Un film de Vladimir Shevchenko, 1988, URSS, 54 minutes, VO. A voir absolument, ce film documentaire couvre la catastrophe de Tchernobyl sur les trois mois qui ont suivi. Films en VO (avec possibilité de sous-titres en russe traduits vers le français dans YouTube), une partie de la qualité du film est médiocre, en raison des niveaux élevés de rayonnement sur le tournage du film... L'auteur Vladimir Shevchenko est un cameraman ukrainien, qui travaillait pour Centrale TV Ukraine et figura parmi les rares « privilégiés » susceptibles de filmer dans toute la zone dite « interdite ». Shevchenko filme sans relâche les liquidateurs au travail avec des moyens dérisoires, seulement protégés par des masques de chirurgien. A l'époque, Shevchenko ignorait bien sûr que ce film serait son dernier et que sa volonté de témoigner de la catastrophe de Tchernobyl, lui serait fatale, exposé aux hautes doses de radioactivité, son agonie fut à l'image de celle des pompiers intervenus durant les premiers heures ou de la plupart des employés qui travaillaient dans la centrale au moment de l'explosion. Malgré les rapides symptômes des effets de la radioactivité sur son organisme, quelques semaines après son tournage, Shevchenko avoua qu'il ne regrettait en rien son choix et fut même fier de donner sa vie pour un tel combat destiné à montrer la vérité sur Tchernobyl, au-delà de la chape de plomb qui pesait dans tous les médias et sur les lieux. Son seul regret : penser à tout ce qu'il n'avait pas pu filmer |
Tchernobyl, et après..." (Youtube, 1h20) Un film de Bernard Debord (2006), c'est une contribution majeure à l'information sur les conséquences pour les évacués de "la zone", sur les victimes en Biélorussie, sur les mensonges de l'AIEA... la visite des enfants abandonnés de l'orphelinat de Gomel ne laissera personne indifférent. |
|
"La bataille de Tchernobyl" (Youtube) Un film de 94 mn de Thomas Johnson (2006), des interviews rares des responsables de la liquidation, de nombreux extraits du film "Les Deux Couleurs du temps", monté par la télévision de Kiev à partir des images prises pendant l'accident, dont les caméramans qui ont suivi les liquidateurs au "front" sont presque tous morts maintenant. |
Récit par le dosimétristes Valery Starodumov: L'opération de nettoyage des toits a duré plus de cinq mois. C'était l'endroit le plus contaminé, et donc le plus dangereux. L'officier du renseignement et dosimétriste Valery Starodumov a participé à l'opération jusqu'à son achèvement. Il se rendait sur les toits et y conduisait les gens. Il est l'un des rares parmis les 3828 participants à être resté longtemps en vie ! |
La cheminée faisait 78 mètres de haut et elle n'avait pas été décontaminée (environs 47 rem d'irradiation supplémentaire pour Valery Starodumov et les deux autres dosimétristes qui ont hissé un drapeau rouge dans un geste illusoire de victoire). |
Peut-on se réjouir qu'une
oeuvre de qualité hollywoodienne incontestable, qui non
seulement comporte bon nombre d'erreurs, d'invraisemblances et
de contrevérités, mais en outre évacue des
dimensions essentielles de l'évènement dont elle
parle ? Un nombre très élevé d'approximations, d'erreurs, de contrevérités dans cette série. Yves Lenoir, président de l'association "Enfants-Tchernobyl-Belarus" en a dressé une liste édifiante. |
(Youtube, 40 mn, basse définition) Un "docufiction" de Renny Bartell, qui montre comment les opérateurs du réacteur ont déclenché la catastrophe. |
|
Reportage de 98 mn en 2 parties de la télévision
publique japonaise NHK de Hiroshima.
Prix de la Nymphe d'argent au festival de Monte-Carlo 1991 (Viméo, basse définition) |
|
(Viméo, basse définition) 1987, 85 mn , documentaire très
soviétique de Rollan Serguienko. |
(Youtube) A voir absolument,
le documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003), prix
du meilleur documentaire scientifique et d'environnement. |
(Youtube) Documentaire de 51 mn de Wladimir
Tchertkoff (2003). |
|
(Youtube, basse définition) Documentaire de Wladimir Tchertkoff (1998). Wladimir Tchertkoff a rencontré tous ceux femmes, hommes, enfants, scientifiques, "liquidateurs", médecins pris au piège de ces terres en apparence intactes, où l'on tombe mortellement malade de s'être promené, d'avoir pêché ou d'avoir cueilli baies et champignons. |
|
Documentaire de 39 mn en petit mp4 de Maryann De Leo (2003). Adi Roche a créé, en 1991, la "Fondation les Enfants de Tchernobyl" d'Irlande qui vient en aide aux enfants victimes de la catastrophe de Tchernobyl. Ce film montre son action et les maladies qui ravagent les plus petits. |
|
(Youtube, très, très basse définition) Une intervention de Bella Belbéoch sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl. |
|
"Leçons de Tchernobyl" (Youtube) 22 mn (youtube) présentation d'Alexey Yablokov réalisée à l'occasion du symposium organisé par la fondation Helen Caldicott en Mars 2013 à New York (mis en ligne par kna-blog.blogspot). |
|
Un documentaire de Marc Petitjean
et Yves
Lenoir, 1h25 sur Youtube. |
|
(Youtube, basse définition) 1996, 54 mn, documentaire de K. Langbein, J. Kamienski, M.F. Han, L. Antonienko, S. Toshida. |
|
Reportage sur les conséquences médicales de Tchernobyl en RealVidéo 21 kb. |
|
Un documentaire sur les mensonges des "autorités" sur le nuage de Tchernobyl, à noter les témoignages de pompiers corses de l'époque et de certains membres du personnel de centrales nucléaires. |
|
"L'Europe et Tchernobyl" (Youtube,
59 mn) Un documentaire de Dominique Gros (2006) sur les conséquences de Tchernobyl en Europe où Norvège, Grèce, Autriche et France, ont été durablement contaminées. En Norvège, par exemple, les populations Sami présentent la même concentration de césium radioactif que les voisins immédiats de la centrale. Ils ont été contaminés par leurs rennes qui mangent le lichen. |
|
Un
documentaire de 50 mn sur les conséquences de Tchernobyl. |
|
Un film de Bente Milton, Sabine Kemper, Jorgen Pedersen. Le démantèlement du monstre nucléaire est un processus long, dangereux et coûteux qui s'étalera sur des années, voir plusieurs décennies, et dont l'ardoise de plusieurs milliards de dollars sera réglée presque entièrement par l'Occident. |
|
(Youtube, 1h40) |
|