Nénot
"«Si l'on était capable d'analyser les mécanismes en jeu et de donner, pour chaque individu, la valeur de différences de latence génétiques, on pourrait établir, par individu, un profil de risque et sélectionner les travailleurs soumis au risque carcinogène.»
«Les implications sont suffisamment importantes pour que les expérimentations des prochaines années en cancérogénèse radioactive soient consacrées à l'étude de ces mécanismes! »"
M. Nénot (adjoint du docteur
Jammet) et Lafuma (chef).
Extrait d'un article publié dans la Revue Générale
nucléaire (mai-juin 1976) par MM. Nénot et Lafuma.
Jammet
"« On les dorlote, mais ils le méritent », observe le docteur Jammet. Le radiopathologiste s'émerveille surtout de la somme d'informations qu'apportera le suivi régulier des cent soixante-dix mille personnes qui sont tenues de se faire soigner au centre de Kiev quelle que soit leur affection, y compris la plus bénigne. « Grâce à Tchernobyl, les Soviétiques vont pouvoir connaître avec précision les effets de la radioactivité sur l'homme », dit-il avec une pointe d'envie."
Compte rendu de la conférence
internationale réunie à Kiev au mois de mai 1988
sur les conséquences médicales, sanitaires et sociales
de la catastrophe de Tchernobyl,
par Roger Cans dans Le Monde du 25 mai 1988.
N.B.
Le docteur Jammet voit enfin se réaliser son rêve des années septante, pouvoir expérimenter à grande échelle sur matériaux humains avec l'espoir de sélectionner une race d'bommes radio-résistants !