Ouest-France,
25/12/2022:
L'ancienne mine d'uranium de Lannion refait parler
d'elle
Eau & Rivières de Bretagne, 19 mai 2021:
« Les inconvénients et
les dangers présentés par l'électronucléaire
sont multiples, mais en Bretagne nous sommes aujourd'hui plus
particulièrement concernés par la première
étape du cycle nucléaire, l'extraction d'uranium. »
Extrait de « Les cahiers d'Eau et Rivières
de Bretagne L'eau, l'uranium et la santé »
mars 1987.
Les années 80 ont été le terrain d'une forte
mobilisation des militants d'Eau et Rivières qui ont ferraillé
contre la SIMURA qui envisageait la réouverture et l'extension
des mines d'uranium.
- Voir : la
revue de presse
d'Infonucléaire en Pdf
- Voir : Cogema_projet_mine_Guern_Er_Vilin.pdf et Cogema_etude_mine_Guern_Er_Vilin.pdf
- Voir : Avis
de la CFDT sur la recherche d'Uranium en Morbihan
(pdf)
En 1991, la SIMURA est mutée à COGEMA qui ensuite devient AREVA.
Près de 30 ans après la fermeture
de la dernière mine exploitée c'est un lourd héritage
que nous devons assumer et les risques évoqués dans
les publications d'Eau et Rivières de l'époque se
révèlent malheureusement fondés : « Une
mine d'uranium entraîne donc la formation d'excavations
et de montagnes de déblais « stériles »
particulièrement importantes... » Les cahiers
d'Eau et rivières
Sites miniers éparpillés
Après une longue période pendant laquelle Eau et
Rivières se préoccupait peu de ces questions, c'est
au travers d'associations locales et de militants proches de Sortir
du Nucléaire qu'à la fin des années 2000
le dossier des mines est revenu sur le devant de la scène.
Plus récemment c'est l'association Roz Glas et son président Patrick Boulé,
dont le territoire d'action s'étend principalement sur
la concession de Lignol et ses anciens sites miniers éparpillés
sur le moyen et haut bassin versant du Scorff et de la Sarre,
qui a sollicité l'aide Eau et Rivières afin d'acquérir
un appareil de radiodétection (sintillomètre DG5).
Si les anciennes mines d'uranium présentent toutes des
dangers et sont parfois en voie de sécurisation d'accès
par pose de clôture par Areva, il en va autrement des milliers
de tonnes de stériles qui ont été utilisés
et dispersés comme remblais à une époque
où la compagnie minière laissaient les gens se servir
gratuitement pour leurs travaux sans les avertir de leur dangerosité !
Aujourd'hui Areva procède à la décontamination
d'une dizaine de sites les plus dangereux (une trentaine d'autres
sites jugés « moins » contaminés
serait en phase de discussion au cas par cas). L'association Roz
Glas parcourt la campagne et détecte les lieux où
un rayonnement radioactif est anormal : le nouvel équipement
acquis facilite la tâche des adhérents, qui uvrent
bénévolement pour l'information et la santé
de la population. De trop nombreux « points chauds »
ne sont malheureusement pas signalés, c'est ce qu'elle
a pu démontrer sur le terrain à la quinzaine de
membres d'Eau et Rivières réunis fin septembre à
Kernascleden (56) pour une journée de formation sur le
thème de «radioactivité et eau ».
Réseau eau et radiologie
Nitrates, pesticides, phosphore, marées vertes, changement
climatique les sujets de préoccupation sont tellement nombreux
et dévoreur de temps et d'énergie bénévole
que la mobilisation et l'expertise nécessaire dans les
combats contre le risque nucléaire se sont un peu étiolés.
Une journée de formation organisé avec l'appui de
Roz Glas a été l'occasion en 2018 de se remobiliser
et de faire se rencontrer des militants débutants ou chevronnés.
