Libération, 7/2/2012:
CHERBOURG - Cinq militants antinucléaires ont été condamnés mardi à Cherbourg à un mois de prison avec sursis après une manifestation visant à bloquer un train de déchets nucléaires allemands au départ de Valognes (Manche), qui avait donné lieu à des heurts entre manifestants et CRS.
Le tribunal correctionnel de Cherbourg a condamné à un mois de prison avec sursis et à la confiscation des "armes" saisies un SDF de 33 ans, un militant de 31 ans et un jeune homme de 19 ans se présentant comme un photographe professionnel, conformément aux réquisitions du procureur de la République Eric Bouillard.
Les deux premiers ont été arrêtés avant la manifestation, le 23 novembre, dans une voiture où se trouvaient deux hachettes. "Ce n'est pas une arme. C'est un outil indispensable à ma survie pour me chauffer et cuire des aliments, je ne me chauffe pas à l'électricité nucléaire", a déclaré le SDF de 33 ans au tribunal.
Les deux hommes ont assuré que ces hachettes faisaient partie de leur matériel de camping pour le campement mis en place la veille près de Valognes et qui avait accueilli plusieurs centaines de militants.
"Vous vous débrouillerez autrement pour réchauffer tout le monde", a lancé la présidente du tribunal après avoir annoncé le jugement.
Le troisième prévenu poursuivi pour détention d'arme de 6e catégorie a été arrêté dans un autre véhicule contenant des gaz lacrymogènes et un cran d'arrêt. Du matériel qu'il a dit détenir pour assurer sa sécurité et celle de son matériel photo alors qu'il s'apprêtait à se rendre jusqu'à Gorleben, destination des déchets allemands outre-Rhin.
"Vous ne viendrez pas sur un rassemblement avec une arme. Un point c'est tout", a rétorqué le procureur ironisant sur le profil "de gentil campeur" affiché selon lui par les prévenus et rappelant qu'au cours de la manifestation des installations électriques avaient été détruites et des rails soulevés.
"Les auteurs des faits les plus graves n'ont pas été arrêtés", a plaidé l'avocat de la défense Jérôme Bouquet-Elkaïm estimant que les prévenus "ont payé pour les autres".
Le jugement a été rendu dans la foulée de l'audience mardi pour ces trois prévenus.
Une Parisienne de 65 ans qui avait comparu le 31 janvier été condamné mardi à 300 euros d'amende pour le vol de canettes de sodas issues d'un fourgon qui avait été "intégralement brûlé" par des militants, et à un mois de prison avec sursis pour refus de prélèvement d'ADN, conformément aux réquisitions.
Un Belge de 23 ans, qui avait également comparu le 31 janvier a également été condamné à un mois avec sursis pour refus de prélèvement d'ADN mais il a été relaxé faute de preuve de présence sur la voie ferrée et détention d'un fumigène.
Enfin un Sarthoise de 50 ans poursuivie pour présence sur la voie ferrée a été relaxée faute de preuve. Le parquet avait requis 500 euros d'amende et un mois avec sursis à son encontre.
Courant Alternatif n°216, janvier 2012:
Quand Greenpeace boude
la chasse aux Castors...
Pour un rassemblement anti-nucléaire
en écho avec les luttes allemandes. Les déchets
constituent le maillon faible de l'industrie nucléaire,
et l'illustration la plus frappante du scandale qu'elle est dans
son ensemble.
Le train de déchets nucléaires CASTOR ne passera
pas comme ça !
Retrouvons-nous à Valognes du 22 au 24 novembre 2011 pour
le bloquer.
- Campement les 22, 23 et 24 Novembre 2011.
- Rassemblement le Jeudi 24 Novembre à 11h.
4 précisions sur l'appel à bloquer le « train-train » nucléaire à Valognes :
1. Un coup d'éclat ne suffira pas.
Après la catastrophe de Fukushima, l'acharnement du lobby
nucléariste français l'amène à un
déni total de la réalité. Ce lobby est persuadé
qu'il est le plus beau et le meilleur, qu'il a une carte magistrale
à jouer par rapport à tous les autres pays nucléarisés :
il aurait un savoir-faire optimal sur tout ce qui concerne le
nucléaire. Au moment où les autres puissances, par
réalisme, se sentent contraintes de prendre en compte les
risques majeurs et composent avec leurs opinions publiques face
aux catastrophes, la France, elle, continue comme si de rien n'était.
Malgré une situation qui ne devrait qu'affaiblir l'industrie
nucléaire force est de constater que sa puissance et son
arrogance ne sont pas sérieusement ébranlées ;
cette industrie s'étend même davantage. Les perspectives
économiques et industrielles d'Areva se jouent pour partie
dans la manche : l'EPR et sa ligne THT, le retraitement des
déchets, etc. Face à ce gigantisme de l'industrie
nucléaire on peut agir directement sur ses rouages. Les
trains, qui depuis la Hague disséminent la radioactivité
dans toute l'Europe, sont l'occasion de harceler cette industrie
comme les allemands le font depuis de nombreuses années.
Entendons nous bien, si cette action consiste dans les faits à
tenter de bloquer des déchets retournant à l'envoyeur,
il ne s'agit pas du tout de militer pour un maintien de ces déchets
à La Hague. Chacun comprendra bien que c'est à la
machinerie nucléaire dans son ensemble, et notamment à
l'impossible gestion des déchets, que nous nous en prenons.
Un seul rassemblement avec l'ambition de bloquer le train castor
ne suffira évidemment pas à bloquer pratiquement
cette industrie, mais ce moment doit être celui de la construction
d'un mouvement dans la durée, localement et internationalement,
d'un harcèlement sans relâche de cette industrie.
2. Arrêter l'industrie nucléaire.
Ces trente dernières années, à quelques exceptions
près, l'opposition au nucléaire s'en est tenue à
une confrontation symbolique, faite de lobbying et d'appels à
la démocratie parlementaire. Pour avoir prise, il nous
faut rompre avec ses habitudes qui nous ont endormies dans le
quotidien nucléarisé. Devenons artisan de l'arrêt
du nucléaire. Perturber les chantier de construction de
la ligne THT, perturber le train-train quotidien de déchets
radioactifs, c'est contribuer à affaiblir concrètement
le développement de l'industrie nucléaire. Les chantiers
du Nord Cotentin sont un des fronts de cette bataille. Il ne tient
qu'à nous, en nous organisant, de le rendre visible et
effectif. L'affaiblissement et l'arrêt de l'industrie nucléaire
ne se jouera pas seulement sur notre capacité à
nuire matériellement à ses intérêts.
Défaire son arrogance et l'évidence non questionnée
de sa présence dans notre quotidien est sans aucun doute
ce que nous pouvons atteindre dès maintenant.
3. Premiers pas.
Pratiquement l'objectif du rassemblement du 24 novembre à
Valognes est de collectivement se diriger vers les voies et tenter
de les occuper. Les lieux précis du rassemblement et du
camp ne seront dévoilés que quelques jours avant
fin novembre pour amoindrir les pressions policières. Cela
ne pourra marcher que si nous sommes plusieurs centaines. Au delà
de cette tentative de blocage, c'est la mobilisation déterminée
contre le nucléaire qui sera une réussite. Notamment
conscients de la difficulté pour beaucoup de se rendre
disponible ces 3 jours de semaine, cette mobilisation ne doit
pas s'en tenir à une présence à Valognes.
Des réunions publiques doivent se tenir partout où
c'est possible. Des actions autant de nuisances même symboliques
que de soutien au rassemblement de Valognes peuvent s'organiser
dès maintenant. Il est aussi possible pour des organisations
constituées d'y prendre part en signant l'appel sur le
blog du collectif (valognesstopcastor.noblogs.org).
A travers cet appel qui est aussi un processus qui ne fait que
commencer, nous espérons y tisser des liens de confiance
qui nous permettront de multiplier ces actions de harcèlement.
Y faire naitre un mouvement d'opposition basé sur un fonctionnement
horizontal.
Concrètement, ces trois jours de camp visent tout autant
à nous permettre d'anticiper un départ avancé
du train qu'à se donner le temps de penser collectivement
la suite, de penser les différentes pratiques et de les
mettre en musique.
Conscients des difficultés pratiques d'organiser un camp
à l'orée de l'hiver dans ces douces contrées,
nous pourvoirons à des abris, à la nourriture et
à la chaleur (prévoir des tentes quand même).
Pour que ce camp soit le plus confortable, nous nous en remettons
à vous, matériel et propositions, et le blog comme
le mail doivent nous permettre de nous organiser ensemble.
4. Avoir prise sur nos vies.
Par cette action concrète d'auto-organisation, nous souhaitons
agir sans avoir à confier notre avenir à une délégation
ni à nous en remettre aux illusions électorales
qui ne manqueront pas d'habiter les esprits dans les mois qui
viennent.
Il s'agit bien de créer ensemble un rapport de force, pour
avoir prise sur nos vies. Une lutte contre l'industrie nucléaire
ne peut pas s'en tenir à l'objectif de sa suppression.
L'horreur du nucléaire est tout autant les désastres
qu'elle engendre que la gestion quotidienne des populations qu'elle
implique. C'est d'abord en cela que l'arrêt du nucléaire
est un travail d'artisan. Parce que ce n'est que par ce biais
que nous saurons tout à la fois en mesure d'éprouver
les richesses d'une reprise en main de nos vies, et de se donner
les moyens de saper les raisons d'être d'un monde qui a
besoin du nucléaire.
Une stratégie possible pour remettre en discussion l'existence
de l'industrie nucléaire passe par la remise en cause du
rapport de domination qui prospère depuis des années,
en même temps qu'elle met en évidence la réalité
du déni. En permettant à des individus de se mettre
en situation de s'occuper des conditions qui leur sont faites,
l'intérêt du camp pourrait être de rompre le
ronron citoyen d'acceptation de ce rapport de domination, d'introduire
le véritable enjeu pour les humains en cherchant à
casser la spirale de la dépossession.
Le collectif Valognes Stop CASTOR
http://valognesstopcastor.noblogs.org
28/4/2009 - Une militante antinucléaire française de 27 ans a stoppé un train transportant de l'uranium à Gronau, dans l'ouest de l'Allemagne, dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé la police régionale. Cécile Lecomte, connue des militants antinucléaires sous le pseudonyme de "l'écureuil farouche", est descendue en rappel d'un pont autoroutier forçant le convoi de 25 wagons en provenance d'un centre d'enrichissement d'uranium à s'arrêter, a précisé le porte-parole de la police de Münster. Des spécialistes de l'escalade ont dû intervenir pour déloger la Française qui avait déjà stoppé à deux reprises de tels convois sur le même parcours. Le train a pu reprendre sa route au bout d'une heure, officiellement vers la France, qui serait sa destination. Selon une association antinucléaire, le train est en fait à destination de la Russie.
La Voix du Nord, 22/3/2009:
Interrompus quelques mois, les convois de trains de déchets nucléaires ont repris... et traversent de nouveau, en pleine nuit, la commune de Fourmies. Que se passerait-il en cas d'accident ferroviaire ? A vrai dire, peu semblent savoir.
Soyons clairs. Il ne s'agit pas ici de faire le procès du nucléaire, principale filière génératrice d'électricité en France, mais, en ces temps où le principe de précaution est incontournable, de poser une question somme toute banale : que se passerait-il en cas d'accident ferroviaire ?
Car les écologistes de Sambre-Avesnois et leur porte-parole, Nasser Achour, l'ont remarqué. Alors que les convois de trains de déchets nucléaires semblaient s'être stoppés, ils ont bel et bien repris du service comme en témoigne celui du 8 novembre dernier. Un convoi pas anodin puisque, parti de La Hague le 7, il est arrivé au nord de l'Allemagne, à Gorleben, 48 heures plus tard. Il a emprunté la ligne « classique » qui transite par l'Avesnois et la gare de Fourmies. Il est passé vers 4 h 30 du matin en direction d'Hirson. Ce convoi était composé de 11 « castors » (des wagons) transportant... pas moins de 163 tonnes de déchets nucléaires ! Soit l'un des plus importants lancés sur les rails.
« 163 tonnes de déchets nucléaires, c'est l'équivalent de deux Tchernobyl "sur pattes", résume Jean-Yvon Landrac, du réseau "Sortir du nucléaire" en terme de radioactivité, c'est énorme. Ce sont des produits issus de la fission de l'uranium ». Et les « castors » ? « Ils sont blindés et prévus pour résister à une immersion de quelques heures sous l'eau ou 30 minutes à 700 degrés, précise encore M. Landrac. Il y a déjà eu des déraillements mais sans conséquences, pour l'instant. Ajoutons à cela que 300 wagons sortent et rentrent, chaque année, à La Hague, et, à raison d'un train moyen d'un à quatre "castors", on peut aisément imaginer l'importance du nombre de convois ferroviaires de ce type ».
Mesures d'urgence. S'il ne nous appartient pas de commenter les faits - c'est même interdit par la loi (sic !) - en revanche, on peut légitimement s'interroger pour rassurer la population : quelles seraient les mesures prises en cas d'accident ferroviaire d'un convoi de déchets nucléaires sur la commune ? Y a-t-il un plan d'urgence ? Si oui, quel est-il ? Réponse... Ces convois relevant du « secret défense », même les plus hautes autorités comme la préfecture ne sont pas toujours informées des dates et heures de passage du « périple ».
On apprend simplement qu'il existe un plan
départemental des risques majeurs avec une cellule ad hoc.
Au niveau local... certes, il y a bien, à Fourmies, un
édile chargé de la sécurité (Jacques
Derigny) mais ce dernier n'a reçu aucune instruction sur
le sujet, y compris sur une distribution de pilules d'iodes qui
serait recommandée. Quant à informer la population,
n'en parlons même pas... circulez, y'a rien à voir
!
4/3/2009 - Un important convoi terrestre de matière radioactive est arrivé mercredi vers 5H30 sous haute surveillance à Cherbourg, sur le quai où doit prochainement être chargé une cargaison de combustible MOX, mélange d'uranium et de plutonium. Selon Greenpeace, il s'agit d'une partie de la cargaison de MOX, combustible composé d'uranium, et de plutonium issu du retraitement de combustible nucléaire usagé, qu'Areva a confirmé préparer jeudi dernier, pour le Japon.
Le convoi est parti vers 3H30 de l'usine Areva de La Hague à 20 km de Cherbourg, selon l'organisation écologiste. Le convoi était constitué de cinq camions avec le symbole signalant de la matière radioactive, accompagnés de plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre, a constaté la journaliste. L'association pense qu'Areva va acheminer la deuxième partie de cette cargaison, record selon elle, dans la nuit de mercredi à jeudi, pour un chargement à bord de deux bateaux jeudi.
D'après Greenpeace, le Pacific Pintail et le Pacific Heron ont quitté vendredi de la semaine dernière leur port d'attache de Barrow in Furness au Royaume-Uni mais ne devraient arriver à Cherbourg que jeudi matin. Areva interrogé mardi par l'AFP a à nouveau refusé de préciser tout calendrier ou toute taille du convoi.
Mardi soir, une vingtaine de militants antinucléaires
avaient manifesté près d'un rond-point sur le trajet
supposé du convoi, non loin de ce quai. "En un peu
plus de deux mois, c'est 1,8 tonne de plutonium qui va traverser
la planète, quantité permettant de fabriquer 225
bombes nucléaires", affirme Greenpeace.
26/2/2009 - Areva a confirmé jeudi préparer le transport vers le Japon de combustible nucléaire MOX stocké sur son site de retraitement la Hague (Manche), un convoi d'importance record selon Greenpeace qui prévoit un départ du port normand au milieu de la semaine prochaine. "Nous confirmons la préparation d'un transport vers le Japon de combustible MOX", mélange de plutonium et d'uranium, issu du retraitement de combustible usé, a indiqué à l'AFP Christophe Neugnot, porte-parole de l'usine Areva de La Hague. Le porte-parole s'est refusé à tout commentaire sur la date du convoi, ni sur la quantité de matière transportée. Greenpeace de son côté a qualifié le convoi de "plus importante cargaison de matière fissible jamais transportée". L'association écologiste a affirmé que "1,8 tonne de plutonium pur (quantité permettant de fabriquer 225 bombes nucléaires)" allait ainsi transiter par mer vers le Japon. Mais selon une source proche de l'industrie nucléaire française, la cargaison ne peut être assimilée à du plutonium permettant de fabriquer des bombes. "Pour fabriquer une bombe" à partir du MOX, "il faudrait d'abord avoir une installation pour séparer le plutonium de l'uranium. Et encore il n'en résulterait que du plutonium de qualité civile et non pas militaire", a affirmé cette source. Selon Greenpeace, deux navires de la compagnie britannique Pacific Nuclear Transport limited (PNTL), le Pacific Pintail et le Pacific Heron doivent quitter leur port d'attache de Barrow in Furness au Royaume-Uni d'ici la fin de semaine et le Mox devrait être acheminé "dimanche ou lundi" de La Hague à Cherbourg (20 km). Le dernier convoi de MOX de La Hague vers le Japon date de janvier 2001.
Le Dauphiné Libéré, 13/11/2008:
Le 6 novembre dernier, les policiers allemands plaçaient « préventivement » une Savoyarde de 26 ans, Cécile Lecomte, en garde à vue. C'est que deux jours plus tard, un train transportant 123 tonnes de déchets radioactifs en provenance de La Hague arrivait à Gorleben, un lieu que les autorités allemandes voudraient transformer en site d'enfouissement des déchets nucléaires hautement radioactifs en profondeur.
Avec plusieurs milliers d'autres militants anti-nucléaires, elle prévoyait de passer à l'action pour s'y opposer. Suivie depuis plusieurs jours par des journalistes de France 4, Cécile est finalement restée trois jours en prison, car le juge la considérait comme « administrativement réfractaire ». Elle n'a donc pas pu grimper dans les arbres pour bloquer ce convoi atomique.
Une carrière de prof écourtée
En janvier dernier, elle faisait déjà la Une des
médias allemands pendant plusieurs jours. Son fait d'arme
? Sept heures durant, elle bloquait, seule, un train de déchets
d'uranium en se suspendant dans la cime d'un arbre le long de
la voie de chemin de fer, entre Gronau et Münster. «
Ils ont dû faire venir une unité spéciale
de la police fédérale en hélicoptère
pour me déloger et me mettre en garde-à-vue. Et
s'il y a un procès contre moi, ce sera l'occasion de mettre
les affaires sordides du nucléaire au grand jour ».
Ce sera donc un procès politique.
Elle n'en était pas à sa première action
outre Rhin depuis qu'elle a quitté Chambéry en 2001
et les bancs de l'université de Savoie. Mais c'est bien
en Savoie, qu'elle a découvert l'action directe non-violente,
avec l'association "Chiche ! ". À l'époque,
elle faisait des pique-niques contre la malbouffe, recouvrait
les panneaux de publicité, organisait des sit-in en solidarité
avec le peuple palestinien, participait à des manifestations
à vélo...
En Allemagne, Cécile a tout d'abord achevé ses études
pendant deux ans en Bavière, puis a embrassé une
carrière d'enseignante de français pour les étrangers.
En août 2007, elle décide de l'écourter pour
se consacrer totalement à des luttes sociales et environnementales,
« un choix de vie ». La suite, on la connaît.
Une militante super-active sponsorisée
Aujourd'hui, Cécile vit dans une roulotte près de
Lüneburg. Et depuis cet été, elle a rejoint
les rangs des "Bewegungsarbeiter", des militants super
actifs sponsorisés par une fondation allemande réunissant
de riches héritiers qui veulent changer la société
en soutenant les acteurs les plus virulents des mouvements sociaux.
« Actuellement, j'ai 50 Euros par mois. Cela me sert surtout
à boucher les trous, pour les frais d'avocat par exemple
».
C'est que cette Savoyarde de 26 ans va jusqu'au bout des choses.
Son credo, c'est la désobéissance civile. En septembre
dernier par exemple, elle a passé une journée en
prison pour avoir refusé de payer une amende symbolique
de 5 Euros à la suite d'une action anti-nucléaire
en 2006. « L'État voulait ainsi faire pression et
m'inciter à payer. Les policiers qui m'ont arrêtée
n'y croyaient pas et m'ont presque proposé de payer à
ma place. Mais j'aurais refusé ». Ces 24 heures de
prison ont été une nouvelle fois l'occasion de faire
parler de la lutte anti-nucléaire dans les médias
allemands... et "de la militante écologiste française"
comme on l'appelle là-bas.
REPÈRES DES PROJETS EUROPÉENS
Depuis 2006, Cécile anime une campagne européenne
"l'héritage nucléaire européen"
soutenue par le programme jeunesse de l'Union européenne
et portée par des associations allemandes, autrichiennes,
biélorusses, françaises... La dernière rencontre
a eu lieu à Bure sur le thème des déchets
radioactifs et était organisée par "Chiche
! ". L'objectif est de mettre en place une coordination internationale
anti-nucléaire.
9/11/2008 - Le train de déchets nucléaires allemands retraités en France, bloqué pendant près de douze heures par des opposants au nucléaire à la frontière franco-allemande, est reparti dimanche matin vers le centre de stockage allemand de Gorleben (nord), selon la police. Le convoi transportant 123 tonnes de déchets nucléaires est en route pour Würzburg (Bavière, sud) et devrait atteindre Lüneburg (Basse-Saxe, nord) dans l'après-midi, selon la radio publique allemande.
Le train avait été bloqué en gare de Lauterbourg (France) samedi dès le début de l'après-midi par trois militants écologistes allemands qui avaient coincé leurs bras dans un bloc de béton caché sous la voie ferrée près de Berg, près de la frontière franco-allemande. Les trois activistes, deux hommes et une femme, ont été délogés non sans mal par la police dans la soirée. "Cette action a été préparée, nous allons enquêter", a affirmé Jörg Zenner de la police allemande, sur la chaîne de télévision privée n-tv.
Samedi après-midi, plus de 14.000 personnes, selon la police et 16.000, selon les organisateurs, avaient protesté pacifiquement à Gorleben contre ce convoi de onze conteneurs parti vendredi de Valognes (France). Selon les organisateurs, la mobilisation côté allemand n'a jamais été aussi forte depuis 2001. Quelque 500 personnes ont participé à un sit-in dans la nuit de samedi à dimanche devant le centre de stockage allemand de Gorleben pour bloquer l'arrivée du convoi prévue initialement lundi.
Les antinucléaires comptaient poursuivre
leurs actions dimanche et lundi. Il s'agit du onzième convoi
de déchets radioactifs vitrifiés issus de centrales
allemandes et retraités à l'usine française
de La Hague,
dans la Manche.
8/11/2008 - Plus de 14.000 personnes ont manifesté samedi aux abords du centre de stockage allemand de Gorleben (nord), où un convoi de 123 tonnes de déchets nucléaires retraités en France est attendu lundi, a indiqué samedi la police.
Selon les organisateurs de la manifestation, ils étaient 16.000 personnes, contre environ 6.000 il y a deux ans lors du précédent transport de déchets nucléaires, à protester contre ce transfert, bloqué depuis plusieurs heures à la frontière franco-allemande par trois militants écologistes allemands.
