20 Nov 02
Indymedia
has an exclusive interview with the two peace protesters who entered
HMS Vanguard undetected last week. They were released on bail
having been held over the weekend and appearing in court Monday
morning. The sub is one of the UKs four Trident nuclear submarines
and is currently undergoing a refit at Devonport docks in Plymouth.
The two broke into the base and wandered around for sub for almost
half a hour before setting of a fire alarm in order to draw attention
to their presence.
"I can't see the logic of a situation where Tony Blair
is threatening Iraq with war if they don't grant access to weapons
inspectors, when at the same time we were arrested for a peaceful
inspection of Britain's illegal weapons of mass destruction."
The action took place at the start of an International Disarmament
Camp based at a squatted MOD complex near the docks. Other actions
included street leafleting, a multi-faith service and blockades
at Albert gate and Cammels Head Gate (video). Locals have pledged
to keep up the pressure. [ Further info | Personal Account | Photos
| Corporate Press | Trident Ploughshares ]
LONDRES, 16 nov 02 - Deux militants anti-nucléaires, qui étaient parvenus à monter vendredi soir sur la coque d'un sous-marin atomique à l'intérieur de la base navale de Devonport (sud-ouest de l'Angleterre), avant d'être interpellés, ont été inculpés samedi, a annoncé samedi soir le ministère britannique de la Défense.
Petter Joelson, de nationalité suédoise, et Elisa Silvennoinen, de nationalité finlandaise, comparaitront devant la justice lundi à Plymouth (sud de l'Angleterre), a précisé un porte-parole du ministère.
"Ils sont parvenus sur la coque externe du sous-marin et ils ont brisé un boîtier d'alarme incendie, a précisé une porte-parole de la Royal Navy. Mais ils n'ont pas déclenché l'alarme".
Les deux militants du mouvement "Trident Ploughshares", opposé au programme britannique de sous-marins nucléaires, étaient parvenus à s'introduire à l'intérieur de la base militaire de Devonport, près de Plymouth, vendredi vers 23H30 locales.
Ils étaient montés sur la coque du Vanguard, un sous-marin de classe Trident actuellement en cours de réfection et, selon l'organisation, ont tenté de déclencher l'alarme incendie.
Le ministère de la Défense a assuré dans un communiqué que cet incident n'avait à aucun moment menacé la sécurité de la base.
Un porte-parole de "Trident Ploughshares" a pour sa part estimé que cette intrusion illustrait le danger posé par les installations de sécurité "terriblement inadaptées" de l'armée.
Les deux militants avaient aussitôt été placés en garde à vue dans les locaux de la police militaire à Plymouth.
La Royal Navy dispose de 16 sous-marins, dont 12 à propulsion nucléaire.
Manifestation anti-Trident
à Plymouth
LONDRES 7 novembre 2002 - Un stagiaire se trouvait peut-être aux commandes d'un sous-marin nucléaire britannique qui s'est échoué mercredi matin à moins de cinq kilomètres de la côte écossaise, ont reconnu jeudi les autorités militaires.
Le sous-marin Trafalgar avait des stagiaires à bord, qui participaient à des simulations de situation de guerre, quand il s'est échoué sur un rocher à 50 mètres de profondeur au large de l'île de Skye, a indiqué une porte-parole du ministère de la Défense. "Je peux confirmer qu'il y avait des stagiaires à bord", a déclaré la porte-parole.
Le bâtiment, qui avait participé à la campagne d'Afghanistan en octobre 2001, a pu repartir et il a regagné jeudi le port de Faslane (est de l'Ecosse), a-t-elle ajouté.
Deux membres de l'équipage ont été légèrement blessés, l'un ayant le nez fracturé et l'autre des douleurs dans le dos. Le sonar ainsi qu'un réservoir du sous-marin ont été endommagés.
Le sous-marin à propulsion nucléaire n'avait pas d'armes atomiques à bord au moment de l'accident. Il "passait d'un exercice à l'autre", a déclaré à la presse le contre-amiral Derek Anthony, plus haut gradé de la marine britannique pour l'Ecosse. "Il y avait peut-être une simulation par l'enseignant pour permettre à un stagiaire d'opérer le sous-marin, mais je ne sais pas et je ne veux pas commenter là-dessus", a déclaré le contre-amiral.
L'officier supérieur britannique a affirmé
qu'il fallait attendre le résultat de l'enquête en
cours pour arriver à des conclusions sur les circonstances
de l'accident.
Edicom 07/11/02
LONDRES - Le sous-marin nucléaire britannique HMS Trafalgar s'est échoué mercredi au large de l'Ecosse alors qu'il participait à des manoeuvres navales. Deux membres de l'équipage ont été légèrement blessés dans l'accident, survenu au large de l'île de Skye.