De faire se rapprocher ceux qui participent au démantèlement
de la centrale de Brennilis, ceux qui suivent la commission d'information
de l'île longue et ses sous-marins, ceux qui dans le Trégor,
l'Ille et Vilaine ou le Morbihan sont riverains ou engagés
dans le combat pour la réhabilitation des mines et leurs
abords. Faire réseau, se connaître, s'entraider pour
agir. Pour rejoindre le groupe de travail contactez les à
radioactivite@eau-et-rivieres.infini.fr
Reporterre.net,
12 juillet 2017:
Par Jérôme Le Boursicot
Jusqu'en 1984, une filiale d'Areva a exploité l'uranium de quarante-deux mines bretonnes. Les sites sont toujours parsemés de matières radioactives qui inquiètent les habitants.
Bubry et Persquen (Morbihan), reportage
C'est un endroit bucolique, qu'on dirait sorti d'un conte de fées,
dans une Bretagne boisée et méconnue, loin de la
mer. Dans la campagne morbihannaise, à Bubry, la frondaison
filtre la belle lumière de mai. Une ferme sans âge
s'y repose, à quelques encablures d'une ancienne mine d'uranium,
Ty Gallen. « Cette bâtisse est invendable »,
assure Patrick Boulé, président de Roz Glas, une
association qui milite pour la décontamination des sites
miniers d'uranium et de leurs abords.
La ferme « invendable »
voisine de la mine de Ty Gallen, à Bubry.
De 1963 à 1981, de l'uranium a débordé
de la mine. « L'eau de pluie qui ruisselait dans
les galeries chargées en particules radioactives a été
évacuée par l'exploitant et s'est écoulée
dans une prairie. La matière radioactive a aussi contaminé
le jardin de la maison » où un couple de
retraités faisait pousser ses pommes de terre. « Le
mari passait ses journées à jardiner dans la parcelle
polluée. » Il est mort des suites d'un cancer
du rein. « Avec une telle contamination radioactive,
on peut s'interroger sur la raison du décès de ce
monsieur, assène Bruno Chareyron, directeur
du laboratoire de la Commission de recherche et d'information
indépendantes sur la radioactivité (Criirad), qui
a réalisé des mesures sur les lieux. Mais il
est très difficile de faire reconnaître le lien entre
les radiations et le décès. »
La toxicité des faibles doses est mal connue
Le niveau des radiations émises par la boue et la terre
contaminées représente, par endroits, quarante fois
la radioactivité naturelle de cette région granitique.
C'est peu : une mammographie ou un scanner irradie davantage.
Mais il faut tenir compte de la durée d'exposition à
ces faibles doses. Leur nocivité fait débat. La
Criirad brandit « plusieurs études épidémiologiques
internationales ». Leur constat : « Les
faibles doses de radiations reçues sur une longue période
augmentent les risques de cancer. »
Alain Rannou, de l'Institut de radioprotection et de sureté
nucléaire (IRSN), relativise. L'expert du service de la
Protection de l'homme évoque des « régions
du monde, comme le Kerala
en Inde, qui présentent une radioactivité naturelle
élevée sans qu'il n'y ait aujourd'hui la preuve
scientifiquement établie d'un impact sur la santé
des populations ». Une chose est sûre :
la toxicité des faibles doses est mal connue. Et nous ne
sommes pas tous égaux devant les effets des rayonnements,
d'après l'Institut national de la santé et de la
recherche médicale (Inserm).
S'en protéger ou non ? C'est un pari sur l'avenir,
puisque l'uranium 238 restera radioactif pendant des milliards
d'années. « Autant dire éternellement »,
lâche Bruno Chareyron.
Inquiètes, les associations se battent depuis 2009 pour
que les matières incriminées à Bubry soient
stockées sur un site fermé. Depuis, l'IRSN a dépêché
ses experts sur place. Dans certaines zones, ils ont mesuré
plus de radioactivité que la Criirad. Ils recommandent
d'engager une étude supplémentaire. Le but :
évaluer le risque lié à une exposition prolongée
aux rayonnements et envisager le stockage. Areva, qui possède
le titre minier, doit s'en charger. « Il n'y a pas
de risque sanitaire avéré et donc pas d'urgence
à traiter, ce qui nous laisse le temps de mener les études
à bien », indique le géant du nucléaire
à Reporterre par courriel.