Cette forte mobilisation pacifique avec plus de 350 tracteurs signalise la "renaissance du mouvement antinucléaire" en Allemagne, a déclaré Jochen Stay, porte-parole de l'association X-tausendmalquer à l'origine de la manifestation. Trois activistes allemands ont bloqué le parcours du convoi à la frontière franco-allemande, entre Lauterbourg (France) et Wörth (Allemagne) en s'enchaînant sur les rails, selon un porte-parole de la police. Toutes les mesures étaient mises en oeuvre pour libérer les voies afin de faire repartir le onzième convoi de onze conteneurs de déchets radioactifs vitrifiés issus de centrales allemandes et retraités à l'usine de d'Areva de la Hague, dans la Manche, a-t-il ajouté.
Parti vendredi de Valognes (France), le convoi est arrivé samedi après-midi à Lauterbourg, dernière gare française de son parcours, après avoir donné lieu à deux manifestations côté français, l'une en Lorraine, l'autre en Alsace. Environ 16.000 policiers allemands ont été mobilisés pour protéger le transport. Les vingt derniers kilomètres, de Dannenberg à Gorleben (à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Berlin) se feront par la route.
Ces transferts donnent lieu traditionnellement à des manifestations antinucléaires. En Allemagne, ces actions écologistes avaient toutefois perdu en intensité ces toutes dernières années. Un accord signé par le gouvernement précédent prévoit la mise à l'arrêt de toutes les centrales nucléaires d'ici 2020 mais cette sortie planifiée du nucléaire est critiquée par une partie de l'industrie et des conservateurs, au pouvoir dans la grande coalition actuelle avec les sociaux-démocrates.
8/11/2008 - Le train de déchets radioactifs vitrifiés parti vendredi de Valognes (Manche) pour Gorleben (Allemagne) a traversé samedi matin la Lorraine puis l'Alsace où deux manifestations ont eu lieu au passage du convoi, a constaté l'AFP.
Au passage à Réding (Moselle), une dizaine de manifestants de "Sortir du nucélaire" ont brandi des banderoles hostiles à l'énergie nucléaire au passage du convoi de 11 wagons, escorté par des policiers et survolé par un hélicoptère de la gendarmerie.
A Hoenheim, en banlieue de Strasbourg, une vingtaine de militants du réseau "Sortir du nucléaire" et des membres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) se sont baillonés au passage du convoi avant de se laisser tomber au sol, à côte d'un passage à niveau, pour symboliser "les milliers de victimes" de l'accident nucléaire de Tchernobyl.
Dauphiné libéré, 12/7/2008:
Alors que la polémique enfle après le rejet d'uranium, suite à l'incident survenu mardi sur le site nucléaire de Tricastin (Drôme), un nouveau convoi de déchets radioactifs a traversé la Savoie, mercredi soir. En provenance du centre de traitement de La Hague et à destination de l'Italie, il était composé d'un seul wagon, selon "Sortir du nucléaire 73". C'est qu'une fois traités à La Hague, les déchets radioactifs retournent en Italie.
« Le risque d'accident n'est jamais nul ! ». L'association dénonce une nouvelle fois la totale opacité de ces transports. « Ce sont des usagers de la SNCF qui nous ont contactés pour nous informer du passage du convoi vers 18 h 35 en gare de Chambéry » explique le porte-parole de "Sortir du nucléaire 73". Un train que des militants de l'association ont ensuite vu en gare de Modane, à 21 h 10 mercredi soir. "Sortir du nucléaire 73" rappelle que le risque d'accident n'est jamais nul.
« Pour preuve, le dernier convoi (ndlr
: celui qui a traversé la Savoie le 30 juin) est resté
bloqué en gare de Bayeux, pour cause de panne de machine
». Une information confirmée par Areva. L'association
anti-nucléaire estime qu'« une fois de plus, nous
avons la preuve de l'absence totale de transparence dans le domaine
du nucléaire » et constate qu'« aucune mesure
de protection d'urgence n'est mise en oeuvre pour la population
et l'environnement ».
1/7/2008 - Une
dizaine de militants antinucléaires ont été
placés en garde à vue mardi après avoir occupé
pendant quelques heures une voie ferrée près de
Bayeux (Calvados) pour bloquer un train transportant des combustibles
nucléaires italiens, a-t-on appris auprès de la
préfecture. Une quinzaine de militants du "Groupe
d'action non violent anti-nucléaire" (ganva) ont participé
à cette action, lors de laquelle quatre d'entre eux se
sont enchaînés à la voie ferrée pour
empêcher le convoi de passer et "dénoncer le
transport irresponsable de déchets nucléaires sur
des milliers de km", ont-ils indiqué. Les gendarmes
sont intervenus pour les déloger et une dizaine de militants
ont été placés en garde à vue pour
avoir occupé illégalement les voies, a indiqué
la préfecture. Le convoi visé par les militants,
un train de quatre wagons transportant 12 tonnes de combustibles
italiens qui doivent être retraités à l'usine
Areva de La Hague (Manche), a dû rester en gare de Bayeux
toute l'après-midi. Un porte-parole d'Areva a toutefois
affirmé à que cet arrêt n'était pas
dû à l'action des antinucléaires mais à
un "problème de locomotive". Le train est reparti
aussitôt après le déblocage des voies. L'action
des antinucléaires a perturbé le trafic ferroviaire
entre Caen et le Cotentin, retardant plusieurs trains Corail et
TER, selon la SNCF.
Ouest-France, 2/4/2008:
L'organisation écologiste profite
de l'attente pour émettre des doutes sur la sécurité
d'un tel transport, ainsi que sur la lutte contre l'EPR.
Greenpeace attend de pied ferme l'arrivée de l'Atlantic
Osprey, le ferry britannique qui doit transporter du plutonium
à destination de l'usine de retraitement de La Hague. L'un
de ses bateaux, le brise-glace Artic Sunrise, est amarré
dans le bassin du commerce depuis mardi matin. Il y restera jusqu'à
l'arrivée du plutonium, ainsi que ses 19 membres d'équipage
de 12 nationalités différentes. « Nous nous
opposerons à cette opération par les moyens les
plus adaptés, expliquait hier Yannick Rousselet. On ne
lâchera pas l'Atlantic Osprey. » L'organisation écologiste
met à profit l'attente, qui devrait durer encore quelques
jours, « pour poser le problème de la sécurité
d'un tel transport. Quand on a posé la question en Commission
spéciale permanente d'information de La Hague, tout le
monde s'est refilé la patate chaude. C'est fort de voir
que l'Autorité de sûreté nucléaire,
l'ASN, ne soit pas au courant de ce qui se passe. Quand on sait
que le bateau arrive dans le port de commerce, que les camions
passeront par la route de La Hague. » Yannick Rousselet
regrette le manque de transparence d'un tel transport. «
Personne ne nous dit quelle quantité est transportée,
ni pour quelle finalité. On ne demande pas de connaître
la date exacte. Mais au moins un ordre de grandeur de la quantité
concernée. » Un volume que Greenpeace évalue
à « 1,3 tonne, qui devrait arriver à Cherbourg
en quatre transports ». Greenpeace met aussi l'accent sur
sa lutte contre l'EPR. « Notre opposition à la construction
du réacteur EPR à Flamanville va se poursuivre.
La dernière lettre de l'ASN, qui parle de malfaçons,
est importante. On y parle de bétons coulés sur
des ferraillages non conformes. Ce qui a été trouvé
sur les premiers rapports des autorités lors de la construction
de l'EPR finlandais, qui a pris au moins deux ans de retard avant
le couplage sur le réseau. Et dont le surcoût est
de 1,4 à 1,7 milliard d'euros. »
Ouest-France, 7/3/2008:
Dans la nuit du 17 au 18 mars, un navire, spécialisé dans les matières radioactives, devrait débarquer du plutonium anglais destiné à la Hague. Selon Greenpeace, l'Atlantic-Osprey, un navire de l'armement anglais PNTL (spécialement conçu pour le transport de matières radioactives), accostera dans le port de Cherbourg pour y débarquer une cargaison radioactive. Elle prendra ensuite la route en direction de l'usine de retraitement de la Hague. « Nous dénonçons ce transport très dangereux et le secret qui l'entoure », déclare Yannick Rousselet, chargé de la campagne Énergie de Greenpeace France. Ce stock de plutonium - on parle de 1,2 tonne, alors que 8 kg suffisent à produire une bombe - correspondrait aux contrats signés par les Anglais avec les Suisses et les Allemands pour la fabrication de combustible Mox (Mélange d'uranium et de plutonium). Les Britanniques ne parvenant plus à fabriquer de Mox à Sellafield, ils ont sous-traité le contrat à Areva. Le groupe nucléaire français a alors utilisé son propre plutonium et récupérerait donc l'équivalent. Contactée, hier soir, la direction d'Areva s'est refusée à tout commentaire « pour des raisons de sécurité. »
Ouest-France, 28/3/2008:
Du plutonium provenant d'Angleterre arrivera prochainement à Cherbourg. Un transport hautement dangereux qui inquiète les associations de protection de l'environnement.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi qu'Areva, exploitant des usines de La Hague, ont confirmé hier, à Cherbourg, qu'un transport de plutonium devait arriver prochainement dans le port du Cotentin. L'information avait été révélée par l'association Greenpeace début mars. Cette matière hautement toxique [1/1 000 000 ème de gramme de plutonium inhalé suffit à provoquer un cancer et 8 kilos sont suffisant pour faire une bombe atomique de type Nagasaki] provient de l'usine de Sellafield, en Angleterre. Usine arrêtée depuis deux ans.
Thomas Houdré, nouveau chef de la division de Caen de l'ASN, confirme que les opérations se dérouleront en trois étapes. D'abord, l'acheminement par bateau sur la Manche, et l'entreposage « pour quelques semaines », des colis à la Hague. Seconde étape : le reconditionnement des étuis de plutonium, toujours dans La Hague, puis la réexpédition vers l'usine de fabrication de combustible Mox, dans le sud de la France. Officiellement, l'autorisation de ce transport a été délivrée le 1er février 2008.
Pour traverser la Manche, l'oxyde de plutonium sera conditionné selon les normes habituelles : une boîte, un étui, un conteneur interne et un conteneur externe. Le tout résiste à des chutes importantes et à une chaleur de 800°C. Cette matière « valorisable », qui n'est pas considérée comme un déchet par la réglementation, entrera dans la composition de combustible destiné aux centrales nucléaires de clients étrangers d'Areva. Les déchets ultimes, provenant de cette transformation, retourneront en Angleterre, comme l'exige la loi.
Cependant, aucune information n'a filtré sur la date de ce transport, sur les quantités et sur le montant du contrat. Plusieurs points inquiètent les associations de protection de l'environnement. Greenpeace s'étonne que le transport soit effectué à bord de « l'Atlantic Osprey, un vieux ferry de troisième main, à simple coque et simple motorisation ».
Transport sécurisé
Le porte-parole de l'organisation, Yannick Rousselet, s'étonne aussi que le « gendarme du nucléaire » ait donné son autorisation. « Deux inspections ont montré des problèmes de soudures sur des trappes, à l'usine de La Hague, pouvant avoir des conséquences sur le conditionnement de ces matières. » Réponse de l'ASN : « Pour nous, c'est réglé. Tout est conforme. »
Reste que ce transport, inhabituel, ne se fait
pas dans la plus grande transparence. Question de sécurité.
« C'est donc que la sécurité ne serait pas
parfaite ? » ironisent les associations. « Le nombre
de situations d'accident est extrêmement limité »,
rassure l'Autorité de sûreté nucléaire.
Un avis que ne partagent pas les associations : « Sur le
papier, c'est parfait, mais sur le terrain, c'est une autre paire
de manches. »
20/1/2008 - Taïwan envisage de transporter vers la France ses déchets nucléaires alors que ses deux sites de stockage arriveront à saturation d'ici à 2011, a rapporté dimanche la presse taïwanaise. La compagnie d'électricité publique taïwanaise Taiwan Power Company (Taipower) a demandé l'an passé aux autorités à pouvoir accroître ses capacités de stockage sur ses deux sites mais n'a pour le moment pas reçu l'autorisation, a indiqué le journal de Taïwan China Times. S'il était approuvé, ce projet d'extension des capacités de stockage pourrait déclencher une vague de protestation des mouvements environnementalistes, selon le journal. Comme solution, Taipower envisage de faire transporter en France ses déchets radioactifs. Le groupe nucléaire français Areva a déjà soumis une proposition à Taipower, toujours selon le journal. Taipower exploite trois centrales nucléaires, dont la première a été inaugurée en 1978 et en construit une quatrième. Taipower avait envisagé par le passé d'expédier ses déchets nucléaires vers la Corée du Nord mais avait dû faire machine arrière face à la réaction de la Corée du Sud et de mouvements antinucléaires.
17/01/2008 - Une opposante à l'énergie nucléaire a retardé de six heures un transport de matériel radioactif en s'accrochant à un arbre au-dessus des rails, a déclaré jeudi la police de Münster (ouest de l'Allemagne). La jeune femme de 26 ans s'était attachée mercredi à une hauteur de sept mètres à des branches au niveau de Metelen, en Rhénanie du Nord-Westphalie, contraignant le train à s'arrêter pendant plus de six heures. Des forces spéciales de la police sont finalement parvenues à déloger la militante, qui a été interrogée, selon un porte-parole des autorités. Le convoi en provenance de l'installation d'enrichissement de l'uranium de Gronau (ouest) a repris vers 01H00 GMT jeudi sa route en direction du port de Rotterdam aux Pays-Bas.
Journal de la Haute-Marne, 8/1/2008:
Des wagons transportant du combustible nucléaire usé en provenance d'Italie transiteraient par le départemenent en direction de La Hague. Le Cedra enquête sur ce sujet et s'inquiète.
Des trains comprenant des wagons chargés de combustible nucléaire usagé transiteraient par le département. Le Cedra en est convaincu. Le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs mène l'enquête depuis quelque mois. A la base, un décret paru au Journal officiel, en date du 10 mai 2007. Ce décret concerne un accord entre les Etats français et italien pour le traitement de quelque 235 tonnes de combustible usé transalpin. Areva, le géant français a en charge ce contrat pour un traitement du combustible à I'usine de La Hague. Il concerne 220 tonnes de combustibles à l'oxyde d'uranium et de 15 tonnes de combustibles MOX (oxyde mixte d'uranium et de plutonium).
Le décret ne fait pas référence au mode de transport du combustible usé de I'ltalie vers la France. Mais pour le Cedra, il ne fait aucun doute que le choix du fer a été retenu comme c'est d'ailleurs le cas en présence de ce type de matière radioactive. Généralement, des wagons spéciaux, appelés des "castors", sont affrétés. Des wagons très particuliers, facilement reconnaissables par leur blindage pour contenir le rayonnement des matières transportées.
Pas de trains spéciaux
Par ailleurs, le Cedra croit savoir qu'un train devait passer par Chalindrey autour du 19 décembre. La "planque" n'a rien donné.
En revanche, il est certain que des wagons "castors" traversent bien le département. Un élément confirmé par la préfecture que nous avons joint. Celle-ci est avertie à chaque passage de ces trains un peu spéciaux. En revanche, aucune information, pour raison de sécurité, sur la fréquence de ces trains.
Les syndicats de cheminots de Chalindrey confirment une ligne régulière en provenance d'ltalie dans la nuit des lundis passant par Chalindrey. "Ce qui nous étonne, c'est qu'il ne s'agit pas de trains spéciaux. En fait, des wagons castors sont inclus dans des trains de lignes régulières", indique Michel Marie, porte-parole du Cedra. D'autre part, les 235 tonnes concernées par le traitement à La Hague seront acheminées dans le temps. "Chaque wagon ne peut contenir plus de 7 tonnes. Mais dans Ie cas présent je suis persuadé que c'est moins car il faudrait une carapace de protection importante pour limiter les rayonnements", affirme Michel Marie.
Beaucoup de questions peu de réponses
Le Cedra est inquiet de la situation. Une inquiétude due en grande partie à I'opacité du dossier, comme c'est souvent le cas en matière nucléaire. Un courrier a été adressé au préfet en date du 13 décembre où le Cedra pose plusieurs questions dont celles-ci : "Pouvez-vous nous assurer que toutes les popuIations riveraines du département ont bien été informées des dangers qu'elles encouraient, tant au passage de ce convoi qu'en situation accidentelle. Nous attester que Ie personnel cheminot et les voyageurs SNCF seront tenus éloignés des wagons et des nocives émanations de leurs conteneurs". Pour ce qui est du personnel SNCF, aucune information n'a filtré. "Nous n'en savons rien. Mais tant que l'on ne manoeuvre pas ces trains, je pense qu'il n'y a pas de risque. Ils ne font que passer", indique Michel Blanchon de la CGT cheminot à Chalindrey.
Concernant Ia sécurité, comme tous les départements, la Haute-Marne possède un dossier départemental des risques majeurs. S'il y est question de nucléaire lié à la Base aérienne 113 de Saint-Dizier aucune ligne en revanche sur le passage de ces trains" atomiques". Ce dossier, qui commente les mesures à prendre en cas de problème, exclut donc le risque d'un déraillement par exemple. A croire qu'en ne faisant pas figurer ce risque on souhaite occulter ce qui semble une réalité: des wagons chargés de matière nucléaire transitent par le département dans le plus grand secret.
CAEN (21/11/06) -
Un convoi de deux tonnes de MOX (Mixed Oxide), combustible au
plutonium, est arrivé dans la nuit de lundi à mardi,
dans le port de Cherbourg (Manche), en provenance de Sellafield
(Grande-Bretagne) et à destination de la Suisse, a-t-on
appris mardi matin auprès de Paul Harding, directeur de
communication pour British Nuclear Group France.
Selon Yannick Rousselet, chargé de mission pour les questions
nucléaires à Greenpeace France, le MOX est attendu
à la centrale nucléaire de Beznau, au nord de Zurich
en Suisse, où il sera acheminé par la route.
Le chargement est arrivé dans la nuit de lundi à
mardi à Cherbourg aux alentours de 0h45, sous très
haute protection policière et militaire. Ces transports
sont couverts par le secret défense. Toujours d'après
Yannick Rousselet, le convoi transportant le MOX a quitté
Cherbourg aux alentours de 5h10. Quatre militants de Greenpeace ont assisté au départ
de façon pacifique.
Quatre assemblages de 500 kilos chacun étaient chargés
dans un poids lourd, qui se trouvait lui-même sur l'Atlantic
Osprey, un navire spécifiquement conçu pour le transport
de matières nucléaires.
13/11/2006 - Un
convoi de 175 tonnes de déchets nucléaires allemands,
retraités en France, parti vendredi du site français
de La Hague, est arrivé lundi au centre de stockage allemand
de Gorleben, sa destination finale, malgré plusieurs actions
pacifiques de milliers d'environnementalistes.
Après 58 heures de route, les 12 conteneurs de déchets
vitrifiés, issus de centrales nucléaires allemandes
et retraités en Normandie (ouest de la France), sont arrivés
vers 06h00 locales (05h00 GMT) au centre de stockage situé
près de l'Elbe (nord), ont indiqué la police et
les mouvements écologistes.
Les militants antinucléaires ont particulièrement
ralenti le train sur les 50 derniers kilomètres du trajet,
notamment en s'enchaînant à un câble tendu
entre deux arbres de part et d'autre de la voie ferrée.
Ces convois destinés à ramener en Allemagne les
déchets nucléaires allemands, une fois retraités
en France, donnent lieu traditionnellement à des manifestations
antinucléaires. Pendant un de ces convois, en novembre
2004, un militant antinucléaire français avait été
tué en voulant bloquer le train près de Nancy (est
de la France).
Paris-Nomandie, 13 novembre 2006:
12/11/2006 -
Des centaines de sympathisants écologistes bloquaient dimanche
à Dannenberg, dans le nord de l'Allemagne, le trajet prévu
d'un convoi de 175 tonnes de déchets nucléaires
parti du site français de La Hague, à une vingtaine
de kilomètres de sa destination finale, ont indiqué
les autorités.
Les manifestants - l'association antinucléaire "X-tausendmal
quer" parlant d'un millier de personnes - étaient
rassemblés sur la route, là où doit passer
le convoi dit "Castor" quand il aura été
déchargé du train pour être acheminé
à Gorleben, sa destination. Le convoi était attendu
dans le cours de l'après-midi à Dannenberg. "Malgré
le grand déploiement policier, nous avons une nouvelle
fois réussi à gagner la rue", s'est félicité
Jochen Stay, porte-parole de "X-tausendmal quer".
La police a par ailleurs dû déloger 200 personnes
qui avaient occupé les rails à Hitzacker, à
quelques kilomètres de Dannenberg.
Dans la matinée, les forces de l'ordre allemandes avaient
tiré un bilan positif de leur intervention, affirmant que
seules de "petites actions" avaient émaillé
le parcours du convoi qui avaient "pu être maîtrisées
sans difficultés".
Parti vendredi soir du département de la Manche, dans le
nord-ouest de la France, le convoi n'était pas attendu
avant dimanche soir ou lundi matin à Gorleben, où
sont déjà entreposés 68 conteneurs du même
type.
Dans la journée de samedi, de 3.000 à 6.000 militants
écologistes, selon la police et les organisateurs, ont
manifesté à Gorleben, pour réclamer la fin
de ce genre de transports et la fermeture du centre de stockage.
11 novembre 2006:
Communiqué de ARBRE et Sortir du nucléaire 76
Des membres des associations de l'ARBRE (Association
Rurale Brayonne pour le Respect de l'Evironnement) et SDN76, ont
perturbé la bonne marche du convoi de déchets nucléaires
dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 novembre 2006.
Malgré la présence de 80 CRS et des forces de l'ordre
positionnées le long du trajet, ils ont pu immobiliser
le convoi pendant plus de 2 heures sans aucune violence ni dégradation.
Quelle pourrait être la situation face à une organisation
déterminée à nuire à l'intégrité
du convoi et de son personnel ?
Ce petit évènement met en lumière la vulnérabilité
des transports de déchets nucléaires, par exemple par
voie ferroviaire, au même titre que l'ensemble de l'industrie
nucléaire.
CAEN (11 novembre 2006) - Le convoi transportant des déchets nucléaires
vitrifiés, parti vendredi soir du terminal ferroviaire
de la COGEMA à Valognes pour Gorleben en Allemagne, a été
brièvement retardé par plusieurs manifestations
dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès
du réseau Sortir du nucléaire.
Le train, escorté par 80 CRS et composé de 12 conteneurs
"castors", a d'abord été stoppé
aux alentours de 0h30, à quelques kilomètres avant
son entrée en gare de Serqueux (Seine-Maritime), selon
David Lamy, un militant du groupe d'action non violente contre
le nucléaire.
En pleine forêt, une dizaine de militants avaient installé
des mannequins de paille sur les voies, et érigé
une banderole en papier. Le convoi a pu repartir, mais avec près
de 2 heures de retard sur l'horaire prévu. Cinq militants
du groupe d'action non violente contre le nucléaire ont
été arrêtés par les gendarmes.
Selon le porte-parole de la police nationale Patrick Hamon, le
convoi a ensuite été retardé par deux autres
actions, des manifestants ayant jeté des filets sur la
voie. Le train accusait encore 1h30 de retard à la mi-journée
et devait atteindre la frontière allemande vers 16h.
