La France aurait employé des adolescents et des enfants sur les sites du Pacifique, selon une étude de 2 sociologues néerlandais, étude menée à la demande du Conseil Oecuménique des Églises. Le rapport de plus de 200 pages publié sous le titre "Mururoa et nous", affirme que 10 % des travailleurs avaient moins de 18 ans, 6 % moins de 16 ans et 0,3 % moins de 10 ans.... Une des préoccupations majeures des anciens travailleurs concerne leur santé et celle de leurs enfants maintenant que les essais sont terminés. Aucune recherche épidémiologique à long terme n'a été effectué par la France, et seuls 48,5 % des travailleurs ont été examinés à la fin de leur séjour sur les sites, poursuit le livre.
La Direction des centres d'expérimentations nucléaires (DIRCEN) a démenti " avoir jamais employé d'adolescents, et encore moins d'enfants, sur ses sites " de Mururoa et Fangataufa. La DIRCEN ajoute que Polynésien ou métropolitain, qu'il soit militaire ou employé par le CEA, son personnel a toujours été suivi médicalement "dans les meilleures conditions et conformément à la législation française qui est une des plus rigoureuse au niveau mondial".
La Gazette Nucléaire n°161/162, novembre 1997.