Patrick Boulé, président
de Roz Glas, une association qui milite pour la décontamination
des sites miniers d'uranium et de leurs abords.
En attendant, n'importe qui peut accéder
à la prairie et au jardin où, d'après Bruno
Chareyron, gisent de véritables « déchets
radioactifs ». Une situation « très
grave », selon l'ingénieur en physique nucléaire :
« L'administration n'a pas mis en place des normes
à temps pour empêcher cela. Elle a laissé
l'exploitant gérer sa mine de manière scandaleuse,
et des eaux radioactives non traitées contaminer l'extérieur
du site minier. Un citoyen qui marche à cet endroit est
exposé aux radiations et au radon, un gaz radioactif émanant
du radium. Certains éléments sont très radiotoxiques
si on les ingère, comme le plomb 210 et le polonium 210. »
« Une radioactivité 2.000 fois
supérieure à la normale dans un chemin de Guérande »
Ian Bentley, un Britannique dont la maison se situe à
300 mètres de l'ancienne mine, ne savait rien de cette
pollution. « Ça fait un peu peur »,
dit-il. Dans la région, l'inquiétude grandit. Au
point que les agences immobilières auraient du mal à
vendre les biens voisins des mines, selon Roz Glas. Ici, l'uranium
fait partie du paysage. La majorité des quarante-deux sites
uranifères bretons se situe dans le pays du Roi Morvan,
dont la communauté de communes en regroupe 21.
Tout a commencé en 1952 avec le plan quinquennal de développement
de l'énergie atomique voté par le Parlement. En
France, ce fut la ruée vers l'uranium. Ce minerai, qui
sert de combustible aux centrales nucléaires et permet
de fabriquer les bombes atomiques, a dynamisé les Trente
Glorieuses. En 1980, la Cogema, future Areva NC [1], est devenue
le premier producteur de la planète.
Au total, la France a sorti de son sol 76.000 tonnes d'uranium.
Les 42 gisements bretons en ont produit 1.112 tonnes
à partir de 277.946 tonnes de minerai d'une teneur
moyenne de 4 kg d'uranium par tonne.
À l'époque, les exploitants étaient
peu soucieux des stériles miniers, alors considérés
comme inoffensifs [2]] « Contrairement à
ce que suggère le terme, il s'agit de roches dont le niveau
de radioactivité est très supérieur à
la moyenne et qui nécessitent l'application de mesures
de radioprotection », souligne la Criirad.
Officiellement, deux millions de tonnes de stériles sur
les 180 millions produites en France ont été
réutilisées dans le domaine public. Officieusement,
600.000 autres tonnes auraient disparu dans la nature. Dans
les allées, les jardins, sous les routes, les porcheries,
les circuits de moto-cross, dans les talus, au fond des mares,
dans les parkings, les bases de loisirs... Ces stériles,
utilisés comme remblais, sont partout. « Les
compagnies minières comme la Cogema, future Areva, laissaient
les gens se servir gratuitement pour leurs travaux. Des stériles
ont même été vendus. Très souvent,
à cause d'un tri grossier, il y avait du minerai mélangé
aux stériles, raconte Bruno Chareyron. Fin 2016,
nous avons mesuré une radioactivité 2.000 fois
supérieure à la normale au contact des stériles
dans un chemin de Guérande. »
« J'ai été mis devant le fait
accompli »
Dans le pays du Roi Morvan, le président de Roz Glas
roule vers Persquen. « On a du remblai radioactif
sur cette route. Là aussi, dans l'allée de cette
maison. » Pas une minute ne passe sans que Patrick
Boulé ne relève un site où l'on trouve ces
stériles miniers. Quinze communes sont concernées.