Il était prévu que le convoi transportant des déchets
nucléaires vitrifiés arrive en gare de Dannenberg
(Allemagne) en milieu d'après-midi.
10/11/2006 -
Un convoi ferroviaire de déchets nucléaires, parti
vendredi soir de la Manche en direction du nord de l'Allemagne,
était à l'arrêt en pleine voie en Seine Maritime
dans la nuit de vendredi à samedi en raison de la présence
d'une dizaine de militants antinucléaires à proximité
des voies, a constaté un photographe de l'AFP.
"Le train est à l'arrêt peu avant la gare de
Serqueux (Seine-maritime) depuis 01H30 du matin en raison de la
présence de personnes à proximité des voies",
a confirmé une porte-parole de la SNCF, qui a ajouté
qu'aucune autre circulation de train n'était perturbé.
Avant même son départ, des échauffourées
ont eu lieu en Allemagne entre la police et des manifestants antinucléaires,
qui ont fait quatre blessés en Basse-Saxe, dans la nuit
de jeudi à vendredi. Quelque 10.000 policiers seront mobilisés
en Allemagne pour empêcher les militants écologistes
de bloquer le convoi.
10/11/2006 -
Le convoi ferroviaire transportant 175 tonnes de déchets
nucléaires de La Hague (Manche) vers le centre de stockage
de Gorleben (nord de l'Allemagne) a passé samedi vers 17HOO
la frontière à Lauterbourg (Bas-Rhin), a-t-on appris
auprès de la préfecture du Bas-Rhin.
Samedi, lorsque le train est passé à Hoenheim, près
de Strasbourg, une vingtaine de manifestants antinucléaires
ont déposé des roses sur un passage à niveau
"pour toutes les victimes du nucléaire militaire et
civil" et pour leur camarade tragiquement décédé
en novembre 2004.
Les forces de police mobilisées sur le parcours du train
ne sont pas intervenues.
Le convoi, qui a quitté peu avant 17HOO Lauterbourg pour
la ville allemande voisine de Wörth, a été
pris en charge par des policiers allemands, le transport de ces
déchets étant également contesté par
les antinucléaires outre-Rhin.
10/11/2006 - Le
trajet du convoi ferroviaire de déchets nucléaires,
parti vendredi soir de la Manche en direction du nord de l'Allemagne,
a été dévié samedi pour passer par
Metz plutôt que par Nancy, selon le réseau "Sortir
du nucléaire".
La préfecture de Meurthe-et-Moselle n'a pas souhaité
commenter l'itinéraire du convoi qui transporte 175 tonnes
de déchets nucléaires vitrifiés du centre
de retraitement d'Areva NC (anciennement Cogema) à La Hague
pour les entreposer au centre de stockage de Gorleben, dans le
nord de l'Allemagne.
D'après les opposants à ce type de transport, les
organisateurs du convoi ont souhaité éviter Nancy
où une trentaine de manifestants ont brièvement
déposé un cercueil sur un pont enjambant la gare.
Le convoi, estimaient-ils, a également évité
Avricourt (Meurthe-et-Moselle) où un antinucléaire
de 22 ans, Sébastien
Briat, qui s'était attaché à la voie
ferrée, est décédé le 7 novembre 2004
après avoir été heurté par un train
de déchets radioactifs.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la convoi avait dû
s'arrêter peu avant la gare de Sequeux (Seine-Maritime),
en raison de la présence d'une dizaine de militants antinucléaires
à proximité des voies.
Cet incident, un changement de motrice à Conflans-Jarny
(Meurthe-et-Moselle) en début d'après-midi et le
changement d'itinéraire ont occasionné un retard
d'environ trois heures sur l'horaire initial qui prévoyait
que le train quitte le territoire français vers 16 heures
à Lauterbourg (Bas-Rhin) pour entrer en Allemagne.
10/11/2006 - Un
convoi ferroviaire de 175 tonnes de déchets nucléaires
vitrifiés a quitté Valognes (Manche) vendredi soir
en direction de Gorleben (nord de l'Allemagne), a annoncé
l'entreprise française qui a retraité les déchets,
Areva NC (anciennement Cogema).
Les 336 containers de déchets vitrifiés, venant
du centre de retraitement de La Hague à 35 km de Valognes,
seront entreposés en surface au centre de stockage à
Gorleben, a-t-on expliqué.
"Le convoi est parti à 19H05", a indiqué
un porte-parole de l'entreprise.
"Il s'agit du 9e convoi de déchets vitrifiés
envoyés en Allemagne depuis 1996", a-t-il ajouté
soulignant qu'il restait encore "trois convois de déchets
traités à réexpédier d'ici 2010 en
Allemagne".
"Entre 1973 et 2005, nous avons reçu 5.465 tonnes
de combustible nucléaire usé en provenance d'Allemagne
et il nous en reste 30% à traiter", a-t-il précisé.
Les associations antinucléaires entendent protester de
manière pacifique contre le passage du convoi à
Darnétal, à côté de Rouen (Saine-Maritime)
et à Nancy (Lorraine).
Les militants écologistes ont déjà mené
des actions en Allemagne pour perturber son passage. Des échauffourées
ont eu lieu entre la police et des manifestants anti-nucléaire
qui ont fait quatre blessés en Basse-Saxe (nord de l'Allemagne)
dans la nuit de jeudi à vendredi.
Quelque 10.000 policiers seront mobilisés samedi pour empêcher
les antinucléaires de bloquer le convoi.
Lors du septième convoi de ce type vers l'Allemagne, en
novembre 2004, un
militant antinucléaire français avait été
tué en voulant bloquer le train près de Nancy
(est).
Areva, premier groupe mondial de nucléaire civil, est issu
du rapprochement en 2001 de CEA Industrie, Cogema et Framatome.
Le premier de ces convois date de 1996. Interrompus en 1998 à
la suite d'un scandale de contamination à la surface
des conteneurs, les convois avaient repris en 2001.
1/9/2006 - Un wagon transportant des déchets nucléaires a quitté la voie lors d'une manoeuvre en gare de La-Ferté-Saint-Aubin (Loiret) et restera immobilisé jusqu'à mardi, a-t-on appris vendredi auprès d'EDF, qui souligne l'absence de danger pour les populations ou l'environnement.
L'incident s'est produit mercredi soir dans l'enceinte du terminal ferroviaire EDF à La Ferté. Deux roues du wagon ont quitté la voie à la suite d'un écartement des rails provoqué par une traverse défectueuse, a précisé EDF dans un communiqué.
Le conteneur qui renferme du combustible usé nucléaire n'a pas été endommagé et les pompiers envoyés sur place ont "confirmé l'absence de dommages sur le chargement et sur le wagon", a précisé la préfecture du Loiret.
Le chargement, enfermé dans un conteneur spécifique, a été transféré vendredi sur un nouveau wagon stationné sur une autre voie mais la SNCF ne pourra assurer son transport que mardi. D'ici là, il restera immobilisé dans le terminal, sous la surveillance de vigiles.
Le combustible usé avait été
transporté par la route depuis la centrale nucléaire
de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) jusqu'à la gare
de La Ferté, puis chargé sur un wagon pour rejoindre
un train de fret SNCF qui devait l'acheminer vers le centre de
retraitement de La Hague, via le terminal ferroviaire d'Areva
à Valognes (Manche).
Samedi 24 juin 2006:
Tchernoblaye (association membre du Réseau "Sortir
du nucléaire)
La réunion de la Commisson locale
d' "information" mystérieusement annulée
!
L'association Tchernoblaye s'est adressée en début
de semaine à M le Président de la CLIN (Commission
local d'information auprès de la centrale nucléaire
du Blayais) afin qu'EDF et la Drire soient interrogés
le 22 juin, en réunion de la CLIN, sur la question des
trains nucléaires : passent-ils oui ou non encore à
Bordeaux ?
L'association Tchernoblaye a été désolée
d'apprendre que la réunion de la CLIN avait été
subitement annulée. Une fois de plus, et malgré
le vote en trompe l'oeil d'une loi dite de "Transparence"
par les parlementaires, l'industrie nucléaire fonctionne
dans la plus grande opacité, et les organismes de relais
(de l'information vers les citoyens) sont défaillants.
Dès ce lundi, Tchernoblaye s'adressera aux différents
oarganismes (EDF, Drire, Préfecture, Mairie de Bordeaux)
pour tenter d'obtenir cette information qui concerne tous les
citoyens et qui fait hélas cruellement défaut.
Rappel : selon certaines informations, du fait des nombreuses
actions de protestations menées par Tchernoblaye, les trains
nucléaires (transportant les déchets radioactifs
provenant de la centrale nucléaire du Blayais) ne passeraient
plus par Bordeaux.
Pour autant, Tchernoblaye continue à revendiquer l'interdiction
totale des transports nucléaires et la sortie du nucléaire
la plus rapide possible, avant que le pire ne se produise.
Rappel :
Le mercredi 21 juin 2006
Association Tchernoblaye
c/° cinéma Utopia
5 pl Camille Jullian
33000 Bordeaux
à M Maugein, Président délégué de la Commission locale d'information
Objet : Trains nucléaires
Bureau de la CLI le 22 juin 2006
Monsieur le Président,
Selon certaines sources, il semblerait que les "trains nucléaires",
qui transportent les déchets radioactifs produits à
la centrale nucléaire du Blayais, ne traversent plus l'agglomération
bordelaise.
Si elle se confirme, nous ne pouvons qu'approuver cette mesure
: vous savez que nous avons mené de nombreuses initiatives
pour dénoncer la mise en danger parfaitement inutile des
800 000 habitants de l'agglomération.
En effet, alors qu'ils sont expédiés dans le Nord-Ouest
de la France (au centre nucléaire de La Hague), les déchets
radioactifs du Blayais ont, depuis des années, commencé
par "descendre" jusqu'à Bordeaux avant de repartir
vers le nord !
Tchernoblaye reste bien entendu opposée au principe
même des transports de déchets radioactifs. Mais,
dans la mesure où de tels transports sont imposés
par les autorités (appuyées par les forces de police),
c'est bien la moindre des choses de ne pas les faire traverser
inutilement Bordeaux et son agglomération.
Nous vous demandons donc de bien vouloir obtenir d'EDF et/ou
de la Drire des informations sur ce dossier lors de la réunion
du bureau de la CLI qui doit avoir lieu le 22 juin 2006.
En vous remerciant par avance
Pour l'association Tchernoblaye
Stéphane Lhomme
CHERBOURG (25 avril 2006) - Une vingtaine de militants anti-nucléaires
ont tenté envain de s'opposer au passage d'un camion transportant
une matière radioactive, mardi peu avant 5h du matin à
Cherbourg.
Selon Yannick Rousselet, chargé de campagne Energie pour
Greenpeace France, il s'agit d'un "transport ultra-secret,
classé confidentiel défense de Mox", un mélange d'uranium et
de plutonium servant de combustible civil, "programmé
par une filiale d'Areva, à destination de la centrale nucléaire
de Beznau en Suisse".
Au passage du camion blanc marqué du symbole de la radioactivité,
encadrés par les CRS, les militants de Greenpeace, du réseau
"Sortir du Nucléaire", et de la LCR se sont positionnés
de chaque côté de la route. Vêtus de dossards
jaunes portant l'inscription "inspection citoyenne",
au son d'une sirène diffusée par haut-parleur, ils
ont tendu à bout de bras des fusées de détresse,
produisant une épaisse fumée blanche. Ils se sont
ensuite dispersés dans le calme.
Le camion est arrivé à bord d'un navire en provenance
de Grande-Bretagne, l'"Atlantic Osprey", entré
dans le port de commerce de Cherbourg mardi vers 1h du matin.
Il a ensuite quitté Cherbourg en direction de Caen, accompagné
par une importante escorte de forces de l'ordre.
Greenpeace dénonce le "manque de transparence"
en matière de nucléaire, 20 ans après la
catastrophe de Tchernobyl, survenue le 26 avril 1986. "Aujourd'hui
il n'y a pas de solution par rapport à la sécurité
de ces transports", a déclaré Yannick Rousselet.
"Ce type de politique du secret ne fonctionne absolument
pas puisque nous avions identifié le parcours du camion
depuis longtemps, ce qui veut dire que n'importe quel groupe terroriste
pourrait en faire autant".
Midi libre, 3/2/2006:
Le Grâce est un bateau banal. Trop. Petit.
Trop. Il est en parfait état. C'est l'une des multiples
exigences, draconiennes, imposées par les pouvoirs publics
pour des transits très spéciaux de « matières
sensibles ou dangereuses ».
A l'image de cette cargaison d'uranium qui a été
embarquée, depuis le port de Sète, il y a 48 heures,
sous haute protection et dans le secret le plus absolu. Faut dire
qu'il est estampillé « Secret Défense ».
Rien que ça.
Battant pavillon d'Afrique du Sud, le Grâce est un cargo
affrété par une compagnie allemande. Selon certaines
sources, la bien nommée s'appelle "Nuclear Cargo +
Service".
Mercredi, le cargo rouge et noir a repris la mer. Calmement. Comme
prévu. Une fois son chargement embarqué. Oh, il
n'a fallu que quelques minutes pour que ses cales accueillent
quatre conteneurs immaculés de « type flactrack ».
Des "boîtes" imposantes pour protéger cet
uranium 235 qui est une matière hautement radioactive,
pouvant trouver entre autres, des applications dans l'armée.
« Ce cargo a accosté au fond du port et manutentionnaires
et grutier n'ont été mis au courant que très
tard. Pour ainsi dire, on est plongés dans l'ignorance
jusqu'à ce qu'on voie, parfois, un logo du style "Danger
de radiation"», dit un employé du port. Sécurité
oblige.
Le sujet est sensible. Difficile de faire parler la société
de manutention, par exemple, dont le patron renvoie sur les pouvoirs
publics. « On ne peut pas causer de ce sujet », dit-il.
Selon plusieurs sources, le Grâce a débarqué
sa cargaison radioactive il y a une quinzaine de jours. Cet uranium
- dont on ne connaît ni l'origine ni le volume - aurait
été emmené dans une usine spéciale,
à Romans-sur-Isère. A-t-il subi un traitement ?
Mystère, ne fois de plus. En tout cas, dans cette commune
se trouve une usine de fabrication de combustible nucléaire
de la firme Areva.
Au final, cet uranium est revenu par camions à Sète,
où il a été réembarqué sur
le Grâce pour une destination inconnue. Déchargement
et chargement ont été effectués par quatre
camions banalisés. Les horaires et les itinéraires
allers et retours ont été strictement calculés
et gardés secrets. En fonction des risques, forcément
multiples.
Le chargement a même été surveillé
par satellites. Sur place, l'embarquement s'est donc fait sous
haute protection, même si aucun policier en tenu n'a intégré
le dispositif. Ce genre d'opération répond à
des règles strictes et des normes, y compris européennes,
sévères. Les sociétés doivent être
certifiées, les salariés intervenants aussi. Et
tous les matériels, grues, portiques, etc., sont scrupuleusement
testés et expertisés.
Côté procédures, il y a « un règlement
national et un règlement local à respecter »,
dit Philippe Friboulet, capitaine du port qui confirme que tout
est « contrôlé de A jusqu'à Z ».
Olivier SCHLAMA
Rectificatif à l'article du 21-11-05 de l'EST Républicain
CACENDR / 5 rue du 15 septembre / 54 320 MAXEVILLE
Collectif d'Actions Contre l'ENfouissement des Déchets
Radioactifs
Bure Zone Libre / 2 rue de l'église / 55 290 BURE
La maison de résistance à la poubelle nucléaire
Nous vous remercions d'avoir publié un article sur l'action des opposants au train nucléaire qui est passé dimanche dernier à Nancy, et nous tenons à préciser que Sébastien Briat, 23 ans, n'a pas été « écrasé par le même train alors qu'il s'était enchaîné sur les voies»
Le communiqué de ses amis, envoyé l'année dernière à la presse insistait sur le fait que Sébastien n'a jamais été enchaîné aux rails et qu'il a été happé par le train qui roulait à une vitesse excessive alors qu'il tentait de s'en éloigner.
Par contre vous avez fort justement noté que ce train fendait le brouillard ; la visibilité étant extrêmement réduite ce matin là, le train aurait du réduire sa vitesse par simple mesure de sécurité. Nous avons observé de notre côté qu'aucun hélicoptère ne précédait le convoi et que le train avançait quasiment en aveugle tout en maintenant une vitesse élevée. Nous constatons une fois de plus que les préfets des départements concernés ne prennent pas les mesures de protection qui s'imposent, même après l'accident de l'année dernière.
Quelle assurance ont-ils que ces trains sont à l'abri d'un acte terroriste ? Le secret défense qui couvre actuellement ces transports couvrirait-il également les conséquences d'un accident ?
Les opposants ont prouvé par deux fois ce dimanche qu'il était possible soit de jeter, soit de déposer un objet sur les rails avant le passage du train et ce malgré le plan Vigipirate rouge. C'est un bien piètre dispositif de surveillance qui permet à des amateurs de se jouer ainsi d'un déploiement policier digne d'une parade. N'attendons pas la catastrophe ! Le secret défense ne nous protège que de la transparence.
Arrêtons le trafic de déchets nucléaires !
Contacts presse : Bure Zone Libre : 06 33 79 05 91 et Cacendr : 06 71 99 07 41
21/11/2005 - Un militant antinucléaire français a été blessé par la police allemande alors qu'il manifestait contre le passage d'un convoi de déchets nucléaires à destination de Gorleben (nord de l'Allemagne), a-t-on appris auprès d'une association écologiste organisatrice des manifestations. Selon le porte-parole d'une association d'habitants de la région, qui milite pour l'arrêt de ces transports, le militant français a été hospitalisé à l'hôpital de Lunebourg (nord), d'où il est sorti dans l'après-midi. Le militant, membre d'une association antinucléaire franco-allemande, a été frappé à la tête par les policiers alors qu'il tentait de s'enchaîner aux rails de la voie ferrée menant à Dannenberg, où le convoi de 12 conteneurs devait être transbordé sur des poids-lourds, a indiqué un photographe indépendant présent lors de l'épisode.
Le Monde, 21/11/05:
Un nouveau convoi de déchets hautement radioactifs a
quitté la France pour l'Allemagne
"... Le groupe Areva, qui, en France, gère le cycle
du combustible, s'est refusé à donner des détails
sur ce transport de déchets, arguant "des règles
de communication fixées par le haut fonctionnaire de défense".
Pourtant, celui-ci, Didier
Lallemand, précise que "le secret-défense
ne s'applique pas au transport de déchets nucléaires". "Je ne diffuse pas, concède-t-il,
les horaires du train, mais rien ne s'oppose à ce que
d'autres le fassent."..."
Est Républicain, 21/11/05:
NANCY. - Secret défense d'un côté, action clandestine de l'autre. Le brouillard qui recouvrait l'agglomération nancéienne, hier matin, semblait tout exprès tombé pour le passage du train de déchets radioactifs parti de La Hague, samedi, à 17 h 20, à destination de Gorleben, en Allemagne.
Les relations entre les représentants des services de l'Etat et les militants antinucléaires étaient également de saison : glaciales. Il faut dire que ce convoi affrété par la Cogema passait par la Lorraine presque un an jour pour jour après le décès d'un jeune militant antinucléaire meusien, Sébastien Briat, 23 ans, écrasé par le même train alors qu'il s'était enchaîné sur les voies, à Avricourt, dans le Lunévillois.
Hier matin, à Maxéville, quelques kilomètres avant la gare de Nancy, malgré un dispositif de sécurité important et un plan Vigipirate rouge, des anonymes ont pu déposer sur la voie ferrée un colis enveloppé de papier cadeau doré. Le train a évité l'obstacle parce qu'il roulait à très faible vitesse. Il venait en effet de repartir !
Il était 8 h. Des bruits de pétards avaient provoqué un arrêt immédiat. Les CRS présents en tête et en queue de convoi se sont déployés en protection, aux fins de vérifications de sécurité. Ils ont interpellé deux individus debout en bordure de voies. L'un des deux a reconnu être l'auteur du jet de pétards. Les jeunes gens ont été invités à se rendre au commissariat de Nancy.
Le convoi a aussitôt redémarré. « Plusieurs centaines de mètres plus loin, les CRS sur le train, en liaison avec la police de Nancy, ont signalé un colis sur la voie, et le train s'est arrêté », indiquait-on, hier, en préfecture de Nancy.
Le colis suspect poussé avec le pied
Cette seconde immobilisation du convoi nucléaire de 410 m de long a duré davantage de temps : cinq minutes. Un CRS a poussé avec son pied le colis suspect. Le paquet, de modeste dimension, n'a heureusement pas explosé. A l'intérieur : un gros réveil matin muni d'oreilles dorées en guise de carillons. Ainsi qu'un message dactylographié : « Population, réveillez-vous ! »
Les deux jeunes gens interpellés plus haut se sont rendus par leurs propres moyens au commissariat. Ils ont nié avoir déposé le colis. Le train nucléaire a finalement atteint la gare de Nancy à 8 h 09. Il ne s'est évidemment pas arrêté, filant vers l'Allemagne dans un concert de morceaux de bois sur les rambardes du pont Foch, où une cinquantaine de militants antinucléaires manifestaient leur opposition au transport de déchets radioactifs.
« Les maires des communes traversées devraient avoir conscience du danger ! Un imbécile, un individu mal intentionné, un petit avion s'écrasant sur le train, pourraient provoquer une catastrophe nucléaire », dénonçait Philippe Leclerc, adjoint au maire de Tomblaine et conseiller régional Vert.
Une vingtaine de militants d'associations antinucléaires ont dévoilé une plaque en mémoire de Sébastien Briat au passage du convoi. Ils se sont ensuite rendus sur les lieux du drame, à Avricourt, pour accrocher dans un pin, en bordure de voies, le morceau de mirabellier où sont gravés : « Sébastien, ce train qui a brisé ta vie ne brisera pas nos volontés. »
Vers midi, le convoi a finalement passé la frontière à la hauteur de Lauterbourg, avant d'être à nouveau bloqué près d'une heure trente à Bietingheim-Bissingen. Hier en soirée, le mouvement de protestation des antinucléaires allemands se durcissait.
20/11/2005 - Des
militants écologistes ont temporairement bloqué
dimanche un convoi ferroviaire transportant des déchets
nucléaires provenant de l'usine de retraitement française
de La Hague et à destination d'un centre de stockage dans
le nord de l'Allemagne, apprend-on auprès de la police.
Le train doit arriver lundi à
Gorleben, où son chargement, des déchets nucléaires
enfermés dans des conteneurs de verre, doit être
provisoirement stocké.
Plusieurs milliers de militants anti-nucléaires se sont
rassemblés à Gorleben pour perturber la marche du
convoi, accompagné côté allemand par quelque
15.000 policiers.
A Gusborn, près de Gorleben, plusieurs centaines de manifestants
ont rejoint 150 agriculteurs qui ont bloqué avec des tracteurs
une rue menant au centre de stockage, dont les manifestants craignent
qu'elle ne contienne des déchets nucléaires de manière
permanente.
