une grande coalition. Les Libéraux du FDP (centre droit), partenaires privilégiés de la CDU, sont favorables à ce que l'on prolonge la durée de service des centrales nucléaires.
Une grande majorité de la population est hostile au nucléaire, selon les derniers sondages. Mais Merkel et le FDP disposent d'un léger avantage dans les enquêtes d'opinion sur les autres coalitions possibles, à trois semaines du scrutin. Le SPD et les Verts s'opposent à toute modification de la loi sur la sortie du nucléaire.
"J'espère que cela réveillera la population", déclarait une étudiante en archéologie, Laila Sack, présente au rassemblement.
5/9/2009 - Quelque 50 000 militants anti nucléaire ont défilé samedi à Berlin, à trois semaines des élections législatives, pour demander une "véritable sortie du nucléaire", officiellement prévue d'ici 2020, selon les organisateurs. La police n'a pas souhaité communiquer de décompte des manifestants qui répondaient à l'appel d'une centaine d'organisations environnementales, protection de la nature et syndicats.
Les manifestants, accompagnés de 350 tracteurs partis il y a une semaine de Basse-Saxe, ont également réclamé la fermeture du site de stockage de déchets radioactifs, jugé peu sûr, de Gorleben, situé dans cette région de Basse-Saxe. Ils ont défilé de la gare centrale de Berlin à la Porte de Brandebourg avec pour slogan: "Arrêter vraiment - le nucléaire non merci!".
Berlin doit officiellement fermer progressivement d'ici 2020 ses centrales nucléaires. Cet engagement pourrait être abandonné si la chancelière Angela Merkel parvient, comme semblent l'indiquer les sondages, à se débarrasser lors du scrutin du 27 septembre de ses actuels partenaires de coalition sociaux-démocrates, et à former une coalition avec les libéraux, qui sont eux pro-nucléaire.
"La sortie du nucléaire est déjà promise depuis longtemps, mais jusqu'ici rien ne s'est passé, et ça ne peut pas continuer ainsi", a déclaré dans un communiqué Jochen Stay, porte-parole de organisateurs, qui vont des Verts à l'Eglise protestante.De son côté, le ministre de l'Environnement, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a exigé des conservateurs d'Angela Merkel: "Arrêtez enfin de jouer le bras droit de l'industrie nucléaire".
"L'avenir appartient aux énergies renouvelables", a-t-il également lancé. Selon une étude commandée par Greenpeace et rendue publique samedi, 59% des Allemands sont opposés à une prolongation de la durée de vie des centrales. Le nucléaire ne s'est toutefois pour l'instant pas imposé comme un thème central de la campagne.