« À Guern, il y en a sous deux cours de ferme.
À Meslan, c'est un terrain qu'utilise l'association de
boulistes pour ses parties de pétanque. Ailleurs, un particulier
a bâti son poulailler sur des stériles, où
le niveau des radiations représente vingt-cinq fois le
bruit de fond naturel. Areva a proposé de décontaminer,
mais le propriétaire refuse qu'on touche à son terrain,
situé sur un ancien site minier. Les gens, bien souvent,
minorent la situation. Ils ont grandi avec l'exploitation minière.
Et puis, parfois, ils ont du mal à en parler. Il faut assumer,
ils craignent que leurs enfants aient un cancer plus tard. Ce
sont les néoruraux qui sont remontés. Nous aimerions
bien suivre tous les dossiers, mais nous ne sommes pas assez nombreux. »
Areva, responsable de 39 sites miniers bretons, s'est engagée
à traiter les lieux les plus radioactifs. En effet, en
2009, l'enquête de l'émission Pièces à
conviction, intitulée
« Uranium :
le scandale de la France contaminée », obligeait l'État, censé surveiller
la fermeture des mines, à réagir. Une circulaire
ministérielle a alors été publiée,
prévoyant qu'Areva devait recenser les lieux de réutilisation
des stériles et fournir ces informations aux mairies. De
2009 à 2011, la firme a organisé le survol en hélicoptère
du territoire pour détecter les stériles, via un
spectromètre gamma. Ensuite, des contrôles au sol
ont été réalisés pour vérifier
les conséquences des anomalies relevées. Pour les
lieux les plus radioactifs, Areva doit regrouper les stériles
sur d'anciens sites d'extraction.
Sur la commune de Persquen.
Dans le Morbihan, c'est l'ancienne mine de Persquen qui a été choisie comme point de regroupement des stériles. Michel Le Gallo, le maire, a voulu s'opposer au projet, rapporte le journal le Télégramme. En vain. « J'ai été mis devant le fait accompli, regrette l'élu. Je suis tombé des nues. » Le maire a appris que la quantité de matières radioactives à stocker passait de 5.000 à 10.000 m3 lors d'une réunion publique le 8 juin 2016. Philippe Noguès, alors député de la circonscription (il a été battu en juin 2017), s'est ému de ce manque de transparence, en contradiction avec les consignes de la circulaire. Les élus du conseil régional de Bretagne, eux aussi, aimeraient qu'Areva respecte ses « engagements » en décontaminant les sites et en informant le public.
La multinationale réplique qu'elle attend
le feu vert de la préfecture pour commencer l'assainissement.
Contactés, les services de l'État n'ont pas répondu
à nos questions. Areva assure qu'elle informe les habitants
via des « réunions publiques »,
des « commissions de suivi de sites »,
des « livrets en mairie », des « pancartes ».
« Leurs pancartes, c'est souvent du tourisme industriel,
observe Patrick Boulé. Quelques-unes viennent juste d'être
installées autour des sites, six ans après nos demandes. »
Des méthodes de recensement jugées « pas
fiables »
À Persquen, à proximité de l'ancienne
mine, une habitante discute avec le président de Roz Glas.
Elle est préoccupée par ce projet de regrouper les
stériles miniers qui devrait être mis en uvre cette
année, à quelques centaines de mètres de
sa maison. En ce jour de printemps, le lieu est couvert d'une
forêt de genêts. 160.000 m3 de stériles
dorment déjà sous ces arbres.
Sous les genêts de Persquen,
160.000 m3 de stériles.
Les roches qu'Areva doit ajouter à ce
site sont issues de 19 zones réparties sur sept communes.
Le président de Roz Glas craint « qu'un paquet
d'autres matières radioactives » ne constelle
encore la région après l'opération. D'ailleurs,
pour le Collectif mines d'uranium, qui regroupe
15 associations et la Criirad, cette crainte vaut pour les
abords des 250 anciennes mines d'uranium françaises.
