Dans sa Lettre d'information n°7 d'octobre 1999, le
réseau lance, en première page, un titre radical
: « Une urgence : sortir du nucléaire ».
C'est nouveau. Jusqu'à présent, pour le réseau
il était essentiel d'exiger une décision rapide
de sortie du nucléaire. Cette sortie était une sortie
douce liée à l'amortissement des investissements
nucléaires. Il s'agissait clairement d'une décision
rapide d'une sortie différée.
On ne peut que se réjouir de cette première, puisque
la sortie du nucléaire devient une « urgence »
pour le réseau « Sortir du nucléaire ».
Bien sûr il aurait été intéressant
d'avoir quelques textes justifiant cette urgence et les moyens
permettant d'aboutir d'urgence à la sortie. Pourquoi ?
Quand ? Comment ? Or, cette publication du réseau comporte
16 pages et, si l'on excepte le titre de première page,
aucun des textes n'est consacré à cette urgence,
à sa nécessité. On aurait aimé avoir
des détails. Il y a urgence mais on peut attendre !
On aurait pu s'attendre, compte tenu du titre en première
page, qu'on nous détaille la raison de cette urgence c'est
à dire l'accident majeur. Il ne faut pas trop en demander
aux antinucléaires BCBG.
L'incompétent de service (cf. Silence)