Ils craignent également que la présence de ces déchets
n'entraîne une pollution de l'eau.
Auparavant, un millier de personnes avaient pris part à
Gusborn à une manifestation anti-nucléaire.
Par le passé, les manifestations contre les convois nucléaires
ont parfois donné lieu à des confrontations violentes
avec les forces de l'ordre. En 2002, des militants ont retardé
le passage d'un train en incendiant des pneus sur les rails et
en s'y enchaînant.
20/11/2005 - Plus
de 3 000 manifestants ont protesté samedi à
Hitzacker (nord de l'Allemagne) contre un transport attendu de
déchets nucléaires en provenance de France vers
le centre de stockage de Gorleben (nord), selon la police locale.
Environ 3 100 manifestants, selon la police, et 4 000
selon les organisateurs ont demandé à cette occasion
l'arrêt des transports de déchets radioactifs et
l'arrêt des centrales nucléaires du monde entier,
brandissant des pancartes portant le slogan Ȏnergie
nucléaire - non merci».
Des pierres ont été jetées sur deux policiers,
les blessant légèrement.
Les Verts allemands ont soutenu ces protestations, les qualifiant
de »manifestation pour l'abandon de l'énergie nucléaire
et pour un tournant dans la politique énergétique
en faveur des énergies renouvelables», dans un communiqué
rendu public samedi.
Vendredi soir, un policier avait été blessé
à la tête par un tonneau en métal au cours
d'une protestation de 350 lycéens à Lüchow
(nord). Deux jeunes de 12 et 14 ans ont été blessés
à coups de matraques, selon un porte-parole des manifestants
qui a condamné le comportement »exagérément
dur» de la police envers eux.
Le convoi ferroviaire de douze conteneurs »Castor»
de déchets nucléaires vitrifiés, le neuvième
en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (nord-ouest
de la France), devait partir dans l'après-midi et arriver
en Allemagne dimanche midi, selon les organisateurs allemands
de la manifestation.
Le convoi est attendu au plus tôt lundi soir à la
gare de transbordement de Dannenberg, où les »Castor»
doivent être transférés sur des camions spéciaux
qui les achemineront jusqu'à Gorleben.
Environ 15 000 policiers ont été mobilisés
sur tout le territoire pour encadrer le convoi de ces déchets
radioactifs, issus à l'origine, de centrales allemandes.
Les convois ferroviaires transportant des déchets radioactifs
sont traditionnellement ralentis par la mobilisation de milliers
de militants opposés au nucléaire.
Ces convois, interrompus en mai 1998 à la suite d'un scandale sur la contamination de la surface
des conteneurs, avaient repris début 2001.
NANCY (20 novembre 2005) - Le train de déchets nucléaires parti
samedi du terminal Cogema de Valognes dans la Manche à
destination du site de stockage allemand de Gorleben a traversé
sans encombre le nord de la France, a-t-on appris dimanche matin
auprès de la SNCF.
Dimanche vers 11h30, le train se trouvait en Alsace aux environs
de Drusenheim (Bas-Rhin) au nord de Strasbourg. Il devait franchir
la frontière allemande vers 12h aux environs de Lauterbourg
(Bas-Rhin).
A Nancy, une manifestation des militants antinucléaires
a toutefois eu lieu au passage du train vers 7h44. Des pétards
ont été lancés sur les voies pour commémorer
la mort accidentelle
d'un manifestant le 7 novembre 2004 à Avricourt près
de Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Le jeune homme avait
été heurté par un train transportant des
déchets nucléaires.
Le nouveau convoi de déchets radioactifs parti de La Hague
est le huitième vers l'Allemagne, depuis 1996. Le train
est composé de 12 conteneurs de six mètres de haut
et deux mètres de large transportant 175 tonnes de déchets
retraités hautement radioactifs, ainsi que des résidus
vitrifiés de 586 tonnes d'uranium. Il est parti samedi
à 17h à destination de Gorleben, qu'il doit rejoindre
d'ici "lundi dans l'après-midi", selon Henri-Jacques
Neau, directeur de la communication logistique de Cogema-logistix.
Aucun manifestant hostile au nucléaire n'était présent
au départ du train, selon la police.
En revanche, à Lunebourg, à une cinquantaine de
kilomètres au sud de Hambourg en Allemagne, une manifestation
contre le passage de ce convoi a dégénéré.
Deux policiers ont été légèrement
blessés par des jets de pierres. Les autorités allemandes
ont mobilisé pas moins de 10.000 policiers pour assurer
la sécurité sur l'itinéraire prévu.
Une autre manifestation réunissant quelque 3.000 personnes
a eu lieu dans la localité de Hitzacker, village allemand
situé au sud de Schwerin, pour protester contre le site
de stockage, a annoncé la police. Une quarantaine de tracteurs
accompagnaient les protestataires. Les paysans du cru craignent
que le site radioactif ne donne une mauvaise réputation
à leurs cultures.
15/11/2005 -
Le réseau d'associations anti-nucléaire "Sortir
du nucléaire" a annoncé mardi avoir publié
sur son site web le parcours et les horaires de passage du train
de déchets nucléaires entre l'usine de retraitement
de La Hague et le site allemand de Gorleben (nord).
Le convoi, qui comportera 12 "castors" (conteneurs)
de déchets retraités hautement radioactifs, partira
samedi de la Hague (Normandie, ouest). Il devrait passer la frontière
franco-allemande dimanche en milieu de journée et n'est
pas attendu à destination avant lundi dans l'après-midi.
"Sortir du nucléaire" explique dans son communiqué
avoir enfreint le secret-défense qui entoure cette information
pour protester contre le fait que "la Cogéma et la
SNCF organisent un nouveau convoi ferroviaire de déchets
nucléaires un an après le décès du jeune Sébastien
Briat", le 7 novembre 2004. Ce militant écologiste
de 21 ans qui s'était accroché à une voie
ferrée à Avricourt (Meurthe-et-Moselle) avait été
tué par le train transportant des déchets nucléaires
auquel il voulait barrer le passage. Ce train se rendait déjà
de La Hague à Gorleben.
"Depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté
"Secret-défense" du 24 juillet 2003, et de sa
seconde version du 26 janvier 2004, le Réseau "Sortir
du nucléaire" n'avait plus publié les horaires
des convois de matières nucléaires", rappelle
le collectif. "Face au risque d'accident ou d'acte terroriste,
le Réseau "Sortir du nucléaire" demande
l'interdiction des transports de matières nucléaires,
par trains, camions ou autres", poursuit-il encore.
14/11/2005 - Près
de 15.000 policiers allemands seront mobilisés à
partir de samedi dans le cadre du retour à Gorleben (nord)
d'un train de déchets nucléaires en provenance de
l'usine française de retraitement de La Hague, a-t-on appris
lundi de source policière.
Le convoi, qui comportera 12 "castors" (conteneurs)
de déchets retraités hautement radioactifs, partira
samedi de la Hague (Normandie, ouest). Il devrait passer la frontière
franco-allemande dimanche en milieu de journée et n'est
pas attendu à destination avant lundi dans l'après-midi.
Quelque 5.000 militants antinucléaires allemands ont indiqué
qu'ils se mobiliseraient pour retarder l'arrivée du convoi,
a pour sa part annoncé une organisation écologiste
allemande. Pour contenir les manifestations des anti-nucléaires,
qui s'étaient mobilisés en masse lors des huit précédents
passages de tels convois, plus de 10.000 policiers seront déployés
uniquement dans les environs de Gorleben.
Le plus gros des forces sera déployé le long des
50 derniers kilomètres du parcours ferroviaire, et des
19 km de route par laquelle les déchets radioactifs devront
être transportés par camions jusqu'au centre de stockage,
a précisé le directeur de la police de Lunebourg,
Friedrich Niehörster.
Selon le porte-parole de l'une des principales organisations antinucléaires,
Jochen Stay, les opposants au retour des déchets en Allemagne
prévoient, outre des manifestations classiques, de tenter
de retarder le train par des actions sporadiques, notamment en
bloquant la voie ferrée ou en s'enchaînant aux rails.
Lors du dernier transport similaire, en novembre 2004, un militant antinucléaire français
de 22 ans qui avait voulu bloquer le train près de Nancy
(est) avait été tué après avoir été
heurté par le convoi.
BERNE (12/10/05 ) - Un transport de sept éléments combustibles usés a quitté la centrale nucléaire suisse de Muhleberg mercredi en direction de La Hague, en France (Manche). Prévu de longue date, ce transport est le dernier du contrat de retraitement à long terme conclu avec la société française COGEMA, ont annoncé mercredi les Forces motrices bernoises (FMB). Le retraitement effectué à La Hague permet de réutiliser les éléments combustibles restants et de conditionner les déchets de manière optimale en vue de leur stockage, selon les FMB. Le transport pèse au total 40 tonnes avec les éléments de sécurité et abrite sept éléments combustibles usés contenant encore des résidus recyclables. Il bénéficie de l'autorisation des autorités de surveillance fédérales compétentes et respecte les directives de la nouvelle loi sur l'énergie nucléaire entrée en vigueur en 2005.
20 minutes Lille, 15/6/2005 :
Un convoi nucléaire devrait traverser
cet après- midi les gares de Lille, Croix, Wasquehal, Roubaix
et Tourcoing. Revenant de La Hague, où les déchets
ont été retraités, il se rendrait à
Doel, aux Pays- Bas. Le trajet, classé «secret défense»
par l'Etat, a été révélé par
Les Verts. Ceux- ci distribueront ce midi des tracts sur les dangers
du nucléaire dans le centre de Tourcoing.
«Le train va passer en zone urbaine en pleine journée,
dénonce Bernard Despierre, secrétaire des Verts
de Tourcoing. On ne sait pas quelle conduite tenir en cas d'accident.
C'est d'autant plus préoccupant après les deux récents
accidents ferroviaires.» Ces transit devraient pourtant
se raréfier dans la région.
A partir du 1 er juillet, l'Allemagne interdit le retraitement
des déchets à l'étranger, ce qui devrait
supprimer une dizaine de transit par an dans le Nord- Pas- de-
Calais, de trains à destination de Sellafield en Ecosse
ou de La Hague. De plus, une importante fuite à Sellafield
devrait conduire l'usine à fermer au moins huit mois.
2/6/2005 - Un transport de déchets nucléaires prévu en juin d'Allemagne vers l'usine de Sellafield a été annulé après la découverte d'une fuite de liquide radioactif dans cette usine de retraitement du nord-ouest de l'Angleterre, a annoncé jeudi le groupe énergétique Vattenfall Europe. Le ministre allemand de l'Environnement, l'écologiste Jürgen Trittin, a salué dans un communiqué la décision du groupe, soulignant que l'incident de Sellafield ne faisait que "souligner les dangers liés au retraitement" des déchets nucléaires. Ce transport aurait dû être le dernier avant l'interdiction légale à compter du 1er juillet 2005 de l'envoi de déchets nucléaires allemands pour un retraitement à l'étranger. Outre l'incident de Sellafield, les capacités de stockage suffisantes de Vattenfall Europe en Allemagne ont également joué un rôle dans la décision d'annuler ce transport, a expliqué un porte-parole de cette filiale allemande du groupe suédois Vattenfall. Selon le ministère de l'Environnement, la fuite de liquide hautement radioactif pendant plusieurs mois à Sellafield a libéré quelque 220 kg de plutonium. L'incident de Sellafield a fait l'objet d'une séance de questions à la Chambre des députés allemands, au cours de laquelle tous les groupes parlementaires ont jugé "inacceptable" le fait que la fuite soit restée pendant plusieurs mois indécelée. En vertu du compromis sur l'abandon du nucléaire conclu entre le gouvernement allemand et les industriels du secteur, les transports de déchets nucléaires en vue d'un retraitement dans les usines de La Hague (France) et de Sellafield doivent être interrompus à partir du 1er juillet 2005. A partir de cette date, seuls les convois de rapatriement des déchets en provenance de ces usines seront autorisés.
Le Républicain lorrain, 29/4/2005:
Près de Morhange
Le dernier train de déchets nucléaires, connu également sous le nom de "Castor", en provenance d'Allemagne et à destination de La Hague, a été arrêté mercredi soir par des manifestants durant plus d'une heure et demie.
L'Allemagne a décidé de mettre fin au retraitement de ses déchets nucléaires. Le train qui circulait mercredi était le dernier en provenance d'Outre-Rhin, plus précisément de la centrale nucléaire de Stade, et à destination de l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague en Normandie. Ce convoi, qui circulait un jour seulement après le triste anniversaire des 20 ans (19 et pas 20) de la catastrophe de Tchernobyl, a été arrêté pendant plus d'une heure et demie mercredi soir, peu après Morhange (il circulait dans le sens Sarrebourg - Metz) un peu après le signal automatique situé entre Landroff et Baronville.
Un groupe d'une bonne vingtaine de manifestants, dont quatre s'étaient attachés aux voies ferrées, a forcé le train à s'arrêter vers 22h20. Les CRS, présents dans le convoi pour l'escorter, ont dû intervenir. Ils ont coupé les liens reliant les personnes attachées à la voie (des menottes à l'intérieur de tubes) à l'aide d'une scie électrique, sans verser d'eau sur le tube pour le refroidir, ce qui a dû chauffer les bras des manifestants attachés. Il est d'usage dans ce cas de figure, en effet, de refroidir les tubes avec de l'eau pour éviter les brûlures.
Bloqué une heure et demie
Cette action a été revendiquée par le groupe A Bientôt. Dans un communiqué diffusé à la presse, le groupe demande "l'arrêt total et immédiat du nucléaire et que l'énorme budget attribué au nucléaire soit enfin investi dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie. Il précise également que "le retraitement ne veut pas dire recyclage, mais transformation en matières radioactives destinées et utilisées dans l'armement. Il ajoute "qu'il n'existe actuellement aucune solution de stockage sur des déchets hautement radioactifs ni à Bure, ni à Gorleben, ni ailleurs". Ces deux derniers sites sont des lieux où les déchets, qui mettront plusieurs milliers d'années à se dissiper, seront enterrés.
Le groupe, composé de Français et d'Allemand, a bloqué le train durant une heure et demie. Les forces de l'ordre ont été mobilisées en nombre, les gendarmes étant venus renforcer les CRS. Le convoi a pu reprendre sa route vers minuit.
Cette action n'est d'ailleurs pas la première à avoir été mise en place. A plusieurs reprises dans la région, et ailleurs, de tels convois ont déjà été bloqués. Il y a six mois, un jeune homme avait d'ailleurs trouvé la mort lors d'une telle action.
Reste qu'il se pose, avec la gestion du nucléaire, la question primordiale de l'avenir des générations futures.
Des gerbes de fleurs du souvenir sur le convoi de déchets radioactifs en gare de Darnétal
29/4/2005 - Une
quinzaine de manifestants écologistes ont jeté jeudi
matin des bouquets de fleurs sur le convoi ferré de déchets
nucléaires en provenance d'Allemagne et à destination
de l'usine de retraitement Areva Gogéma de la Hague
(Manche) lors de son passage à 8h59 en gare de Darnétal
près de Rouen. Les militants écolos qui répondaient
à un appel des Verts entendaient ainsi protester contre
le transport des déchets radioactifs et commémorer
le souvenir de la catastrophe de Tchernobyl ainsi que la mort
d'un jeune écologiste, Sébastien
Briat, 21 ans, qui avait eu les jambes écrasées
par un convoi lors d'une manifestation en Lorraine en Avricourt
(Meurthe-et-Moselle) en novembre 2004.
Claude Taleb et Jean-Pierre Girod, élus Verts du conseil
régional de Haute-Normandie, étaient présents
à cette manifestation qui s'est déroulée
sans incident alors que la police nationale avait pris position
dans la gare.
Un convoi ferroviaire de déchets nucléaire est composé
de 3 wagons de fret et de 3 voitures voyageurs pour les transports
des forces de l'ordre. D'autres actions ont été
organisées par des militants écologistes dans le
nord de la France au passage du train.
Convoi nucléaire bloqué en Lorraine
28/4/2005 - Le réseau Sortir du Nucléaire et ses militants ont sensiblement perturbé le dernier train transportant des déchets nucléaires d'Allemagne à destination de La Hague. C'était le 19è anniversaire de Tchernobyl.
Des militants écologistes, membres notamment
du réseau Sortir du Nuclaire, ont manifesté et distribué
des tracts dans plusieurs gares pour dénoncer le passage,
dans la nuit de mercredi à jeudi, d'un convoi de déchets
nucléaires.
Selon Jean-Yvon Landrac, l'un des porte-parole du Réseau,
quatre castors (wagons de déchets nucléaires) sont
partis de la centrale de Stade (Allemagne) arrêtée
depuis quelques mois, mardi, jour du 19e anniversaire de la catastrophe
nucléaire de Tchernobyl, à destination de La Hague
(Manche).
Dans la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 avril 2005, une
vingtaine de personnes, dont une dizaine de militants en combinaison
étaient présentes lors du passage du train (avec
hélico) dans les gares d'Alsace et de Lorraine. Ils ont
salué ce convoi par des hurlements de sirènes et
avec des banderoles du Réseau "Sortir du nucléaire"
et de l'association alsacienne "Stop Transports - halte au
nucléaire".
Si la presse (hormis un photographe d'un magazine Internet) faisait
défaut, la police SNCF était très présente.
Après 3 blocages dont 2 longs, le train
a récupéré 4 à 5 heures de ,retard.
Au départ de Wörth (à 19:00), il a la configuration
suivante :
- une loco diesel bleue BB67400
- un wagon de CRS
- 4 wagons de déchets nucléaires (3 wagons bleus,
un vert bouteille)
- un wagon de CRS
- une loco diesel bleue BB67400
Ce sont les 4 derniers wagons de Stade (Allemagne).
Le train a été notablement ralenti au cours de la
nuit. Deux Français et deux Allemands s'étaient
enchaînés (avec des tubes passés sous le rail
extérieur) bloquant le convoi à Baronville, juste
après Morhange et avant Rémilly, en Moselle.) Mais
le train nucléaire a pu poursuivre sa route.
Des tracts dans les gares pour dénoncer les convois de déchets nucléaires
27/04/2005 - Des militants écologistes, dont des Verts, ont distribué mercredi des tracts dans plusieurs gares du Nord-Pas-de-Calais pour dénoncer le passage dans la nuit de mercredi à jeudi d'un convoi de déchets nucléaires dans la région. Selon le conseiller régional Vert, Dominique Plancke, "4 ou 5 castors (wagons de déchets nucléaires, ndlr) sont partis de Stade (Allemagne) mardi, jour du 19e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, à destination de La Hague (Manche). Ils doivent "traverser notamment les agglomérations de Valenciennes, Douai et Arras, sans que les élus locaux et les habitants ne soient informés de l'attitude à tenir en cas d'accident", a-t-il déploré. Pour les Verts, "ces déchets devraient être stockés à proximité des lieux de production". Dans leurs tracts, distribués également à Maubeuge et Arras, selon M. Plancke, les Verts réclament l'arrêt définitif de ces convois.
Un convoi maritime nucléaire doit quitter
Cherbourg pour le Japon jeudi soir
CHERBOURG (17/02/2005) - Un convoi maritime de résidus nucléaires
vitrifiés par l'usine de la COGEMA-La Hague doit quitter
jeudi soir le port de Cherbourg (Manche) à destination
du Japon, a-t-on appris auprès de la COGEMA. Ce transport,
le 10e de ce type est composé de cinq emballages contenant
124 conteneurs de résidus vitrifiés qui depuis jeudi
matin sont acheminés par la route et sous haute protection
de l'usine de La Hague jusqu'au port de Cherbourg, situé
à une trentaine de kilomètres de distance. Les opérations
de chargement à bord du navire «Pacific Sandpiper»
ont débuté en début de matinée. Ce
type de transport résulte d'opérations faisant l'objet
de contrats commerciaux conclus entre les compagnies d'électricité
japonaises, COGEMA et BNFL (British Nuclear Fuel Limited) pour
le traitement-recyclage des combustibles usés issus des
centrales nucléaires japonaises. Le premier retour de résidus
vitrifiés au Japon avait eu lieu en 1995. La route maritime
choisie jusqu'au Japon sera communiquée après le
départ. L'arrivée du convoi est prévue en
avril prochain.
07/11/04 - Un manifestant antinucléaire tué en voulant stopper un train
1 convoi de déchets nucléaires
quittera la Hague prochainement pour Gorleben
14/10/04 - Un
train transportant douze emballages de résidus nucléaires
vitrifiés devrait quitter la Hague (ouest de la France)
le 6 novembre pour rejoindre le centre de stockage de Gorleben
(nord de l'Allemagne), a déclaré jeudi une association
antinucléaire allemande.
Le convoi devrait franchir la frontière franco-allemande le 7 novembre et atteindre vingt-quatre heures plus tard la commune de Dannenberg, où les emballages seront transbordés sur des camions pour parcourir les derniers kilomètres jusqu'à Gorleben, a précisé l'association X-Tausendmalquermille fois en travers").
Des antinucléaires se rassembleront le 6 novembre à Dannenberg pour manifester contre l'acheminement de ce convoi à Gorleben, selon la même source.
La police de Lunebourg a refusé de confirmer la date de ce transport, comme c'était le cas pour les précédents convois de déchets nucléaires à destination de Gorleben.
L'an passé, les autorités allemandes avaient mobilisé quelque 12.000 policiers de plusieurs Etats régionaux du pays pour tenir à l'écart les manifestants qui n'étaient que quelques milliers de personnes.
Depuis l'adoption en Allemagne en 2001 de la
loi sur l'abandon du nucléaire civil, la mobilisation dans
le camp antinucléaire est en chute libre. Les grands rassemblements
contre les convois de déchets réunissaient il y
a quelques années encore des dizaines de milliers de personnes.
Cherbourg: départ d'un convoi
de déchets nucléaires pour le Japon
CHERBOURG 20/01/04 -
Environ 7,5 tonnes de résidus nucléaires vitrifiés
répartis dans cinq conteneurs ont quitté lundi le
port de Cherbourg (Manche) à destination du Japon, a confirmé
mardi la Cogema, usine de traitements de déchets nucléaire
implantée à La Hague.
Chargées à bord du Pacific Sandpiper, un navire
long de 104 mètres, ces déchets nucléaires
retraités devraient arriver au Japon dans la première
quinzaine du mois de mars mais leur port de destination finale
n'a pas été communiqué.
Quelques heures après la sortie du cargo des eaux territoriales
françaises et "afin d'éviter toute tentative
malheureuse" des anti-nucléaire, la Cogema a déclaré
dans un communiqué que le chargement passerait par le canal
de Panama. L'entreprise a précisé qu'il s'agissait
du neuvième retour de déchets vers le Japon depuis
1995.
Pour l'association écologique Greenpeace, qui n'a pas tenté d'entraver
les opérations de chargement, cette nouvelle opération
s'effectue, comme les précédentes, "dans des
conditions d'insécurité totale, le navire n'étant
pas accompagné durant ce voyage, donc sous aucune protection".