«Il n'y a eu aucun dégât dans la coque pressurisée et un contrôle complet de l'intégrité du réacteur nucléaire a été mené. Il n'y a aucun risque pour la population ni pour l'équipage», a indiqué un porte-parole du ministère britannique de la Défense. Une enquête sur cet incident est en cours.
Deux membres de l'équipage ont été légèrement blessés lors de cet incident survenu au large de l'île de Skye: l'un a le nez fracturé et l'autre des douleurs dans le dos. Le HMS Trafalgar s'est échoué alors qu'il participait à des manoeuvres navales. Après avoir refait surface immédiatement, il a regagné la base navale de Faslane, sur la rivière Clyde en Ecosse.
Le sous-marin de 4750 tonnes, escorté par un navire de guerre de la Royal Navy, devait entrer en cale sèche dès la mi-journée de jeudi. HMS Trafalgar, connu comme un «chasseur-tueur» de navires et d'autres sous-marins, avait pris part à la première vague des combats contre l'Afghanistan en octobre 2001.
Il avait été déployé en même temps que deux autres sous-marins britanniques dans des opérations impliquant le lancement de missiles de croisière depuis la Mer d'Arabie.
Le porte-parole du ministère de la Défense
n'a pas voulu préciser si les manoeuvres auxquelles participait
le HMS Trafalgar avaient été organisées dans
le cadre de la préparation d'une éventuelle action
militaire en Irak.
PARIS, 2 mai - Il navigue dans les océans de la planète 245 réacteurs nucléaires, soit plus de la moitié des quelque 440 réacteurs des centrales nucléaires civiles qui produisent de l'électricité sur Terre, selon un rapport de "l'Observatoire des armes nucléaires françaises".
Ces réacteurs, dont l'existence est peu connue du grand public, servent à propulser sous-marins, porte-avions, croiseurs et autres brise-glace sur toutes les mers.
Ils permettent aux cinq grandes puissances nucléaires --Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine-- d'avoir des navires totalement autonomes et de faire de leurs sous-marins les "premiers moyens de projection de force et de puissance", rappelle "l'Observatoire des armes nucléaires françaises" qui dresse dans son dernier numéro l'"Inventaire de la propulsion nucléaire navale" mondiale.
Outre l'autonomie des bâtiments de surface, "l'utilisation du nucléaire permet à un sous-marin de rester indéfiniment sous l'eau", explique de son côté la Marine nationale.
Avec 82 exemplaires dont 54 sous-marins d'attaque, 18 sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) et neuf porte-avions, les Etats-Unis se taillent la part du lion (45%) dans le monde de la propulsion nucléaire navale.
La Russie --qui a 25 SNLE, 24 sous-marins d'attaque et sept brise-glace nucléaires-- vient en deuxième position avec 36,8%, "mais un grand nombre de ces navires ne sont plus sortis en mer depuis de nombreuses années", écrit l'auteur du rapport Jean-Marie Collin.
La France et la Grande-Bretagne totalisent environ 15% de cette flotte, avec respectivement 4 et un SNLE, 6 et 5 sous-marins d'attaque. La France dispose en outre du porte-avions Charles-de-Gaulle, en service depuis le début de l'année.
La Chine détient pour sa part 3,3% de la flotte nucléaire mondiale, ce qui fait d'elle "la première flotte nucléaire de l'Asie du sud-est".
"Cette flotte de guerre devrait lui permettre de s'imposer en mer de Chine comme une force imposante et redoutable. De même, l'océan Pacifique, chasse gardée des Etats-Unis, devrait voir l'arrivée plus fréquente de bâtiments de guerre chinois", pronostique l'Observatoire.
Celui-ci, dépendant du Centre de Documentation et de Recherche pour la Paix et les Conflits (CDRPC), "se situe dans la perspective de l'élimination des armes nucléaires, conformément aux voeux du Traité de non-prolifération nucléaire".
Il s'inquiète donc des "conditions de sécurité et du démantèlement des sous-marins à propulsion nucléaire". Ainsi, sur 142 sous-marins nucléaires russes démantelés au cours des dernières décennies, "52 portent toujours le combustible dans leurs réacteurs" et "c'est une formidable bombe à retardement qui gît dans la mer de Barents", selon lui.
L'Observatoire reconnaît cependant que ces réacteurs ont "un bel avenir devant eux: "la Chine va renforcer ses moyens, l'Inde va atteindre son objectif de contrôler l'Océan indien, le Brésil devrait mener lui aussi à terme son programme de construction de sous-marin nucléaire".
La France a de son côté choisi de faire des SNLE "la composante majeure de la dissuasion qui reste à la base de notre stratégie", rappelait en mars le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Jean-Louis Battet dans la revue de l'OTAN "Nato's nations".