En cause : des méthodes de recensement jugées
« pas fiables » par Bruno Chareyron.
Ce que conteste l'IRSN, qui a recommandé ces méthodes
à Areva.
Des sites présentant des risques sanitaires passeraient
entre les mailles du filet, estime la Criirad. « On
l'a constaté à plusieurs reprises, par exemple dans
la Loire, où une scierie a été construite
sur plusieurs milliers de m3 de matières radioactives,
illustre Bruno Chareyron. S'agissant de matières qui seront
radioactives de manière éternelle, il vaut mieux
les stocker le plus loin possible des personnes. »
L'association se heurte là aux principes de réalité
que leur opposent l'exploitant et l'État. « Ils
considèrent les sites pollués en fonction de leur
usage actuel et non futur. » Quand l'IRSN dit :
« Vu la configuration des lieux et les consignes
laissées en mairie, personne n'ira habiter ici et aucun
enfant n'ira tous les jours se rouler dans cette terre marquée
par la radioactivité. » La Criirad répond :
« OK, mais dans dix ans ? Mille ans ? »
Les associations dénoncent aussi « des assainissements
bâclés », comme sur la presqu'île
guérandaise, et une « réglementation
qui ne protège pas suffisamment la population ».
Elles demandent à être reçues par Nicolas
Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
« Ce n'est pas normal que les citoyens et les associations
doivent se substituer à l'État. »
Notes
[1] Une filiale d'Areva.
[2] Dans l'activité minière, les stériles
sont les roches et les terres extraites pour accéder au
gisement.
Actu.fr, 16 nov. 2017:
Areva vient de débuter la dépollution de dix sites radioactifs à l'ouest de Pontivy. L'association Roz Glas émet de sérieux doutes sur le premier chantier de décontamination
CRIIRAD, 13/07/2010:
Les études conduites par le laboratoire
de la CRIIRAD depuis le début des années 90 sur
plusieurs anciens sites miniers uranifères, en particulier
en Haute-Vienne et Loire Atlantique,et depuis lors dans le Cantal,
l'Hérault, la Loire, l'Allier, le Puy-de-Dôme,
etc. ont démontré la persistance de contaminations
radiologiques significatives en termes de doses. Les points les
plus marquants sont le plus souvent l'abandon ou la dispersion
de matériaux radioactifs solides (stériles, minerais,
résidus d'extraction de l'uranium) et la contamination
radiologique des cours d'eau.
Plusieurs mines d'uranium ont été exploitées
en Bretagne. L'inventaire officiel MIMAUSA liste en
particulier 20 sites dans le Morbihan et 2 sites dans le Finistère.
Lire la Note CRIIRAD N°10-113: "BUBRY (Morbihan) : Contamination d'une parcelle
ayant reçu les eaux d'exhaure de l'ancienne mine d'uranium
de Ty Gallen"
CRIIRAD, 20/07/2008:
Les études conduites par le laboratoire
de la CRIIRAD depuis le début des années 90 sur
plusieurs anciens sites miniers uranifères, en particulier
en Haute-Vienne et Loire Atlantique,et depuis lors dans le Cantal,
l'Hérault, la Loire, l'Allier, le Puy-de-Dôme,
etc. ont démontré la persistance de contaminations
radiologiques significatives en termes de doses. Les points les
plus marquants sont le plus souvent l'abandon ou la dispersion
de matériaux radioactifs solides (stériles, minerais,
résidus d'extraction de l'uranium) et la contamination
radiologique des cours d'eau.
Plusieurs mines d'uranium ont été exploitées
en Bretagne. L'inventaire officiel MIMAUSA liste en
particulier 20 sites dans le Morbihan et 2 sites dans le Finistère.
Lire la Note CRIIRAD N°08-119 : "Analyses radiologiques de solides dans le secteur
de l'ancienne mine d'uranium de Rosglas (Morbihan)"