Or "pour rejoindre le Japon, le Pacific Sandpiper naviguera
non loin de l'archipel des Philippines", a souligné
Yannick Rousselet, attaché aux questions nucléaires
pour l'association. "Quand on sait que régulièrement
les bateaux sont l'objet d'attaques dans ces mers, cela donne
le frisson", a-t-il poursuivi, affirmant que Greenpeace ne
voulait pas "inquiéter les populations" mais
"alerter les gens et leur expliquer qu'une telle quantité
de déchets radioactifs peuvent être utilisés
à des fins de fabrications des bombes sales".
L'organisation écologique se préoccupe aussi du
respect des populations riveraines des routes empruntées
par les navires transportants de tels chargements. "Des populations
comme celles des Caraïbes s'opposent à être
confrontées territorialement à de tels frets mais
on ne respecte pas leur volonté", a affirmé
Yannick Rousselet, ajoutant qu'un "grand rassemblement"
de ces pays "dans quelques semaines" était envisagé,
à une date et dans un lieu pas encore fixés.
Départ lundi de Cherbourg de résidus
nucléaires vitrifiés pour le Japon
16/01/04 - Un
navire avec à son bord 132 conteneurs de résidus
vitrifiés de combustibles nucléaires quittera lundi
Cherbourg à destination du Japon, a annoncé vendredi
la Cogema La Hague (groupe Areva), l'usine qui a retraité
ces déchets.
La route maritime empruntée par le Pacific Sandpiper ainsi
que la date d'arrivée approximative du navire au Japon
seront communiquées après le départ, selon
l'usine.
Il s'agit du neuvième transport de résidus vitrifiés
retraités par la Cogema pour le Japon, a précisé
l'usine de retraitement. Le premier retour de résidus vitrifiés
dans ce pays a eu lieu en 1995 et a été suivi par
7 autres entre 1997 et 2003.
Le traitement-recyclage du combustible permet de récupérer
97% des matières énergétiques recyclables
et de les séparer des 3% restants qui constituent les résidus
ultimes, a expliqué Cogema dans son communiqué.
Ces résidus sont conditionnés selon le processus
de vitrification qui consiste à les incorporer dans une
matrice de verre stable, a-t-elle indiqué.
L'Argentine interdit l'accès à
un navire chargé de déchets nucléaires US
14/01/04 - La
justice argentine a interdit l'accès des eaux nationales
à un cargo américain chargé de déchets
nucléaires, a-t-on appris mardi auprès des autorités
de la province de Chubut (sud).
Le juge Jorge Pflejer a donné son aval à la demande
qui lui avait été soumise par le gouverneur Mario
Das Neves, a-t-on appris de même source.
Le procureur de la province Jorge Miquelarena avait expliqué
plus tôt dans la journée que l'objectif du gouvernement
provincial était "non seulement d'éviter que
le navire entre dans nos ports, mais de faire en sorte qu'il ne
puisse même pas entrer dans les eaux sous juridiction argentine".
Le gouverneur Das Neves, un péroniste qui a pris ses fonctions
le 10 décembre dernier, a fondé son recours sur
des informations fournies par les organisations écologistes
Greenpeace et Taller Ecologista.
Vendredi, ces deux associations avaient critiqué le projet
de la compagnie électrique Southern California Edison de
transporter un réacteur démantelé de Californie
vers le site pour déchets nucléaires de Barnwell,
en Caroline du Sud, en contournant le Cap Horn.
Elles avaient affirmé qu'en cas d'urgence, le navire comptait
faire relâche dans plusieurs ports chiliens ou du sud argentin,
comme ceux d'Ushuaia, en Terre de Feu, ou de Puerto Madryn, dans
le Chubut.
Le préfet de Gironde veut faire annuler
un arrêté anti-nucléaire
BORDEAUX, Gironde (6 janvier 2004) - Le préfet de la Gironde Alain Géhin demandera
mardi matin au tribunal administratif de Bordeaux de suspendre
un arrêté pris le 18 décembre par le député-maire
Verts de Bègles (Gironde), Noël Mamère, visant
à interdire le passage et le transit des convois ferroviaires
de déchets nucléaires sur le territoire de sa commune.
"Le préfet a déféré la délibération
devant le tribunal administratif parce qu'elle est illégale.
Un maire n'a aucune compétence en matière de transports
ferroviaires. Nous demandons la suspension en référé
de cet arrêté avant que le tribunal n'examine au
fond la demande d'annulation", a indiqué lundi à
Reuters le directeur de cabinet du préfet, Rachid Bouabane-Schmitt.
Noël Mamère avait pris cet arrêté "à
la fois pour alerter l'opinion publique et pour mettre l'Etat
devant ses responsabilités", sa commune se trouvant
sur le parcours des trains de déchets nucléaires
venus de la centrale nucléaire du Blayais à destination
du centre de retraitement de La Hague (Manche).
"C'est, à ma connaissance, la seule grande agglomération
à être traversée par ce type de train. Ces
déchets, c'est à peu près à chaque
fois un tiers de la centrale de Tchernobyl qui passe au milieu
d'une population de 700.00 habitants", avait expliqué
le candidat des Verts à la dernière élection
présidentielle.
Lundi, accompagné de militants anti-nucléaires,
Stéphane Lhomme, président de l'association Tchernoblaye
et porte-parole national du réseau Sortir du nucléaire,
a déposé au cabinet du préfet une pétition
de 2.012 signatures demandant au préfet "d'interdire
le passage dans cette agglomération des trains de déchets
nucléaires provenant de la centrale nucléaire du
Blayais" et "d'annuler votre procédure prévue
demain au tribunal administratif de Bordeaux".
Le 29 septembre, Stéphane Lhomme avait bloqué à
son entrée en gare Saint-Jean de Bordeaux un train formé
d'une motrice et d'un wagon portant un conteneur de déchets
venus du Blayais.
Vêtu d'une combinaison blanche, il était ensuite
monté sur le wagon où il avait pris des photos et
mesuré les radiations avant que les forces de police n'interviennent.
"Si j'ai pu monter sur le wagon, on imagine mal comment des
terroristes armés d'un bazooka par exemple ne pourraient
pas s'y attaquer. Et là on peut craindre des milliers de
victimes", assure-t-il, dénonçant également
le fait que les trains se dirigent au sud vers Bordeaux avant
de repartir vers le nord, "tout cela pour des raisons essentiellement
économiques".
Noël Mamère interdit le passage
des convois de déchets nucléaires à Bègles
18/12/03 - Le
député-maire (Verts) de Bègles Noël
Mamère a annoncé jeudi avoir interdit par arrêté
municipal le passage et le transit des convois ferroviaires de
déchets nucléaires sur sa commune.
L'arrêté devait être approuvé dans la
soirée par le conseil municipal, a-t-il précisé
à Bègles lors d'une conférence de presse
avec Stéphane Lhomme, le porte-parole national du "Réseau
sortir du nucléaire".
"Comment peut-on, sans transparence, malgré les risques,
transporter des déchets qui représentent l'équivalent
d'un tiers de Tchernobyl, au coeur d'une agglomération
de 600.000 habitants" comme Bordeaux ? s'est interrogé
M. Mamère, soulignant qu'un "simple feu pourrait avoir
des conséquences irréversibles".
Des convois en provenance de la centrale du Blayais, au nord de
Bordeaux, transitent régulièrement par la gare d'Hourcade,
située à cheval sur les communes de Bègles
et de Villenave-d'Ornon. Ils stationnent quelques heures avant
de partir pour La Hague, selon M. Lhomme.
Fustigeant "l'opacité" qui entoure le transport
des déchets nucléaires, M. Mamère a dénoncé
l'arrêté ministériel qui instaure le secret
défense pour tout ce qui concerne les matières nucléaires.
"Il paraît que cet arrêté a été
pris pour lutter contre le terrorisme alors que tout le monde
connaît les horaires des trains qui sortent de la centrale
de Blaye pour être retraités à la Hague",
a ironisé M. Mamère, pour lequel le but est en fait
de "museler les associations qui veulent alerter l'opinion
publique".
Des militants Verts arrêtent un train
de déchets nucléaire dans le Pas-de-Calais
LILLE (11/12/03) - Une dizaine de militants
Verts ont fait stopper un train transportant des déchets
nucléaires dans la nuit de mercredi à jeudi en gare
de Biache-Saint-Vaast, près d'Arras (Pas-de-Calais), a-t-on
appris auprès des Verts et de la SNCF.
Le train, formé de huit conteneurs transportant des déchets
nucléaires en provenance d'Allemagne et de trois wagons
de CRS, a été arrêté pendant quelques
minutes après l'allumage d'un fumigène rouge.
Aucune personne n'a été interpellée.
Les Verts dénoncent le passage de ces convois nucléaires
qui font courir selon eux des risques inutiles à la population
des régions traversées.
Quatre militants Verts ont été jugés le 19
novembre devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe
pour avoir stoppé illégalement un convoi de déchets
nucléaires. Le
jugement mis en délibéré doit être
rendu mercredi prochain. Le procureur avait requis à leur
encontre une amende de 600 euros.
Des
anti-nucléaire devant la justice : un "procès politique", selon les
Verts
13/11/03 - Les
Verts du Nord-Pas-de-Calais ont dénoncé, jeudi à
Lille, un "procès politique" à propos
de la comparution de quatre militants et d'un journaliste mercredi
devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe
(Nord) pour "entrave à la circulation" d'un train
de déchets nucléaires.
"C'est un procès politique" qui intervient dans
un "contexte de répression syndicale, associative
et militante", a déclaré lors d'une conférence
de presse Dominique Plancke, conseiller régional Vert,
un des quatre militants concernés.
M. Plancke avait été interpellé dans la nuit
du 19 au 20 février par les forces de l'ordre alors qu'il
stationnait avec trois autres militants et un journaliste indépendant
en bordure d'une voie ferrée à Sepmeries (Nord)
lors du passage d'un convoi de déchets nucléaires.
Ils sont soupçonnés d'avoir provoqué l'arrêt
du train, une infraction passible d'une amende de 3.750 euros,
selon leur avocat Me Emmanuel Riglaire, pour qui le dossier est
"vide" et ne comporte "aucune preuve et aucun témoignage".
La SNCF avait déposé une plainte pour entrave à
la circulation ayant occasionné des retards sur le réseau
ferroviaire.
Le jour du procès sera "une journée d'information
et de dénonciation" des transports de déchets
nucléaires, a également déclaré M.
Plancke.
Les faits sont antérieurs à la publication du décret
du 24 juillet 2003 qui impose le secret-défense sur les
transports de matières radioactives.
Le convoi est arrivé...
12/11/03 - Un
convoi de déchets nucléaires parti dimanche soir
de France est arrivé mercredi matin au centre de stockage
de Gorleben, dans le Nord de l'Allemagne, au terme d'un voyage
marqué par une chute de la mobilisation des anti-nucléaires
et un dispositif policier aussi imposant que coûteux.
Les camions transportant douze emballages de résidus nucléaires
vitrifiés rapatriés de la Hague (nord-ouest de la
France) ont effectué les 20 derniers kilomètres
au petit matin, sans incident notoire jusqu'à Gorleben,
qui a toujours le statut de centre de stockage "provisoire".
Dans la nuit de mardi à mercredi, la police avait évacué
environ 500 militants écologistes dans un village proche
de Gorleben, sans qu'aucun acte violent n'ait été
signalé.
Les emballages étaient arrivés en train mardi après-midi
en gare de Dannenberg (nord), où ils avaient été
transbordés sur des camions, avec six heures de retard.
Comme c'est le cas pour chaque transport de ce type, des militants
anti-nucléaires ont improvisé des sit-in à
divers endroits, notamment sur l'unique voie ferroviaire - de
50 kilomètres - entre Lunebourg et Dannenberg. C'est le
lieu privilégié des tentatives de blocage des manifestants
depuis le début de ces transports de déchets en
1995.
Pendant près de trois jours, quelques échauffourées
ont opposé plusieurs centaines de manifestants à
la police, mais sans incident notoire, loin des affrontements
des années 1990, notamment ceux de 1996. Au moins 40 manifestants
et policiers avaient alors été blessés lors
d'incidents que le ministre allemand de l'Intérieur avaient
comparés à une "guerre civile".
Les manifestations d'anti-nucléaires, qui réunissaient
encore plusieurs dizaines de milliers de personnes au cours des
précédentes décennies, ont rassemblé
cette année seulement quelques milliers de militants.
Le dispositif policier déployé n'en est pas moins
resté impressionnant et
coûteux: environ 30 millions d'euros pour quelque 13.000
hommes qui n'auront finalement pas eu grand chose à faire.
La mobilisation dans le camp anti-nucléaire est en chute
libre en particulier depuis l'adoption en Allemagne en 2001 de
la loi sur l'abandon du nucléaire civil.
"Les écologistes du parti des Verts (partenaires de
la coalition gouvernementale des sociaux-démocrates du
chancelier Gerhard Schroeder) sont moins actifs qu'auparavant",
déplore une militante du mouvement anti-nucléaire
"X-tausendmal quer ueberall".
De plus, "depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis,
de nombreuses personnes se mobilisent contre la guerre et les
armes nucléaires, et donc moins contre les transports de
déchets radioactifs", explique-t-elle.
Pourtant, les organisateurs de ces manifestations en Allemagne
se montrent satisfaits. "On attendait 3.000 participants
et il y en a eu 6.000", s'est réjouie la militante
de ce mouvement.
Pour sa part, l'organisation Greenpeace Allemagne voit même
une légère reprise de la mobilisation des anti-nucléaires.
"On était encore moins de 6.000 en novembre 2002 pour
protester contre un autre convoi venant aussi de La Hague",
a déclaré l'un de ses dirigeants Mathias Edler.
"Cette année, des jeunes sont venus de toute l'Allemagne.
C'est particulièrement frappant", juge-t-il. "Beaucoup
de gens avaient fondé des espoirs dans l'accord sur la
sortie du nucléaire, mais aujourd'hui ils se rendent bien
compte que ça ne va pas se passer comme prévu",
souligne ce militant.
Quelque 166 autres emballages de déchets nucléaires
allemands retraités dans les usines de La Hague (France)
et de Sellafield (Grande-Bretagne) doivent encore être rapatriés
au cours des prochaines années.
Derniers kilomètres ponctués de manifestations pour
un convoi nucléaire
DANNENBERG (Allemagne), 11/11/03 - Un train transportant douze emballages de résidus
nucléaires vitrifiés rapatriés de France,
escorté par 13.000 policiers, a entamé mardi ses
derniers kilomètres ponctués par les manifestations
de quelques centaines de militants écologistes.
Le convoi est entré mardi après-midi avec six heures
de retard en gare de Dannenberg (nord), où les emballages
doivent être transbordés sur des camions pour effectuer
par la route les 20 derniers kilomètres jusqu'au centre
de stockage de Gorleben.
Depuis le début de ces transports de déchets en
1995, une voie ferroviaire unique de 50 kilomètres entre
Lunebourg et Dannenberg est le lieu privilégié des
tentatives de blocage des manifestants.
Mais depuis l'adoption de la loi sur l'abandon du nucléaire
en 2001, la mobilisation dans le camp antinucléaire est
en chute libre. Les grands rassemblements, qui réunissaient
il y a quelques années encore des dizaines de milliers
de personnes, n'ont attiré que quelque 3.000 personnes,
selon les organisateurs.
La situation était jugée "paisible" par
les policiers, loin des violents affrontements de 1997 ou du printemps
2001.
Mardi, les policiers ont évacué quelque 200 manifestants
qui avaient, en divers endroits, improvisé des sit-in sur
les voies pour retarder le train.
Quelques échauffourées ont eu lieu autour de Lunebourg,
ainsi qu'à Goettingen et Darmstadt. Dix-sept personnes
ont été placées en garde à vue, selon
la police.
A Heilbronn (centre de l'Allemagne), deux activistes enchaînés
aux rails ont bloqué les voies pendant plus d'une heure
dans la nuit de lundi à mardi avant d'être interpellés.
Lundi matin, les manifestants avaient remporté une petite
victoire en Lorraine (est de la France) où un militant
français s'est enchaîné en compagnie d'un
militant allemand à la voie de chemin de fer, retardant
le convoi de plusieurs heures.
Une poignée d'antinuclaires français du collectif
"Bure-Stop", opposés à la création
d'un centre de stockage à Bure (Meuse) et deux militants
aborigènes d'un collectif contre l'enfouissement des déchets
nucléaires dans le désert australien ont fait cette
année le voyage jusqu'à Dannenberg.
Quelque 32 emballages de déchets nucléaires ont
été stockés à ce jour à Gorleben,
qui a toujours le statut de centre de stockage "provisoire",
dans l'attente de la décision de trouver un lieu de stockage
définitif. Les antinucléaires allemands redoutent
que ce sort soit réservé à Gorleben.
Quelque 166 autres emballages retraités dans les usines
de La Hague (France) et de Sellafield (Grande-Bretagne) doivent
encore être rapatriés au cours des prochaines années,
à raison d'un convoi par an.
Le convoi était parti dimanche de l'usine de retraitement
de La Hague.
Le coût de l'imposant dispositif policier mis en place pour
contrer les manifestations, mais qui n'aura finalement pas eu
grand chose à faire, est évalué cette année
à 30 millions d'euros (34 millions de dollars).
Parti de la Hague, un train de déchets
nucléaires est entré en Allemagne
METZ 10/11/03 -
Un train de déchets nucléaires, parti de La Hague
(Manche) dimanche à destination de Gorleben (Allemagne),
a passé la frontière franco-allemande lundi avec
plus de 3h30 de retard en raison de l'intervention de militants
antinucléaires.
A la mi-journée, le convoi avait été bloqué
pendant deux heures environ par huit manifestants, des Allemands
et des Français, dont deux se sont enchaînés
à la voie entre Réchicourt et Avricourt, à
la frontière de Meurthe-et-Moselle et de la Moselle.
Le train, arrivé sur place avec une heure de retard environ,
en est finalement reparti vers 13h45, soit avec plus de trois
heures de retard, après que les militants, dont certains
étaient solidement enchaînés à la voie,
eurent été délogés par les gendarmes.
Les manifestants ont été emmenés à
la gendarmerie, où ils devaient être entendus.
Le convoi d'une douzaine de wagons "castor" blancs,
parti de La Hague dimanche soir, doit rejoindre la ville de Gorleben
en Allemagne.
Lundi matin, une quarantaine de manifestants, selon la police,
ont protesté sans incident contre le passage du convoi
en gare de Nancy.
Samedi en Allemagne, 5.000 personnes, selon les organisateurs,
3.000 selon la police, avaient manifesté à Dannenberg,
ville proche de Gorleben, pour la même raison.
Un convoi ferroviaire de déchets nucléaires
retraités intercepté près de Sarrebourg
SARREBOURG 10/11/03 - Des militants du réseau "Sortir du nucléaire"
ont réussi lundi peu avant midi à arrêter
au niveau de Gondrexange, peu avant Sarrebourg (Moselle), un convoi
ferroviaire transportant des déchets nucléaires
retraités qui venaient de La Hague et étaient destinés
à Görleben (Allemagne), apprend-on auprès de
la gendarmerie.
Le convoi était toujours immobilisé vers 12h30.
Depuis lundi matin, les anti-nucléaires de l'association
"Stop transports-Halte au nucléaire", faisant
partie de "Sortir du nucléaire", étaient
présents sur plusieurs lieux de passage du convoi, notamment
à Nancy et Luneville (Meurthe-et-Moselle).
Les anti-nucléaires occupent pendant
huit heures un centre de stockage
09/11/03 - Des
militants de l'organisation écologiste allemande Robin
Wood (Robin des bois) ont mis fin dimanche à une manifestation
au centre de stockage de Gorleben (nord), destination finale d'un
convoi de déchets nucléaires qui devait partir de
France dans la soirée.
Douze militants écologistes occupé pendant près
de huit heures une plate-forme autour de laquelle ils avaient
déployé une banderole demandant de "stopper
les 'Castor'" (ndlr: mot utilisé pour désigner
les emballages de déchets nucléaires), selon l'organisation
Robin Wood.
La police a saisi des cordes et des mousquetons appartenant aux
manifestants et relevé les identités de ces derniers,
selon la même source.
D'autres manifestations sont prévues dans la région
dimanche, a précisé une porte-parole de l'organisation
écologiste.
Le convoi ferroviaire transportant les 12 "Castors"
allemands rapatriés après retraitement dans la centrale
de la Hague (ouest de la France) doit arriver à Gorleben
mardi ou mercredi.
Samedi, quelque 5.000 personnes, selon les organisateurs, 3.000
selon la police, avaient manifesté à Dannenberg,
près de Gorleben, à l'appel du mouvement anti-nucléaire
allemand "X-tausendmal" ("mille fois X").
Celui-ci a annoncé d'autres "actions surprises",
dans le but de perturber l'acheminement du convoi jusqu'à
Gorleben.
Les transports de déchets nucléaires sont régulièrement
l'objet de manifestations en Allemagne.
Le convoi doit emprunter le rail entre La Hague et Dannenberg.
Les emballages nucléaires seront ensuite acheminés
sur une vingtaine de kilomètres par la route vers le centre
de stockage de Gorleben.
Le "Moselle" chargé de
déchets nucléaires a pris la route du Pacifique
06/11/03 - Le
navire "Frêt Moselle" chargé de résidus
nucléaires radioactifs, parti fin octobre d'Australie et
attendu début décembre au centre de retraitement
de La Hague en France, a pris la route du Pacifique, a indiqué
jeudi le groupement écologiste chilien Chile Sustentable.
"Compte tenu de la menace potentielle qu'il représente
pour les Chiliens et leur patrimoine naturel, la coalition (Chile
Sustentable) va présenter une demande de protection",
devant des tribunaux de Santiago, a annoncé l'organisation.
Elle a précisé qu'elle mettrait en avant "les
garanties constitutionnelles de droit à la vie, à
la santé et à vivre dans un environnement libre
de pollution".
Après avoir traversé le Pacifique, la cargaison
de combustible nucléaire expérimental usé
passera soit par le Canal de Panama, soit par le très tourmenté
Cap Horn, à l'extrême sud du Chili, pour continuer
sa route vers les côtes françaises à travers
l'Atlantique, a souligné Chile Sustentable.
Conformément aux règlements internationaux, la route
suivie par le navire n'a pas été communiquée
à l'avance. Mais Chile Sustentable a affirmé la
connaître grâce à des informations des gouvernements
prévenus de son passage, dont celui de Fidji.
Le "Frêt Mozelle" a quitté le port de Botany
Bay en Australie le 27 octobre au milieu de vives protestations
d'organisations de défense de l'environnement dont Greenpeace
et sous la forte protection de navires et hélicoptères,
par crainte d'éventuelles attaques terroristes.
Les 344 éléments de combustible expérimental
convoyés proviennent du réacteur de recherche de
Lucas Heights, près de Sydney, dont les applications sont
particulièrement tournées vers le domaine médical.
Selon l'Organisation australienne pour la science et la technologie
nucléaire (Ansto), ils ont servi à traiter 4 millions
de patients en neuf ans. Ce transport est le troisième
réalisé dans le cadre d'un contrat entre l'Ansto
et la Cogéma, signé en janvier 1999.
A plusieurs reprises, le transport de matériel nucléaire
à travers le Pacifique surtout entre le Japon et la France,
a provoqué les protestations des écologistes et
de gouvernements sud-américains inquiets des risques de
pollution en cas de naufrages ou collisions.
