Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération
de 810 associations
URGENT
Communiqué de presse du samedi
22 mars 2008
Le Réseau "Sortir du nucléaire",
Fédération de 810 associations, proteste contre
la nouvelle mise en cause de son porte-parole Stéphane
Lhomme par la DST (Direction de la surveillance du territoire)
qui le convoque dans ses locaux de Levallois-Perret mardi 25 mars
à 14h.
Il s'agit des suites de l'affaire du document "confidentiel
défense" qui reconnaît que, contrairement à
ce que prétendent EDF, AREVA et les autorités françaises,
le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu
pour résister à un crash suicide réalisé
avec un avion de ligne.
Le 16 mai 2006, sur ordre de la section antiterroriste du Parquet
de Paris, la DST avait fait irruption à Bordeaux
chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau
"Sortir du nucléaire", l'avait placé en
garde à vue, soumis à interrogatoire pendant 15
heures, avait perquisitionné son appartement et saisi du
matériel informatique et des dizaines de documents, dont
une copie du fameux document "confidentiel défense".
Depuis, l'affaire semblait avoir été oubliée
par la police et la justice, mais il apparaît clairement
qu'il n'en est rien. Pour la seule détention de ce document"Confidentiel
défense", Stéphane Lhomme risque 5 ans de prisons
et 75 000 euros d'amende.
En réaction à l'intervention liberticide de la DST, le Réseau
"Sortir du nucléaire", de nombreuses autres associations,
et plusieurs parlementaires avaient publié, dès
le lendemain 17 mai 2006, une copie numérisée
du document en question sur leurs sites web respectifs.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime
que c'est pour lui un devoir absolu de faire connaître aux
citoyens la vérité - fût-elle classifiée
"secret défense" - sur un sujet aussi crucial
que l'énergie nucléaire et les risques extrêmes
qu'elle fait courir.
La vulnérabilité du réacteur EPR en cas de
crash suicide est une raison supplémentaire - en plus des
tares bien connues du nucléaire : risques d'accident, production
de déchets radioactifs, prolifération - pour ne
pas construire ce réacteur : loin de céder devant
les terroristes, il s'agit au contraire de ne pas leur offrir
de cible pouvant convenir parfaitement à des gens aussi
déterminés que mal intentionnés.
En conclusion, il est parfaitement injuste que Stéphane
Lhomme et le Réseau "Sortir du nucléaire"
soient inquiétés par les autorités françaises
et la justice :ils devraient au contraire être félicités
pour exercer courageusement leur mission citoyenne en faveur de
l'environnement et de la démocratie.
Contact presse (Stéphane Lhomme) : 06 64 100 333
Rappel le problème du Secret défense: Sortir du nucléaire a publié la lettre d'EDF - Pétition nationale pour l'abrogation de l'arrêté - Le gouvernement "précise" ses intentions - Saisie du conseil d'Etat - Des peines d'amendes - L'arroseur arrosé.
22/3/2008 - Le Réseau "Sortir du nucléaire" proteste contre la nouvelle mise en cause de son porte-parole Stéphane Lhomme par la DST (Direction de la surveillance du territoire) qui le convoque dans ses locaux de Levallois-Perret mardi 25 mars à 14h.
Il s'agit des suites de l'affaire du document "confidentiel défense" qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent EDF, AREVA et les autorités françaises, le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister à un crash suicide réalisé avec un avion de ligne.
Le 16 mai 2006, sur ordre de la section antiterroriste du Parquet de Paris, la DST avait fait irruption chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", l'avait placé en garde à vue, soumis à interrogatoire pendant 15 heures, avait perquisitionné son appartement et saisi du matériel informatique et des dizaines de documents, dont une copie du fameux document "confidentiel défense".
Depuis, l'affaire semblait avoir été oubliée par la police et la justice, mais il apparaît clairement qu'il n'en est rien. Pour la seule détention de ce document"Confidentiel défense", Stéphane Lhomme risque 5 ans de prisons et 75 000 euros d'amende.
En réaction à l'intervention liberticide de la DST, le Réseau "Sortir du nucléaire", de nombreuses autres associations, et plusieurs parlementaires avaient publié, dès le lendemain 17 mai 2006, une copie numérisée du document en question sur leurs sites web respectifs.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que c'est pour lui un devoir absolu de faire connaître aux citoyens la vérité - fût-elle classifiée "secret défense" - sur un sujet aussi crucial que l'énergie nucléaire et les risques extrêmes qu'elle fait courir.
La vulnérabilité du réacteur EPR en cas de crash suicide est une raison supplémentaire - en plus des tares bien connues du nucléaire : risques d'accident, production de déchets radioactifs, prolifération - pour ne pas construire ce réacteur : loin de céder devant les terroristes, il s'agit au contraire de ne pas leur offrir de cible pouvant convenir parfaitement à des gens aussi déterminés que mal intentionnés.
En conclusion, il est parfaitement injuste que Stéphane Lhomme et le Réseau "Sortir du nucléaire" soient inquiétés par les autorités françaises et la justice :ils devraient au contraire être félicités pour exercer courageusement leur mission citoyenne en faveur de l'environnement et de la démocratie
AFP - 21 mars
2008 - PARIS (France) - Le porte-parole du Réseau "Sortir
du nucléaire", Stéphane Lhomme, est convoqué
mardi par la Direction de la surveillance du territoire (DST),
a annoncé vendredi l'organisation écologiste qui
dénonce cette "nouvelle mise en cause". Cette
convocation fait suite à l'affaire du document "confidentiel
défense", que s'était procuré Sortir
du nucléaire et dont il ressortait que les réacteurs
de type EPR n'étaient pas conçus pour résister
au choc d'un avion de ligne.
Le 16 mai 2006, la DST avait fait irruption au domicile de Stéphane
Lhomme, l'avait placé en garde à vue, avait perquisitionné
son appartement et saisi une copie de ce document confidentiel
défense. Pour la seule détention de ce document,
Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75.000 euros
d'amende, indique le réseau.
Dès le lendemain de cette intervention, le 17 mai 2006,
Sortir du nucléaire et d'autres associations avaient décidé
de publier une copie numérisée de ce document sur
leurs sites internet. Un réacteur nucléaire de troisième
génération EPR est en construction à Flamanville
(Manche). L'EPR est développé par le groupe français
Areva et exploité par Electricité de France (EDF).
JDD, 21/3/2008:
Le porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme est convoqué mardi par la Direction de la surveillance du territoire (DST). Selon l'organisation, cette convocation fait suite à l'affaire du document confidentiel que le réseau s'était procuré, et disait que "les réacteurs nucléaires de type EPR n'étaient pas conçus pour résister au choc d'un avion de ligne". Dans son communiqué, Sortir du nucléaire estime que c'est pour lui "un devoir absolu de faire connaître aux citoyens la vérité - fût-elle classifiée secret défense - sur un sujet aussi crucial que l'énergie nucléaire et les risques extrêmes qu'elle fait courir".