Les autres moyens nucléaires de la Marine --le porte-avions Charles-de-Gaulle et les sous-marins d'attaque-- restent respectivement une "pièce maîtresse de tout dispositif" de projection et l'un des "principaux outils de maîtrise de l'espace aéromaritime", selon lui.
------> Les "Tchernobyl" sous-marins
------> La dramatique histoire des sous-marins nucléaires soviétiques
------> Risque de contamination nucléaire majeure dans l'Oural, jusqu'à l'arctique
Les principaux accidents de sous-marins à propulsion nucléaire
WASHINGTON, 10 fév L'accident du sous-marin américain à propulsion nucléaire USS Greeneville est le premier incident grave impliquant un sous-marin nucléaire depuis le Koursk, en août 2000.
Voici les principaux accidents de sous-marins à propulsion nucléaire ces dernières années :
- 12 août 2000 : Le sous-marin russe à propulsion nucléaire Koursk sombre après une explosion par 108 mètres de fond, en mer de Barents. Ses 118 marins y trouvent la mort. Le Koursk transportait aussi 24 missiles. Les autorités russes écartent tout risque de contamination nucléaire.
- 18 mai 1996 : une collision entre un sous-marin nucléaire d'attaque américain, l'USS Jacksonville, et un cargo saoudien dans l'Atlantique, au large de la base navale américaine de Norfolk (Virginie, est), provoque des dégâts matériels sur les deux bâtiments, mais ne fait pas de victime.
- 30 mars 1994: dix marins trouvent la mort suite à une explosion à bord du sous-marin nucléaire d'attaque français Emeraude, en plongée au large de Toulon (sud de la France).
- 18 août 1993 : une collision entre le sous-marin nucléaire d'attaque fançais, le Rubis, et le pétrolier Lyria, appartenant à Shell-France, au large de Toulon, provoque des dégâts estimés à 30 à 40 millions de francs et une légère pollution pétrolière.
- 7 avril 1989 : incendie à la suite d'une explosion à bord d'un sous-marin soviétique nucléaire de classe Mike. Le Komsomolets coule à 500 km de la Norvège: 42 morts d'après Moscou.
- 9 avril 1981, collision entre le sous-marin nucléaire américain "George Washington" et le cargo japonais "Nissho Maru" à l'est de la mer de Chine, 2 morts à bord du cargo.
- 13 juin 1973: collision en mer du Japon entre un sous-marin nucléaire soviétique et un navire de surface, sans autre précision - 27 morts.
- 12 avril 1970 : selon le Pentagone, un submersible nucléaire soviétique du type November disparaît au large des côtes d'Espagne dans l'Atlantique. Au moins 88 marins soviétiques auraient trouvé la mort.
- 21 mai 1968 : le sous-marin nucléaire américain Scorpion disparaît entre les Açores et la côte est des Etats-Unis : 99 morts.
- 10 avril 1963 : le Thresher, sous-marin atomique américain, disparaît au large des côtes de la Nouvelle Angleterre : 129 morts.
MOSCOU, 1er mars - Les militaires russes "cachent les fuites de déchets radioactifs" en Extrême-Orient russe, a accusé le député russe Boris Reznik dans une interview au quotidien russe Izvestia publiée vendredi.
"Les dépôts des déchets nucléaires sont protégées pas tellement des terroristes mais en premier lieu des inspecteurs du ministère russe de l'Energie atomique qui s'en voient refuser l'accès sous prétexte du secret militaire", a souligné M. Reznik.
La flotte du Pacifique compte 75 sous-marins nucléaires mis hors service dont 45 encore chargés de combustible nucléaire. La moitié de ces derniers sont dans un état potentiellement dangereux, selon le responsable qui cite des documents secrets obtenus auprès des autorités nucléaires russes. (Selon l'organisation écologiste norvégienne Bellona, les réacteurs d'une centaine de sous-marins nucléaires mis au rebut attendent depuis plusieurs années d'être retraités)
Trois sous-marins qui ont subi des accidents nucléaires et toujours chargés de combustible se trouvent dans la baie de Pavlovskaïa, dans la région de Primorié. Leur niveau de radioactivité dépasse largement les normes, selon le député.
Aucun contrôle de la radioactivité n'a été effectué après le renflouage en 1997 d'un sous-marin naufragé près de la baie Kracheninnikov (Kamtchatka) avec le réacteur nucléaire en fonctionnement, selon la même source (voir: le démantèlement des sous-marins nucléaires).
Le journaliste militaire russe Grigori Pasko, condamné à quatre ans de prison pour "espionnage", avait à l'origine été poursuivi pour avoir transmis des informations à des médias japonais sur le déversement en mer du Japon de déchets radioactifs et chimiques par la marine russe.