Des écologistes manifestent contre l'atome
en grimpant sur une tour
29/10/03 - Des
militants de l'association écologiste Greenpeace ont grimpé
mercredi sur une tour située sur le terrain du centre de
stockage de déchets nucléaires de Gorleben, dans
le nord de l'Allemagne, pour protester contre un prochain rapatriement
de déchets nucléaires de France, a annoncé
l'association.
Selon la police, quelque vingt cinq personnes ont escaladé
à l'aube le mur de béton qui protège l'installation
et ont déroulé une affiche au sommet d'une tour
de 40 mètres de haut.
La police n'avait dans un premier temps pas l'intention d'intervenir.
"Si ça ne tient qu'à moi, ils peuvent rester
là-haut jusqu'au prochain transport de déchets en
novembre", a commenté un porte-parole.
Des déchets nucléaires allemands retraités
à l'usine de La Hague, dans le nord-ouest de la France,
doivent être transportés à Gorleben d'ici
deux semaines pour y être stockés.
Les transports de déchets nucléaires sont régulièrement
l'objet de manifestations en Allemagne.
Un cargo de déchets nucléaires
quitte l'Australie pour La Hague
Canberra 27/10/03 -
Les autorités australiennes ont procédé dans
la nuit de dimanche à lundi au transfert de déchets
nucléaires à bord d'un cargo spécialement
équipé qui a appareillé pour la France, où
les déchets seront retraités.
L'Australian Nuclear Science Technology Organisation (ANSTO),
qui gère Lucas Heights, l'unique installation nucléaire
d'Australie, a précisé que les 344 éléments
à retraiter avaient été transférés
secrètement de nuit à travers les rues de Sydney,
entourés d'un important dispositif de sécurité.
Il s'agit de la sixième cargaison de déchets nucléaires
australiens envoyée à l'étranger depuis 1963.
Ce transport est le troisième à être réalisé
dans le cadre d'un contrat passé entre l'Ansto et la Cogéma
en janvier 1999. Le premier transport entre l'Australie avait
eu lieu entre décembre 1999 et janvier 2000 et le deuxième
entre janvier et mars 2001. Les éléments de combustible
ont été embarqués tôt lundi matin sur
le bateau français Moselle et sous les protestations de
militants de Greenpeace. Le Fret Moselle, navire double coque
battant pavillon danois, est long de 118 mètres, large
de 19,70 mètres et d'un tonnage de 6.274 tonnes. La route
suivie par le navire n'a pas été communiquée
à l'avance, comme le stipulent les règlements internationaux.
Le coût du retraitement sera de 9,8 millions de dollars.
Une porte-parole d'ANSTO a déclaré qu'une quinzaine
d'activistes de Greenpeace à bord de deux petites embarcations
se trouvaient dans le port au moment du départ du cargo,
agitant des banderoles hostiles au nucléaire, mais que
la manifestation avait été pacifique.
DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE (le 27/10/2003)
Lauterbourg : Contre les transports de déchets
nucléaires
Une bonne centaine de manifestants français et allemands
se sont retrouvés, hier après-midi, en gare de Lauterbourg
pour protester contre les transports de déchets nucléaires.
Aucun passage de train "castor" n'était prévu,
hier, à Lauterbourg. Non, c'est un train en provenance
d'Allemagne qu'attendaient plusieurs dizaines de militants antinucléaires
français, brandissant notamment des drapeaux de la Ligue
communiste révolutionnaire (LRC) et des Verts. Très
précisément, le train en provenance de Wörth
am Rhein (près de Karsruhe) qu'avaient pris leurs homologues
d'outre-Rhin.
Une « nécessaire résistance »
A quelques jours de la reprise des transports ferroviaires
de déchets nucléaires entre La Hague et Gorleben
(Allemagne), les groupes antinucléaires allemands avaient
organisé une journée d'information dans les trains
du sud et du sud-est de leur pays. Et ils avaient choisi de clôturer
cette journée par un rassemblement franco-allemand devant
la gare de Lauterbourg, pour soutenir « les militants
français confrontés au secret défense appliqué
au nucléaire par un arrêté ministériel
publié en août dernier ». Une bonne
centaine de militants se sont ainsi retrouvés, dans la
froidure, sous le mot d'ordre « la radioactivité
ne connaît pas de frontière... la lutte antinucléaire
non plus ». Une manifestation, plutôt bon enfant,
égayée par une foule de banderoles et de calicots,
en français et en allemand. « Nous exigeons
l'abrogation de l'arrêté secret défense sur
les informations concernant le nucléaire, ainsi que la
fin des transports de déchets nucléaires et la sortie
de l'âge du nucléaire », lança,
sous les applaudissements des manifestants, un porte-parole du
réseau français « Sortir du nucléaire ».
Des thèmes développés aussi par son homologue
allemand, qui appela à la « nécessaire
résistance ». Le rassemblement, encadré
de façon plutôt discrète par les forces de
l'ordre, se termina dans le calme, après un défilé
dans la cité de Lauterbourg aux accents de percussions
et autres sifflets.
B. St.
Manifestation franco-allemande contre les
convois de déchets nucléaires
25/10/03 - Environ
250 militants anti-nucléaires français et allemands
selon les organisateurs, une centaine selon la police, ont manifesté
samedi après-midi contre les transports de déchets
nucléaires en gare de Lauterbourg (Bas-Rhin), ville frontière
entre la France et l'Allemagne.
Les manifestants voulaient dénoncer tous les convois de
déchets nucléaires, entre les centrales allemandes
et l'usine de retraitement de La Hague (Manche), entre La Hague
et le centre de stockage de Gorleben (Allemagne) ou à l'intérieur
des Etats.
"En France, il y a des trains de déchets qui passent
au milieu des grandes villes tout le temps et qui ne sont pas
protégés", a expliqué Stéphane
Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire,
qui entendait également protester contre un arrêté
gouvernemental français du 9 août dernier qui instaure
le "secret défense" dans le domaine de la protection
et du contrôle des matières nucléaires.
Stéphane
Lhomme est convoqué la semaine prochaine par le procureur
du TGI de Bordeaux pour avoir bloqué un train transportant
des déchets nucléaires en gare de Bordeaux en septembre.
"Nous allons voir si le gouvernement veut enfoncer le clou
ou s'il va reculer sur ce problème du secret défense",
a-t-il commenté à propos de cette convocation, indiquant
qu'il risquait 5 ans de prison.
Retour de France au Japon de résidus
nucléaires vitrifiés
TOKYO (23 juillet 2003) - Un navire transportant des déchets nucléaires
traités en France est revenu mercredi au Japon après un périple de sept
semaines, ont annoncé les compagnies de production d'électricité
japonaises.
La cargaison de 144 conteneurs
de déchets vitrifiés "a accosté à
10h32" (01h32 GMT) au port de Mutsu-Ogawara, à 600
kilomètres au nord de Tokyo, a indiqué un porte-parole
de la fédération des compagnies d'électricité
du Japon. Il s'agit du huitième chargement de résidus
vitrifés à retourner au Japon depuis que ce pays
fait traiter son combustible usé par la France et la Grande-Bretagne.
Le navire britannique Pacific Swan transportant les conteneurs avait quitté le port français de Cherbourg le 4 juin.
Depuis 1995, quelque 760 conteneurs de ce type en provenance du Japon ont été vitrifiés, ou scellés dans de la céramique dans l'usine de la Cogema à La Hague, sur la côte normande. La Cogema, filiale du groupe nucléaire français Areva, a réalisé près de 58% de ses exigences contractuelles avec le Japon. Le contrat actuel prend fin début 2004.
Le Japon sera ensuite responsable du retraitement de ses propres déchets nucléaires dans le centre de Rokkasho-Mura dans le nord du Japon, à l'aide de techniques acquises auprès de la Cogema.
LA VOIX DU NORD 21/02
Une action a été menée du côté
d'Artres, Quérénaing et Sepmeries
Le train de déchets nucléaires
retardé
Comme on a pu le lire dans la rubrique «
La Région de A à Z » de notre édition
de mercredi, un convoi de déchets nucléaires allemands
a traversé le Valenciennois dans la nuit de mercredi à
jeudi. Ce convoi composé de neuf « castors »
(containers spéciaux) de déchets radioactifs, destinées
pour partie au centre de retraitement de La Hague (Manche) et
pour l'autre à celui de Sellafield (Grande-Bretagne), et
protégé par quatre wagons de CRS, devait passer
par Fourmies, Valenciennes et Somain.
Dans la gare de triage de cette dernière ville, le convoi
devait être séparé en deux, l'un partant vers
Amiens, l'autre prenant la direction du port de Dunkerque. Opération
qui a été effectuée, mais avec un certain
retard.
Comme il fallait s'y attendre, des militants Verts du réseau
« Sortir
du nucléaire » ont mené une action durant
la nuit pour ralentir le convoi et dénoncer « ce
trafic de déchets nucléaires. » Elle a finalement
eu lieu du côté d'Artres, Quérénaing
et Sepmeries, aux environs de 23 h 15.
Huit interpellations
Des torches rouges et des fumigènes ont notamment été
allumés, ce qui a obligé le conducteur du train
à s'arrêter, comme le prévoit la législation
ferroviaire lorsque des dispositifs d'alerte sont actionnés.
Le train, après deux arrêts, a pu repartir ensuite,
mais avec un retard d'une trentaine de minutes selon la gendarmerie
; d'une heure si l'on en croit un communiqué des Verts
du Nord - Pas-de-Calais.
Les gendarmes de Valenciennes et Le Quesnoy ont procédé
à l'interpellation de huit personnes, dont six appartiennent
au réseau « Sortir du nucléaire » si
l'on en croit le communiqué des Verts.
Ces huit personnes ont été entendues par les gendarmes
puis remises en liberté sur instructions des parquets de
Valenciennes et d'Avesnes.
Prochain convoi nucléaire mercredi 19
au jeudi 20 février.
Allemagne => poubelle de La Hague:
Un convoi de déchets nucléaires
suisses attendu à Valognes
CHERBOURG 3/3/03 -
Un convoi de déchets en provenance de la centrale nucléaire
suisse de Göesge est attendu au terminal ferroviaire de la
COGEMA à Valognes (Manche) mercredi prochain.
Conformément aux contrats commerciaux entre les compagnies d'électricité suisses et COGEMA et aux accords intergouvernementaux existant entre la France et la Suisse les combustibles usés des centrales nucléaires suisses sont, pour partie, envoyés en France pour y être traités.
Par ailleurs un convoi ferroviaire de combustibles
nucléaires usés en provenance des centrales allemandes
est également attendu à ce même terminal à
partir du 6 février.
Des militants anti nucléaires en
formation à Bordeaux
BORDEAUX, 1er fév 2003 - Des militants anti-nucléaires du réseau
"Sortir du nucléaire" ont organisé samedi
à Bordeaux une session d'entraînement avec des Allemands
et des Espagnols pour apprendre à bloquer les convois ferroviaires
de déchets nucléaires, a-t-on appris auprès
des organisateurs.
"Une dizaine de convois de déchets nucléaires
en provenance de la centrale du Blayais et une demi-douzaine en
provenance de Golfech passent chaque année par la gare
Saint-Jean, en plein centre de Bordeaux et nous voulons sensibiliser
la population au danger", a déclaré à
Stéphane Lhomme, du Réseau Sortir du Nucléaire.
Pendant plus de deux heures, les militants vêtus de combinaisons
blanches repérables à distance ont appris à
se sangler sur les rails sur une voie désaffectées
de Bordeaux.
Ils comptent passer à l'action dans les prochains mois,
"si les autorités ne prennent aucune mesure pour stopper
le passage des convois nucléaires".
Le réseau "Sortir du Nucléaire" tient
son congrès annuel à Bordeaux jusqu'à dimanche,
en présence d'une centaine de militants français,
allemands, espagnols et hollandais.
Un convoi de déchets nucléaires
néerlandais attendu jeudi à Valognes
CHERBOURG 11/12/02 - Un convoi de combustibles
usés qui a quitté mardi la centrale nucléaire
de Borssele (Pays-Bas) est attendu au jeudi matin au terminal
ferroviaire de la Cogéma à Valognes (Manche).
Selon l'entreprise, ce transport comprenant un emballage contenant sept assemblages s'inscrit dans le cadre d'un contrat signé entre la compagnie néerlandaise EPZ et Cogéma en 1993 pour le traitement des combustibles issus de la centrale nucléaire de l'électricien néerlandais.
Par ailleurs, un autre convoi de déchets nucléaires, mais cette fois-ci provenant des centrales allemandes, est aussi attendu dans la journee de jeudi au terminal de Valognes.
Des déchets nucléaires allemands
en route pour Sellafield (Grande-Bretagne)
HANOVRE (Allemagne), 11 déc 02 - Plusieurs convois de déchets nucléaires
ont quitté différentes centrales allemandes dans
la nuit de mardi à mercredi, avec pour destination finale
le centre de retraitement de Sellafield en Grande-Bretagne, a
indiqué la police.
En provenance des centrales de Stade, Kruemmel, Unterweser (nord) et Essenbach (sud), les convois devaient être rassemblés à un lieu tenu secret avant de quitter l'Allemagne à destination de Sellafield.
Aucun incident notoire n'a été
relevé par la police.
Allemagne: un très gros convoi nucléaire
est arrivé à bon port
GORLEBEN (Edicom 14/11/02)- Le plus grand convoi de déchets nucléaires
de l'histoire allemande est arrivé à bon port, dans
un site de stockage à Gorleben, au nord de Hanovre. Un
important dispositif policier l'a protégé de plusieurs
milliers de manifestants écologistes.
Le convoi transportant douze conteneurs remplis de 1300 tonnes
de déchets nucléaires retraités a été
pendant trois jours la cible d'actions menées par des militants
anti-nucléaire. Ceux-ci ont retardé sa marche à
plusieurs reprises en s'enchaînant sur les voies.
Les conteneurs, transportés d'abord par voie ferroviaire,
avaient été chargés à bord de camions
pour les vingt derniers kilomètres jusqu'à Gorleben,
où ils sont arrivés à 07h21. Le convoi était
parti lundi du site de retraitement des déchets nucléaires
de La Hague (France).
Sur le dernier tronçon, plus d'un millier de manifestants
ont retardé le convoi de cinq heures en s'asseyant sur
la route menant à Gorleben. La police s'est contentée
de «déplacer» les militants. Auparavant, des
manifestants avaient incendié des pneus sur la voie ferroviaire.
«Il y a eu de petits incidents entre la police et les manifestants,
mais pas de confrontations majeures», a déclaré
la porte-parole de la police allemande, Michelle Rolof. Wolfgang
Ehmke, porte-parole des manifestants, a pourtant estimé
que ces derniers avaient montré au monde entier que le
mouvement anti-nucléaire allemand ne perd rien de sa vigueur.
Le nucléaire est une question politique sensible en Allemagne.
Le gouvernement et les milieux industriels s'y sont engagés
en 2000 à mettre progressivement hors service tous les
réacteurs jusqu'à leur disparition totale vers 2025.
Des manifestants ont bloqué un gros
convoi de déchets radioactifs à Mannheim
MANNHEIM (Allemagne), 12 nov - Quelque 25 manifestants ont bloqué mardi soir
à Mannheim (sud-ouest de l'Allemagne) un convoi de 1.320
tonnes de déchets radioactifs retraités à
La Hague (nord-ouest de la France) en route pour le centre de
stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne), a indiqué la
police locale.
Cinq manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux d'entre eux s'étaient enchaînés sur la voie ferrée. "Le train a lentement repris sa route", a souligné un porte-parole de la police. Il est attendu à partir de mercredi dans la région de Gorleben.
Le convoi, qui a quitté lundi soir le terminal ferroviaire de l'usine Cogema de La Hague, à Valognes, a traversé sans encombres la France avant de franchir mardi après-midi dans le calme la frontière franco-allemande.
Des gendarmes étaient postés
tout au long des voies côté français tandis
qu'un très important dispositif de sécurité
a été mis en place en Allemagne, où ce type
de transport suscite toujours de vives protestations. Des heurts
avaient opposé lundi manifestants et policiers près
de Gorleben.
Attention, train dangereux
Mardi 12 novembre
Photographie mardi en gare de Blainville, près
de Nancy, le convoi nucléaire le plus important jamais
réalisé entre la France et l'Allemagne poursuit
son chemin pour le centre de stockage de Gorleben. Les 12 wagons
de 110 tonnes chacun, soit 1.320 tonnes de déchets vitrifiés
allemands, avaient quitté lundi, peu après 19h00,
le terminal ferroviaire de l'usine Cogema de la Hague, à
Valognes (Manche). Au départ du convoi, une quinzaine de
militants de Greenpeace avait symboliquement manifesté
pour dénoncer les risques liés à ce genre
de transport.
Conformément aux contrats conclus entre la compagnie d'électricité
allemande et la Cogema et aux accords intergouvernementaux entre
la France et l'Allemagne, les combustibles usés des centrales
allemandes sont, en partie, envoyés en France pour y être
traités et les déchets ultimes, conditionnés
à l'issue des opérations de traitement, sont retournés
dans leur pays d'origine.
En vertu de l'accord conclu le 31 janvier 2001, il est prévu
que douze emballages de résidus vitrifiés repartent
chaque année en Allemagne. La Cogema a souligné
que «les emballages de transport utilisés, de type
CASTOR HAW 20/28 CG, satisfont aux normes strictes de sûreté
de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique.» La police
allemande craint quant à elle que des manifestants anti-nucléaires
gênent le convoi tout au long de son parcours vers Gorleben.
Départ vers 19H00 d'un gros convoi
de déchets radioactifs vers l'Allemagne
CHERBOURG (Manche), 11 nov 02 - Le convoi nucléaire le plus important à
retourner en Allemagne, transportant 1.320 tonnes de déchets
vitrifiés, va quitter lundi vers 19H00 le terminal ferroviaire
de l'usine Cogema de la Hague, à Valognes (Manche), pour
Gorleben (Allemagne), a-t-on appris lundi par Greenpeace.
"Le train doit quitter la gare de Valognes vers 19H05. Nous serons présents sur place à partir de 18H00", a indiqué un responsable de Greenpeace, joint au téléphone.
"Notre manifestation n'a pas pour objet de faire une action d'opposition, puisque, au contraire, les déchets radioactifs retournent vers leur pays d'origine. Cependant, nous déploierons une banderole, pour dénoncer symboliquement le risque inhérent à ces types de transport", a-t-il ajouté, précisant que les manifestants ne seraient pas nombreux.
La direction de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) de La Hague n'était pas joignable lundi pour confirmer l'horaire de départ du convoi, mais elle avait reconnu la semaine dernière que le départ de douze emballages de déchets était prévu dans la semaine du 11 au 17 novembre vers l'Allemagne.
Il s'agit du cinquième retour de déchets vitrifiés Outre-Rhin après leur retraitement dans l'usine de la Hague depuis la reprise des transports début
Le premier convoi en mars 2001, qui comptait
la moitié exacte des déchets transportés
cette fois-ci, avait provoqué en Allemagne une mobilisation
jamais vue des anti-nucléaires allemands. Près de
30.000 policiers avaient été mobilisés pour
protéger le train qui était arrivé avec 24
heures de retard.
Convoi de déchets radioactifs : des
milliers d'antinucléaires mobilisés
10/11/02 - Plusieurs
milliers de militants antinucléaires ont manifesté
ce week-end dans la région du centre de stockage de déchets
radioactifs de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne, contre l'arrivée
prochaine d'un convoi de 1.320 tonnes en provenance de France.
Le convoi de douze emballages remplis de déchets radioactifs vitrifiés en provenance de l'usine de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) à La Hague, dans le nord-ouest de la France, doit partir lundi pour arriver jeudi au centre de stockage, selon les organisations écologistes.
Dimanche, un millier de militants ont participé à des "fondations de villages" symboliques le long de la route que devra emprunter le convoi aux alentours du centre de stockage de Gorleben.
La veille, 2.000 personnes, selon la police, 5.000 selon les organisateurs, ainsi qu'une centaine de tracteurs avaient participé à un rassemblement marquant le point de départ des manifestations symboliques contre le transport de déchets, qui devraient se poursuivre en début de semaine.
Le chef du gouvernement régional de
Basse-Saxe, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a appelé
les militants à manifester pacifiquement leur colère,
sans enfreindre la loi.
Quelques milliers d'antinucléaires manifestent
contre un convoi radioactif
09/11/02 - 19:44 Environ
2.000 militants antinucléaires, selon la police, 5.000
selon les organisateurs, ont protesté samedi dans le calme
près du centre de stockage de déchets radioactifs
de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne, contre l'arrivée
prochaine d'un convoi de 1.320 tonnes en partance de France.
Le rassemblement constituait, selon les organisateurs, le point de départ officiel de la série de manifestations prévues dans la perspective de l'arrivée des douze emballages remplis de déchets radioactifs vitrifiés en provenance de l'usine de La Hague.
La Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema), propriétaire de l'usine, a confirmé le départ de douze emballages de type "Castor" dans la semaine du 11 au 17 novembre vers l'Allemagne. Selon l'organisation "anti-Castors" X-Tausendmalquer, le convoi devrait franchir mardi soir la frontière entre la France et l'Allemagne et arriver jeudi à bon port.
La veille, quelque 130 manifestants avaient bloqué une rue avec des blocs de béton, des véhicules, des balles de foin en feu et quelques arbres.
Selon le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Heiner Bartling, "la situation est beaucoup plus détendue cette année" que lors des précédents convois, et la mobilisation des militants antinucléaires semble en net recul.
Accompagnés d'une centaine de tracteurs, les manifestants ont aussi protesté contre l'éventuelle création près de Gorleben d'un centre de stockage définitif des déchets, celui de Gorleben n'étant officiellement que provisoire.
"Je souhaiterai que, du côté du gouvernement, la recherche (d'un autre site de stockage définitif, ndlr) s'accélère", a ajouté M. Bartling.
Il s'agit du troisième convoi de rapatriement de déchets depuis leur reprise début 2001. Le premier en mars 2001, qui comptait la moitié exacte des déchets transportés cette fois-ci, avait provoqué en Allemagne une mobilisation record des antinucléaires allemands. Près de 30.000 policiers avaient été mobilisés pour protéger le train qui était arrivé avec 24 heures de retard.
Lors du second convoi en novembre 2001, la mobilisation avait déjà été en recul. Sur place, dans les alentours de Gorleben, seuls 10.000 policiers auraient été mobilisés cette année au lieu des 15.000 habituels, selon des sources proches des forces de l'ordre.
GREENPEACE 08/11/02
En attendant le débat promis, nouveau record de transport de matières radioactives
Lundi 11 novembre à 19 heures, la plus grande concentration radioactive jamais transportée dans le monde s'ébranlera pour traverser l'Europe d'Ouest en Est. Un train composé de douze wagons spéciaux portant chacun un container (de 110 tonnes) quittera en effet la gare de Valognes (Manche), en direction de Gorleben, en Allemagne. Chaque container contient 28 canisters de 140 litres de déchets vitrifiés de très haute activité. Depuis le début de cette année, le trafic est incessant entre les deux pays, mettant chaque fois les populations des villes et villages traversés en danger. Pour Greenpeace, cette escalade du risque ne peut plus durer et la question primordiale des transports nucléaires devra figurer en bonne position dans le prochain débat sur les choix énergétiques promis par le gouvernement pour le début de l'année 2003.
Ce nouveau transport se déroule au moment même où une série d'anomalies génériques est mise en évidence, concernant la sûreté des centrales nucléaires françaises. A la lecture des différentes publications de la DGSNR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection ), on peut remarquer que le nombre de disfonctionnements et d'anomalies se répètent sur l'ensemble des sites nucléaires français. Malgré un discours peut compréhensible par la population, les autorités de sûreté qui se veulent rassurantes, ont de plus en plus de mal à cacher ou à déguiser la triste réalité des conséquences du vieillissement du parc nucléaire français et de la recherche effrénée de rentabilité de la part d'EDF.
Enfin, ce transport révèle une fois de plus l'impasse dans laquelle se trouve la filière nucléaire :
- les problèmes de la (non) fermeture
de l'établissement de Cadarache pour des raisons de risque
sismiques,
- l'ouverture programmée de l'enquête publique concernant
l'extension de l'usine MELOX, alors que les débouchés
économiques de cette filière controversée
disparaissent les uns après les autres,
- la signature de nouveaux décrets permettant à
l'usine de La Hague de stocker plus de combustibles usés
dans ces piscines, de traiter ou de retraiter n'importe quelles
substances radioactives, tout en continuant de rejeter des millions
de litres de déchets radioactifs dans l'environnement,
- le stock sans cesse grandissant de dizaines de tonnes de plutonium
sur les étagères de l'usine de La Hague, qu'il soit
d'origine française ou étrangère,
- la non gestion du devenir des déchets radioactifs pour
des dizaines de milliers d'années.
Les acteurs désireux d'une vraie discussion sont de plus en plus nombreux. Le gouvernement français a promis un grand débat public sur l'énergie pendant le premier semestre 2003. Chiche ! Mais pour cela, il faut considérer les citoyens comme des adultes responsables et ne pas réserver ce débat, comme c'est le cas depuis trente ans, à une élite issue de la filière nucléaire déclare Yannick Rousselet, responsable de la campagne nucléaire à Greenpeace France. Pour que ce débat ait un sens, une crédibilité et une légitimité reconnue par l'ensemble des parties prenantes, le gouvernement doit respecter au moins deux règles évidentes : ne prendre aucune décision concernant l'avenir du nucléaire en France avant le débat et prendre les décisions qui répondent aux attentes exprimées par les citoyens pendant le débat.
Greenpeace sera très attentive aux différentes
déclarations des représentants de l'autorité
de sûreté et surtout du gouvernement dans les prochaines
semaines. Pour que ce débat puisse être pris au sérieux
par la population, l'organisation écologiste demande au
gouvernement de ne prendre aucune décision qui compromettrait
le débat prévu et le rendrait caduc avant même
qu'il ait lieu. Deux gestes politiques forts sont attendus de
la part de Greenpeace : la non-signature des nouveaux décrets
de l'usine Cogema de La Hague et la non-ouverture de l'enquête
publique de MELOX. Le gouvernement doit saisir cette occasion
pour montrer sa volonté d'ouvrir un vrai débat.
Aucune décision concernant l'aval du cycle ou l'EPR ne
doit être prise ou annoncée avant les conclusions
du débat public a ajouté le représentant
de Greenpeace.
Transport de combustibles usés des
Pays-Bas vers la France
CHERBOURG 5 novembre 2002 - Un transport
de combustibles usés a quitté lundi la centrale
nucléaire de Borssele (Pays-Bas) à destination de
l'usine de traitement de COGEMA-La Hague (Manche), a-t-on appris
mardi auprès de la Cogema.
Le convoi est attendu jeudi au terminal ferroviaire de Valognes à partir de 9h. Ce transport s'inscrit dans le cadre d'un contrat signé entre EPZ et COGEMA en 1993 pour le traitement des combustibles issus de la centrale nucléaire de l'électricien néerlandais.
Cogema: cinquième retour de résidus
vitrifiés vers l'Allemagne
CHERBOURG 5 novembre 2002 - Un transport
de douze emballages de résidus vitrifiés aura lieu
au cours de la semaine du 10 au 17 novembre prochain entre l'usine
de retraitement des déchets nucléaires de la Cogema
à La Hague (Manche) et le site d'entreposage de Gorleben
(Allemagne), a-t-on appris mardi auprès de la Cogema.
Les emballages seront dans un premier temps transférés par la route depuis l'usine de la Cogema jusqu'au terminal ferroviaire de Valognes, distant d'une trentaine de kilomètres, puis acheminés par chemin de fer jusqu'en Allemagne.
Ce retour vers l'Allemagne est le cinquième depuis les contrats commerciaux conclus le 31 janvier 2001 entre les compagnies d'électricité allemandes et COGEMA.
Ils précisent que les combustibles usés des centrales allemandes sont, en partie, envoyés en France pour y être traités et les déchets ultimes, conditionnés à l'issue des opérations de traitement, sont retournés dans leur pays d'origine.
Les convois de déchets nucléaires, interrompus en mai 1998 à la suite d'un scandale de la contamination des conteneurs, ont repris au début de 2001. Chaque rapatriement de déchets mobilise des milliers de militants anti-nucléaires sur le passage du convoi.
La date exacte du départ sera communiquée
dans les prochains jours par la Cogema.
Déclaration judiciaire faite par
Marie (adolescente antinucléaire
ayant participée à l'action de blocage du 27 Mars
2001 à Suschendorf lors du transport de déchets
vitrifiés vers Gorleben).
Gorleben Webcam en face de la gare d'arrivage
de Dannenberg
31/10/02 - Action précédant
le transport de déchets vitrifiés prévu vers
Gorleben:
Afin de donner une idée des personnes citées dans les bulletins d'information et gros titres thématisant "Gorleben", l'association citoyenne de Lüchow-Dannenberg(BI) met en place à partir du 2 novembre une Web-Cam.
Le "Divan Castor" sera installé du 2 au 8 novembre devant la coulisse de la grue de transbordement transformée en forteresse martiale. Des résistant(e)s antinucléaires y prendront place à tour de rôle durant toute la semaine: le célibataire-repriseur de chaussettes, la paysanne et son oie, le couple fraîchement marié, des jeunes penchés sur leurs devoirs ou les camarades de clubs munis de leurs fanions.Toutes les 20 secondes une nouvelle foto sera actualisée sur l'internet.
Le but de cette action sortant quelque peu de l'ordinaire est de donner un visage personnel à la résistance contre les installations nucléaires:
Quelles sont ces personnes, qui malgré une "sortie du nucléaire" continuent à toujours lutter contre les CASTOR?
Vous pouvez vous informer sur le site www.castor.de
Un convoi nucléaire suisse arrivé en Angleterre
pour retraitement
DOTTINGEN (Suisse), 17 oct 02 - Un
convoi transportant sept éléments combustibles irradiés
de la centrale nucléaire de Beznau (nord) est arrivé
jeudi à l'usine de retraitement de Sellafield, en Angleterre,
selon un communiqué publié jeudi par l'exploitant
Axpo Holding.
La société a précisé qu'au total six
transports similaires, autorisés par le ministère
suisse de l'énergie, seraient organisés d'ici la
fin 2003.
Le plus grand convoi allemand de déchets
nucléaires en route vers la France
BERLIN, 10 oct 02 - Le plus grand convoi
de déchets nucléaires de l'histoire en Allemagne
se préparait à quitter jeudi après-midi le
pays pour les usines de retraitement de La Hague (France) et Sellafield
(Grande-Bretagne), a indiqué la police des frontières
(BGS), qui n'a constaté aucun incident notoire.
Deux trains transportant 16 conteneurs de déchets nucléaires en provenance de sept centrales allemandes devaient être assemblés avant la frontière franco-allemande, a indiqué de son côté l'organisation écologiste Greenpeace. La moitié des conteneurs devrait être acheminée à La Hague et le reste à Sellafield, selon la même source.
Le premier convoi de cinq wagons a quitté Walheim dans l'Etat régional du Bade-Wurtemberg, qui borde la frontière franco-allemande, et le second comportant onze conteneurs remplis de déchets radioactifs du nord de l'Allemagne se trouvait en milieu d'après-midi en Rhénanie-Palatinat.
Des militants anti-nucléaires avaient manifesté mercredi lors de l'acheminement de convois de déchets nucléaires en provenance de plusieurs centrales allemandes. D'autres ont entamé jeudi des "guets" symboliques, notamment en gare de Muenster (ouest).
La voie de chemin de fer de la gare de Brunsbuettel
(nord) avait été endommagée dans la soirée
tandis que des militants de Greenpeace avaient manifesté
dans la matinée devant la centrale nucléaire de
Kruemmel, près de Hambourg (nord).
Manifestation contre un transport de déchets
nucléaires
HAMBOURG (Allemagne), 9 oct 02 - Des
militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont manifesté
mercredi devant une centrale nucléaire allemande pour protester
contre un transport de déchets radioactifs vers les usines
de retraitement de La Hague (France) et Sellafield (Grande-Bretagne).
Ils ont projeté sur les murs de la centrale de Kruemmel, près de Hambourg (nord), l'image d'un slogan affirmant : "Responsabilité nationale signifie ne pas déverser ses déchets nucléaires devant la porte des voisins", a indiqué l'organisation dans un communiqué.
Des conteneurs de déchets nucléaires en provenance de sept centrales doivent être transportés mercredi vers La Hague et Sellafield, soit le plus grand transport de l'histoire, selon Greenpeace.
Des conteneurs de déchets nucléaires
ont commencé à quitter la centrale de Grafenrheinfeld
(sud) mercredi matin sous haute protection policière. Dans
la nuit de mardi à mercredi, un autre transport de déchets
radioactifs en provenance de Neckarwestheim (sud-ouest) est arrivé
sans encombre en gare de Walheim (sud-ouest). C'est là
que doivent être assemblés les différents
conteneurs avant de poursuivre leur route par voie ferroviaire
à destination des usines de retraitement française
et britannique.
Un convoi de combustibles usés allemands
attendu vendredi au terminal de Valognes
CHERBOURG 08/10/02 - Un convoi de déchets
nucléaires provenant des centrales allemandes est attendu
vendredi au terminal ferroviaire de la COGEMA de Valognes (Manche),
a-t-on appris auprès de l'entreprise française de
retraitement.
Conformément aux contrats commerciaux entre les compagnies d'électricité allemandes et la COGEMA, et aux accords intergouvernementaux existant entre la France et l'Allemagne, les combustibles usés des centrales nucléaires allemandes sont, pour partie, envoyés en France pour y être traités à l'usine de La Hague (Manche).
Dans ce cadre, les déchets transportés par convoi ferroviaire à travers la France pourraient parvenir au terminal ferroviaire de Valognes à partir du 11 octobre et être acheminés par la suite par camions jusqu'au centre de retraitement de La Hague, distant d'une quarantaine de kilomètres.
Les antinucléaires contre le passage
de déchets radioactifs à Bordeaux
BORDEAUX, 2 oct 02 - Des militants
antinucléaires se sont élevés mercredi à
Bordeaux contre le passage dans l'agglomération de trains
transportant des déchets radioactifs en provenance de la
centrale nucléaire du Blayais, au nord de la ville, et
à destination des centres de retraitement.
Les antinucléaires du collectif bordelais "Tchernoblaye" demandent que ces transports ne passent plus par des zones de "forte concentration de population", a déclaré son président Stéphane Lhomme lors d'une conférence de presse.
Selon la SNCF, une quinzaine de convois, affrêtés par la COGEMA et en provenance de la centrale girondine, transitent chaque année par la gare de triage d'Hourcade à Bordeaux, avant de repartir pour le terminal de Valognes desservant le complexe de la Hague.
Les militants, qui ont lancé une pétition auprès des habitants de la région, vont dans les prochains jours envoyer des questionnaires à tous les maires des communes de l'agglomération bordelaises traversées par ces convois afin de les sensibiliser "aux risques".
Les antinucléaires ont annoncé qu'ils envisageaient, lors des prochaines expéditions de déchets, de pratiquer des opérations de blocage des voies.
Ils recevront en février prochain, lors
de la tenue du congrès annuel du réseau associatif
"Sortir du nucléaire", des activistes allemands
qui leur dispenseront "des cours de résistance non-violente".
Un transport de déchets radioactifs
traités en France est arrivé en Belgique
BRUXELLES, 25 sept - Un convoi de déchets
vitrifiés hautement radioactifs issus du retraitement de
combustibles nucléaires belges usés a quitte mardi
l'usine Cogema de La Hague (ouest de la France) et est arrivé
sans incident mercredi matin en Belgique, ont annoncé les
responsables de l'opération.
"Le transport s'est déroulé avec succès et dans les conditions optimales de sûreté tant pour la population que pour l'ensemble des intervenants", ajoutent dans un communiqué commun l'Ondraf, l'organisme public chargé de la gestion des déchets nucléaires, et Synatom, filiale du producteur belge d'électricité Electrabel, qui finance l'opération de recyclage.
Une dizaine de militants écologistes attendaient le convoi en gare de Mol, près d'Anvers. Aucun incident n'a toutefois été relevé, a déclaré mercredi la porte-parole de l'Ondraf, Evelyn Hooft.
Il s'agissait du cinquième transport de ce type partant de France à destination de la Belgique.
"Les 28 conteneurs de déchets vitrifiés ont été stockés dans un bâtiment spécifique d'entreposage sur le site de l'entreprise Belgoprocess de Dessel (nord)", précise le communiqué.
Les déchets entreront ensuite dans une
"phase de refroidissement" qui devrait durer une cinquantaine
d'années, selon un porte-parole de Synatom, Luc Frankignoulle.
Leur lieu de stockage définitif n'a en revanche pas encore
été arrêté par les autorités
belges, a-t-il affirmé.
Alsace: manifestation anti-nucléaire
au passage d'un train de déchets
STRASBOURG, 21 août - Une soixantaine
de personnes, dont quelque 40 membres du collectif anti-mondialisation
No Border, ont manifesté mercredi soir près de Strasbourg,
au passage d'un train allemand de déchets nucléaires
à destination de l'usine de retraitement de La Hague (Manche),
a-t-on appris auprès des manifestants et de la police.
Les militants écologistes et les membres de No Border ont manifesté dans le calme à Hoenheim, en banlieue de Strasbourg, entre 19h30 et 20h00, sans gêner la progression du convoi, chargé de quatre conteneurs de déchets radioactifs issus de centrales nucléaires allemandes.
Les écologistes, qui manifestent au
même endroit à chaque passage d'un train de déchets
nucléaires, souvent en faible nombre, étaient cette
fois épaulés par des militants de No Border.
Un convoi de déchets nucléaires
en route pour La Hague
HAMBOURG (Allemagne), 21 août -
Un convoi de déchets nucléaires en provenance des
centrales allemandes de Stade et de Brockdorf (nord) est parti
mercredi matin à destination du centre de retraitement
des déchets de La Hague (nord-ouest de la France), a indiqué
la police.
Un autre convoi a quitté la centrale nucléaire de Grafenrheinfeld (sud) et devait être couplé dans la journée au premier convoi avant de poursuivre sa route vers la France.
Une trentaine de militants de l'organisation
écologiste Greenpeace et d'associations antinucléaire
ont accueilli avec sifflets et cris de protestation le convoi
en provenance de Grafenrheinfeld à son arrivée dans
la gare de Goschheim (sud), dont l'accès a été
bloqué par les forces de police, ont annoncé les
militants antinucléaire.
Deux convois de déchets nucléaires
temporairement bloqués par des manifestants
HAMBOURG, 3 juil - Deux convois ferroviaires
de déchets nucléaires qui ont quitté mardi
soir le nord de l'Allemagne à destination de l'usine de
retraitement de Sellafield, en Grande-Bretagne, ont été
bloqués temporairement par des manifestants, a indiqué
mercredi la police locale.
Deux manifestants anti-nucléaires s'étaient enchaînés sur une voie de chemin de fer, bloquant pendant 45 minutes un convoi parti de Kruemmel. Ils ont été interpellés par la police.
Un deuxième convoi parti de la centrale d'Unterweser a été arrêté pendant quelques minutes par des manifestants anti-nucléaires qui s'étaient mis en travers des voies, a ajouté la police.
En revanche, un troisième convoi parti
lundi de Neckarwestheim (sud-ouest) a pu effectuer son parcours
sans encombres et devrait arriver dans le courant de la journée
à Sellafield.
Communiqué de Greenpeace
Greenpeace se mobilise face au sale trafic de l'industrie du
plutonium
Paris, le 13 juin 2002 - Dans un contexte international très marqué par la menace nucléaire sous toutes ces formes, Greenpeace dénonce le trafic des déchets nucléaires qui alimente l'industrie du plutonium. L'association écologiste appelle ses adhérents et ses sympathisants à se mobiliser fortement le long du trajet du prochain transport nucléaire à destination de La Hague.
Bombe "sale" aux Etats-Unis, menace de conflit nucléaire entre l'Inde et le Pakistan, vols de matières radioactives y compris en Europe Occidentale, controverse sur la course à l'arme atomique au Japon et en Asie du Sud-Est, l'actualité démontre que nucléaire civil, militaire ou terroriste sont indissociables. Greenpeace dénonce depuis trente ans cette menace, et en premier lieu l'activité de "retraitement" de Cogema (filiale de la holding nucléaire Areva), qui met en circulation quantité de matières nucléaires.
"Le retraitement constitue la principale source de transport de déchets nucléaires et de plutonium, la matière première des bombes atomiques" explique Yannick Rousselet, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France. "Alors que chaque jour, l'actualité met en lumière la menace nucléaire, poursuivre ces transports inutiles et dangereux à travers la France et la planète est totalement pervers et irresponsable".
Les 17 et 18 juin prochain, un convoi de trois containers (ou châteaux) d'une centaine de tonnes chacun, contenant des combustibles usés provenant de centrales nucléaires allemandes, traversera toute la France. En partenariat avec le réseau "Sortir du nucléaire", un itinéraire détaillé a été diffusé en début de semaine, sur un site Internet commun (voir "Actualités). Greenpeace appelle ses militants à soutenir les manifestations non violentes prévues le long du parcours.
"La semaine prochaine, nous serons présents sur le trajet" prévient Frédéric Marillier, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France. "Madame Bachelot, comme le lobby nucléaire, soutient que le nucléaire est une énergie propre. La réalité est que l'industrie de l'atome produit des déchets éternels dont personne ne veut. La solution qui consiste à les mettre sur les rails et à les envoyer à La Hague est une impasse dangereuse largement condamnée par la communauté internationale (1)".
L'organisation met également en garde le nouveau gouvernement, contre toute nouvelle décision concernant le retraitement qui pourrait être prise pendant l'anonymat de l'été et qui aurait pour conséquence d'augmenter ce trafic dangereux et inutile.
Note :
(1) Dans le cadre de la convention Ospar (Convention pour la protection
du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est qui regroupe quinze
pays et l'Union Européenne), les pays parties ont très
majoritairement condamné le retraitement et ont demandé
à la France et au Royaume-Uni de gérer autrement
leurs déchets.
Pétition de soutien aux militants
antinucléaires
Lundi 3 juin 2002 à 9h, 2 militants (une femme et un homme)
antinucléaire sont appelés à comparaître
devant le Substitut du Procureur de la république au Palais
de Justice de Strasbourg. Leur «crime » : avoir osé
bloquer un train de déchets nucléaires jeudi le
16 mai 02 à Strasbourg.
Quatre militants anti-nucléaires
condamnés pour avoir retardé un convoi
LUNEBOURG (Allemagne), 22 mai - Quatre
militants anti-nucléaires allemands ont été
condamnés mercredi par un tribunal de Lunebourg (nord)
à une amende de 525 euros chacun pour avoir longuement
retardé fin mars 2001 un convoi de déchets en provenance
de France, en s'attachant à des rails.
Ces jeunes militants, membres de l'organisation écologiste Robin Wood, s'étaient coulé les bras dans du béton versé dans des tuyaux attachés à des rails, à une vingtaine de kilomètres du centre de stockage de Gorleben. Une adolescente, cinquième membre du commando, âgée de 16 ans au moment des faits, doit encore être jugée par un tribunal pour enfants.
Leur action, qui avait fait la Une des journaux, avait retardé de 16 heures le convoi de déchets en provenance du centre de retraitement français de La Hague (nord-ouest), le premier depuis l'interruption des transports de déchets en mai 1998 à la suite du scandale de la contamination des conteneurs.
Les pompiers avaient mis plus de douze heures pour dégager les cinq contestataires, travaillant au millimètre avec chalumeaux et marteaux-piqueurs.
L'action avait obligé le train à rebrousser chemin de quelques kilomètres, afin de réparer les rails. Cela avait été considéré comme une grande victoire par les manifestants qui n'avaient jusqu'ici jamais réussi à retarder un convoi aussi longtemps.
Des dizaines de milliers de militants anti-nucléaires
se rassemblent à chaque passage de convoi en provenance
de La Hague.
Transport de déchets radioactifs
Le 16 mai 02 à 21h un portable sonnait. C'était
l'alerte, le convois de déchets radioactifs arrivait. Les
4 militants se sont jetés sur les rails. Deux d'entre s'enchainèrent
les mains dans un tube bétonné aux rails et 2 autres
partaient à l'avant pour prévénir du blocage
(pendant qu'un autre, caché, prenait des photos). Un convois
de 10 castors est passé par Strasbourg, les militants ont
enfin réussi leur coup ! Victoire ! Ils ont réussi
à bloquer le train pendant environ 40 minutes à
la hauteur de la Wantzenau à côté de Strasbourg.
Les 4 militants ont été embarqués au poste
de gendarmerie et y ont passé au moins 13 heures. Deux
d'entre sont convoqués à comparaître devant
le délégué du procureur de la république
le lundi 3 juin au tribunal de grande instance de Strasbourg,
les 2 autres ont eu un avertissement.
Ce train avait déjà prit quelques heures de retards...
- 4 heures de retard du fait de 25 antinucléaires qui ont fait la première action d'"enchaînement massif", c'était en Allemagne à Wilster (district de Steinburg) à 22 H la veille. 14 ou 15 femmes enchaînées selon les sources et par dessus de lourds tubes d'acier pour protester contre le dernier accident de la centrale de Brunsbüttel (qui aurait pu être un Tchernobyl allemand : rupture d'une conduite principale de refroidissement et qui "contribuait" au transport avec un castor).
- au moins un autre blocage (6 personnes sur les voies), à Stein près de Nuremberg. C'est la première fois que les franconiens bloquent un train nucléaire (la Franconie constitue le nord de la Bavière administrative).
- signaux passés au rouge à Somain, soit 1h30 de retard pour l'arrivée du train sur son point d'éclatement
- train arrêté une dizaine de minutes dans Avesnois par un fumigène rouge.
- Wantzenau (Strasbourg) : blocage d'environ 40 minutes grâce à 4-5 personnes enchainées dans un tube bétonné aux rails.
- Dunkerque : premier enchaînement massif en France avec une dizaine de personnes enchaînées sur la voie Dunkerque. Là encore retard important à la clé (2 h 1/2 environ)
- Lille : rien car le train a été dévié : ils savaient les copains sur le terrain.
Un train de déchets nucléaires
retardé en gare de Brionne (Eure)
EVREUX, 17 mai - Un convoi chargé
de déchets nucléaires en provenance d'Allemagne
a été retardé vendredi pendant une dizaine
de minutes en gare de Brionne (Eure) par des militants Verts,
a-t-on appris auprès des manifestants.
Le convoi à destination du centre de retraitement britannique de Sellafield a été retardé à plusieurs reprises peu après son départ de Bavière (sud de l'Allemagne).
En Haute-Normandie, il a été retardé vers 11H15 par des militants Verts qui se sont couchés sur les voies. Deux d'entre-eux ont été interpellés par les gendarmes.
Les Verts de Haute-Normandie ont souligné dans un communiqué le caractère "pacifique" de la manifestation dont le but est d'"informer la population des dangers des transports de déchets nucléaires qui prolifèrent à travers l'Europe".
Un train de déchets nucléaires
retardé près de quatre heures dans le Nord
LILLE, 17 mai - Un convoi chargé
de déchets nucléaires en provenance d'Allemagne
a été retardé près de quatre heures
dans le Nord vendredi matin par des militants anti-nucléaires,
a-t-on appris auprès des Verts.
Le train, qui avait déjà été brièvement bloqué dans l'Est par d'autres militants, peu après son départ de Bavière (sud de l'Allemagne), doit rejoindre le centre de retraitement britannique de Sellafield.
Le convoi a été bloqué environ 1h30 à la gare de triage de Somain (Nord) et près de 2h à Loon-plage, près de Dunkerque, où le train doit embarquer dans la journée à destination de la Grande-Bretagne.
"Les militants se sont mis sur les voies et ont stoppé un train de marchandises, pour forcer le convoi à s'arrêter. Ils ont été délogés vers 8h00 par les forces de police et quatre d'entre eux ont été emmenés au commissariat de Gravelines (près de Dunkerque, NDLR)", a déclaré à l'AFP Dominique Plancke, conseiller municipal Vert de Lille.
Les quatre militants écologistes interpellés ont été relâchés vers 9h30, après avoir été entendus par la police, a-t-on présisé à la sous-préfecture de Dunkerque.
Un train de déchets nucléaires
bloqué pendant 20 mn près de Strasbourg
STRASBOURG, 16 mai - Un convoi
chargé de déchets nucléaires en provenance
d'Allemagne a été bloqué pendant 20 minutes,
jeudi soir, par des militants anti-nucléaires, près
de Strasbourg, a-t-on appris auprès de la police et des
militants.
Le train, stoppé à proximité de Hoenheim, dans la banlieue nord de Strasbourg, est reparti, peu après 21h30, en direction du centre de retraitement de La Hague sous bonne escorte policière, après que la police eut dégagé la voie, a indiqué la police.
Selon un porte-parole du réseau "Sortir du Nucléaire", deux militants se sont enchaînés les mains dans un tube coulé dans du béton, sous les rails de la voie, selon une technique utilisée pour la première fois en France.
La police n'a fait état d'aucune arrestation "dans l'immédiat".
Une vingtaine de manifestants s'étaient rassemblés dans la soirée près d'un passage à niveau à Hoenheim pour soutenir cette action. Ils avaient auparavant participé à une réunion d'information antinucléaire à l'invitation d'Andrée Munchenbach, conseillère municipale de Schilick Ecologie, à Schiltigheim.
Le convoi avait quitté Hambourg (nord de l'Allemagne) jeudi dans la journée, à destination de l'usine de retraitement de La Hague (ouest de la France), tandis qu'un autre train quittait la Bavière (sud) pour Sellafield, en Grande-Bretagne.
Deux convois de déchets nucléaires
allemands partis vers La Hague et Sellafield
ESSENBACH (Allemagne), 16 mai - Deux
convois ferroviaires de déchets nucléaires ont quitté
jeudi Hambourg (nord de l'Allemagne) et la Bavière (sud)
à destination des usines de retraitement de La Hague, en
France, et de Sellafield, en Grande-Bretagne, a indiqué
la police.
Quelques incidents ont émaillé le départ
des convois. Quatorze militants antinucléaires se sont
ainsi enchaînés aux rails près de la centrale
nucléaire de Brokdord (nord) pour la Grande-Bretagne. Ils
ont finalement laissé passer le train, ont indiqué
les autorités locales.
Le deuxième convoi est parti de la centrale nucléaire Isar 2, en Bavière, pour La Hague. Aucun incident notable n'a été signalé par la police.
Pas de transport de déchets nucléaires
sur le lac Michigan sans accord d'Ottawa
OTTAWA, 1er mai - Le gouvernement
canadien a déclaré mercredi ne pas avoir connaissance
d'un projet américain qui viserait à transporter
par bateau des déchets nucléaires sur le lac Michigan,
ajoutant qu'une telle opération nécessiterait l'accord
du Canada.
"Le gouvernement américain ne nous a informés
d'aucun mouvement de matières nucléaires. Cela requerrait
une consultation du gouvernement canadien. Tout mouvement de ce
type nécessitera l'accord du gouvernement canadien",
a déclaré le ministre des Ressources naturelles,
Herb Dhaliwal, devant la Chambre des communes.
Selon des informations en provenance de Washington, l'administration Bush projette de transporter par bateau sur le lac Michigan des milliers de tonnes de déchets nucléaires, pour l'instant stockés dans le Nevada (ouest).
Même si ces matières sont transportées d'un port américain à un autre port américain, les activités touchant au lac Michigan, comme aux autres Grands Lacs, ressortent de la compétence d'une commission internationale cogérée par Washington et Ottawa.
Le transport de déchets nucléaires "va mettre en péril l'eau potable de 30 millions de personnes dans la région des Grands Lacs", a déclaré un parlementaire de l'Ontario, Joe Comartin.
A Gambsheim (Bas-Rhin), on vote pour un président...
et sur le nucléaire
GAMBSHEIM (Bas-Rhin), 21 avr - A
Gambsheim, commune de 4.000 âmes à une quinzaine
de kilomètres au nord de Strasbourg, les électeurs
étaient appelés dimanche en sortant de la mairie
à voter une seconde fois: "pour ou contre" le
passage des convois de déchets nucléaires en Alsace.
La coordination écologiste Stop transports - Halte au nucléaire
a organisé à l'occasion du premier tour de l'élection
présidentielle un "référendum sauvage"
dans la "commune test" de Gambsheim, traversée
par les trains de castors (du nom des conteneurs transportant
les déchets) en provenance d'Allemagne.
Une question simple était posée à la population "pour ou contre les transports nucléaires". Deux tas de bulletins attendaient l'électeur dans une ambiance conviviale. Un jeune écologiste allemand était même venu aider ses amis français pour ce scrutin inhabituel.
Gilbert Poirot, l'un des organisateurs du vote, déployait toute son énergie, y compris en parlant alsacien, pour convaincre les villageois de participer au "référendum", une fois leur devoir civique accompli.
Selon M. Poirot, la participation a été bonne: "sept personnes sur dix" sortant du bureau de vote de la mairie ont déposé un bulletin dans l'urne, encastrée dans un long tricycle jaune garé à quelques mètres de l'entrée du bâtiment officiel, une demeure alsacienne cossue.
A la sortie des deux autres bureaux de vote du village, les électeurs étaient également appelés à prendre part à la consultation.
"Les candidats parlent de démocratie locale, nous on l'applique", a expliqué M. Poirot, qui espère que les autorités tiendront compte d'une éventuelle victoire du "contre".
Le maire lui-même, Hubert Hoffmann (non-apparenté), affirme avoir participé au "référendum". Il y voit un signe de "démocratie" - et ne cache pas sa satisfaction devant la "publicité faite pour le village".
"Je comprends les gens qui sont là" (les organisateurs du "référendum"), assure-t-il. "Mais je crois qu'il faut assumer les conséquences du nucléaire, étant donné que la France a fait ce choix", indique-t-il cependant.
Depuis la reprise des transports de déchets nucléaires entre les centrales allemandes et l'usine de retraitement de La Hague (Manche) en avril 2001, les associations antinucléaires allemandes et françaises se sont mobilisées contre le passage des convois.
Le "dépouillement" du vote écologiste devait s'effectuer devant la gare du village après 18H, ont annoncé les organisateurs.
Des écologistes organisent un référendum
sur les convois de déchets nucléaires
STRASBOURG, 19 avr - La coordination
Stop transports - Halte au nucléaire organisera un "référendum"
sur le passage des convois de déchets nucléaires
en Alsace dimanche à Gambsheim (Bas-Rhin), devant les bureaux
de vote mis en place pour le premier tour de l'élection
présidentielle, a-t-on appris vendredi auprès de
son porte-parole.
Gambsheim, commune de la vallée du Rhin d'environ 3.700
habitants, a été choisie comme "commune test"
pour poser une question simple à la population: "pour
ou contre les transports nucléaires?".
"Cela fait un an que les convois passent. La population est inquiète et on ne lui a jamais demandé son avis", a expliqué Gilbert Poirot, membre de la coordination.
Des urnes et des bulletins seront placés devant les trois bureaux de vote de la ville pendant toute la durée du scrutin dimanche, a précisé la coordination.
Depuis la reprise des transports de déchets nucléaires entre les centrales allemandes et l'usine de retraitement de La Hague (Manche) en avril 2001, les associations antinucléaires allemandes et françaises se sont mobilisées contre le passage des convois.
Autorisation d'un convoi de déchets
nucléaires de La Hague vers Gorleben
SALZGITTER (Allemagne), 2 avr - Les
autorités allemandes ont donné leur feu vert à
un convoi de déchets nucléaires vitrifiés
en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (nord-ouest
de la France) vers le centre de stockage de Gorleben (nord de
l'Allemagne), ont-elles annoncé mardi.
Aucune date n'a encore été fixée pour ce transport, a ajouté l'Office allemand des radiations.
En novembre dernier, un porte-parole du centre de Gorleben avait indiqué que le prochain convoi de rapatriement de déchets nucléaires vers le centre de retraitement de cette ville n'aurait pas lieu avant la mi-2002.
Par ailleurs, l'Office des radiations a également accordé des autorisations de transport de combustibles usés depuis la centrale de Muelheim-Kaerlich (Rhénanie-Palatinat, sud-ouest de l'Allemagne), qui n'est plus en service, ainsi que de la centrale Philippsburg 2 (Bade-Wurtemberg, sud-ouest) vers La Hague.
Les convois de déchets nucléaires,
interrompus en mai 1998 à la suite d'un scandale de la contamination des conteneurs,
ont repris au début de 2001. Chaque rapatriement de déchets
mobilise des milliers de militants anti-nucléaires sur
le passage du convoi.
Un convoi de combustibles nucléaires usés est arrivé
à Valognes (Manche)
CHERBOURG-OCTEVILLE (Manche), 22 mars - Un
convoi ferroviaire transportant trois emballages de combustibles
nucléaires usés provenant d'Allemagne est arrivé
vendredi au terminal ferroviaire de la Cogema à Valognes
(Manche), a-t-on appris auprès de la Cogema.
Le convoi transportait des combustibles usés venant des
centrales nucléaires de Brokdorf et de Grohnde, dans le
nord de l'Allemagne, d'où il était parti mercredi,
a précisé la Compagnie générale des
matières nucléaires (Cogema). Ces combustibles sont
destinés à être retraités à
l'usine de La Hague.
Un convoi de déchets nucléaires
allemands a quitté "sans retard" l'Allemagne
SARREBRUCK (Allemagne), 21 mars - Un
convoi ferroviaire de déchets nucléaires parti mercredi
d'Allemagne à destination des usines de retraitement de
La Hague (France) et Sellafield (Grande-Bretagne) a franchi "sans
retard" jeudi soir la frontière française près
de Forbach (est), a-t-on appris auprès de la police allemande
des frontières (BGS).
Le convoi constitué de deux trains transportait des déchets
de quatre centrales allemandes, Kruemmel, Brokdorf, Grohnde (Nord)
et Neckarwestheim (sud-ouest). Il a franchi la frontière
"sans retard et dans le calme", selon la BGS.
Le convoi provenant de la centrale de Kruemmel avait été bloqué trois heures pendant dans la nuit de mercredi à jeudi près de Hambourg (nord) par les militants de l'organisation écologiste Robin Wood. La Police des frontières était intervenue pour débloquer la voie et avait interpellé une vingtaine d'écologistes.
En gare de Kaiserslautern en fin de journée, une douzaine de militants de Greenpeace avaient pacifiquement manifesté au passage du convoi, selon l'organisation écologiste.
L'Allemagne a repris au printemps dernier les transports internationaux de déchets nucléaires, interrompus en mais 1998 à la suite d'un scandale de contamination à la surface de conteneurs.
Un convoi de déchets nucléaires
allemands en route vers Sellafield
NECKARWESTHEIM (Allemagne), 20 mars - Un
convoi de déchets nucléaires a quitté mercredi
matin la centrale nucléaire allemande de Neckarwestheim,
dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest), pour l'usine de retraitement
de Sellafield, en Grande-Bretagne, a indiqué la police.
Les déchets devaient être transférés dans l'après-midi de trois camions sur un train dans la ville de Walheim, d'où il poursuivra son trajet.
Un porte-parole de la police a indiqué que les manifestants antinucléaires, traditionnellement opposés à ce genre de transports qu'ils jugent dangereux, n'avaient provoqué aucun incident majeur.
Plusieurs centaines de policiers étaient déployés pour surveiller et protéger le convoi.
L'Allemagne a repris au printemps dernier les transports internationaux de déchets nucléaires, interrompus en mais 1998 à la suite d'un scandale de contamination à la surface de conteneurs.
Convoi de déchets nucléaires
allemand en route vers la France
COBLENCE (Allemagne), 6 mars - Deux
convois de déchets nucléaires allemands, provenant
des centrales de Muelheim-Kaerlich et de Philippsburg (ouest),
sont depuis mercredi matin en route vers l'usine française
de retraitement de La Hague (nord-ouest de la France), a indiqué
la police.
Les trains, qui transportent respectivement trois et deux conteneurs, devaient être regroupés à Woerth (ouest) dans la soirée, avant de parcourir les douze kilomètres qui séparent cette localité de la frontière française.
Retour de résidus vitrifiés
vers la Suisse
CHERBOURG 26 fév - Un convoi
ferroviaire de résidus vitrifiés suisses a quitté
mardi matin le terminal ferroviaire de la COGEMA de Valognes (Manche)
à destination d'un centre de stockage de la Confédération
hélvétique.
Le convoi avec à son bord 28 conteneurs a quitté le terminal peu après 2h30. C'est le deuxième retour de résidus vitrifiés vers la Suisse depuis décembre dernier.
Par ailleurs, un autre convoi ferroviaire quittera le terminal de Valognes mercredi midi mais cette fois à destination de la Belgique. Il s'agit du transport d'un emballage de résidus vitrifiés issus du traitement-recyclage des combustibles usés belges.
Enfin, un convoi de cinq emballages de combustibles usés en provenance des centrales nucléaires allemandes est attendu au terminal de Valognes le 7 mars prochain.
Arrivée jeudi de déchets nucléaires
néerlandais à La Hague
CHERBOURG 20 fév - Un convoi
ferroviaire de déchets nucléaires en provenance
de la centrale de Borssele (Pays-Bas) est attendu jeudi au terminal
ferroviaire de la COGEMA à Valognes (Manche) avant de gagner
l'usine de La Hague pour y être retraité a-t-on appris
auprès de la COGEM.
Par ailleurs, un deuxième retour de
déchets vitrifiés vers le centre de stockage de
Zwilag (Suisse) est programmé au départ de Valognes
à compter du 26 février, a-t-on appris de même
source.
Un transport de déchets nucléaires
allemands en route pour Sellafield
OLDENBURG (Allemagne), 20 fév - Un
transport de déchets nucléaires qui a quitté
mercredi matin la centrale nucléaire de Unterwesen (nord)
pour le centre de retraitement de Sellafield, en Grande-Bretagne,
se déroule sans encombres pour l'instant, selon la police
de Oldenburg.
Une quinzaine de manifestants anti-nucléaires ont protesté lors du départ du train transportant deux conteneurs. Près de Elsfleth (nord), une dizaine de militants ont bloqué les rails jusqu'à ce que la police les déloge.
Selon l'organisation écologiste Robin Wood, le convoi devrait continuer sa route vers l'Allemagne du sud et passer par la frontière française.
Moselle: de nouvelles manifestations contre
un convoi de déchets nucléraires
METZ 19 fév - De nouvelles manifestations
sont organisées sur le trajet du train nucléaire
qui doit transiter par la Moselle mercredi à destination
de Sellafild (Royaume-Uni) ou de La Hague (Manche), annonce dans
un communiqué mardi, ''Initiatives citoyennes contre le
nucléaire''.
''Tous les moyens légaux et non violents seront employés pour traduire une fois de plus notre opposition à la poursuite de ce scandaleux et inutile trafic de déchets nucléaires entre l'Allemagne, la France et l'Angleterre'', communique le mouvement qui invite à se rassembler à Forbach au passage du train prévu entre 19H et 20H, puis à 20H30 à Peltre, près de Metz.
''Initiatives citoyennes'' entend poursuivre
ses actions contre les 25 convois de déchets nucléaires
prévus durant l'année 2002. Le mouvement exige la
fermeture de l'usine de retraitement de La Hague et l'abandon
du projet du centre d'enfouissement de déchets nucléaires
à Bures (Meurthe-et-Moselle).
Un train de déchets nucléaires arrive à Dunkerque
après une interception
DUNKERQUE, 7 fév - Un convoi
ferroviaire de combustibles usés provenant de la centrale
nucléaire allemande de Neckarwestheim (sud-ouest) est arrivé
jeudi matin à Dunkerque après avoir été
intercepté par des militants Verts pendant une demi-heure
dans la commune voisine de Loon-Plage, a indiqué la SNCF.
Le contenu du train était chargé jeudi dans le port à bord d'un navire qui devait quitter Dunkerque en fin d'après-midi, pour le centre de retraitement britannique de Sellafield.
Les Verts ont précisé de leur côté qu'ils avaient fait arrêter le train jeudi vers 8H00 peu avant son arrivée à destination. Ils se sont assis sur la voie ferrée en dépit de la mobilisation de 350 policiers et gendarmes pour protéger ce convoi.
Les Verts demandent que les déchets nucléaires soient stockés à proximité des lieux de production plutôt que d'être transportés à travers l'Europe, le retraitement s'avérant, de plus en plus coûteux et inutile.
Un autre convoi de déchets nucléaires allemands provenant des centrales de Brunsbuettel et Stade est quant à lui arrivé jeudi midi au terminal de la COGEMA à Valognes (Manche), également pour retraitement. Il avait croisé des manifestants d'écologistes jeudi à Caen et mercredi à Hoenheim (Bas-Rhin).
Un train de déchets nucléaires
allemands franchit la frontière en Alsace
STRASBOURG, 6 fév - Un
convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemands
à destination des usines de retraitement de La Hague (France)
et de Sellafield (Royaume-Uni) a franchi la frontière franco-allemande
sans incident, mercredi vers 18h45 à Lauterbourg (Bas-Rhin),
a indiqué la préfecture.
Une cinquantaine de militants antinucléaires ont manifesté au passage du train à Hoenheim (Bas-Rhin), en présence d'une trentaine de policiers, et sans gêner la progression du convoi, selon des sources concordantes.
Le train, provenant des centrales allemandes de Brunsbuettel et de Stade (nord), et de Neckarwestheim (sud-ouest), doit être séparé en deux parties vers 04h00 jeudi matin à Longueau (Somme).
Quatre conteneurs poursuivront leur route vers l'usine de retraitement de La Hague (Manche), tandis que trois autres iront à Dunkerque, pour gagner l'Angleterre et l'usine de retraitement de Sellafield.
Un convoi de déchets nucléaires
allemands en route pour la France
MASCHEN (Allemagne), 6 fév - Un
convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemand
provenant des centrales de Brunsbuettel et de Stade, dans le nord
de l'Allemagne, est parti très tôt mercredi matin
vers l'usine française de retraitement de La Hague (nord-ouest
de la France), a indiqué la police.
Les trains de Stade et de Brunsbuettel, qui transportent respectivement
trois et un conteneurs, ont fait jonction peu après leur
départ à Maschen près de Hambourg (nord)
pour reprendre la route aussitôt, sans être gênés
par des manifestants antinucléaires.
Dans la journée, le convoi s'assemblera avec un autre train déjà en route depuis mardi matin et transportant trois conteneurs de déchets provenant de la centrale de Neckarwestheim (sud-ouest) destinés ceux-ci au centre de retraitement de Sellafield, en Grande-Bretagne.
Arrivée à Valognes d'un convoi
de déchets nucléaires en provenance d'Allemagne
CHERBOURG, 24 jan - Le premier convoi
de combustibles nucléaires usés de l'année
en provenance d'Allemagne est arrivé jeudi à 13h00
au terminal ferroviaire de la Cogema à Valognes
(Manche), a-t-on appris auprès de la Compagnie générale
des matières nucléaires (Cogema).
Les trois emballages en provenance des centrales nucléaires allemandes de Brunsbuettel (nord) et Muelheim-Kaerlich (ouest), partis mercredi matin, représentent 41 éléments de combustibles, soit 13,8 tonnes.
En 2001, sept convois, soit 37 emballages et
153,7 tonnes de combustibles usés, en provenance d'Allemagne
avaient été acheminés à l'usine de
retraitement de la Cogema à La Hague.
Un convoi de déchets nucléaires
allemands en route pour la France
HAMBOURG (Allemagne), 23 jan - Un
convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemands
transportant un conteneur provenant de la centrale de Brunsbuettel
dans le nord de l'Allemagne est parti mercredi vers l'usine française
de retraitement de La Hague (nord-ouest de la France), a indiqué
la police.
Aucune manifestation antinucléaire n'était à signaler depuis le départ du train tôt dans la matinée, a ajouté la police, sans donner de précisions sur le parcours du convoi.
Amendes pour des militants de Greenpeace ayant
bloqué un convoi de déchets
COUVET (Suisse), 12 déc - Douze
militants suisses de l'organisation écologiste Greenpeace
ont été condamnés mercredi par un tribunal
du canton de Neuchâtel (nord de la Suisse) à des
amendes pour avoir bloqué en mai un convoi transportant
des déchets nucléaires vers la Grande Bretagne.
Les prévenus étaient absents à l'audience et ont été condamnés par défaut.
Le tribunal de Couvet a infligé à un premier groupe de six militants 3.000 francs suisses (2.040 euros) d'amende et 1.200 FS de frais, chacun pour le blocage à Fleurier, dans ce canton, d'un convoi transportant du combustible provenant de la centrale nucléaire de Mühleberg (centre-ouest).
Un autre groupe de six militants anti-nucléaires a été condamné à 1.500 FS (1.020 euros) d'amende et 125 FS de frais chacun, pour une tentative de blocage survenue ultérieurement à la frontière franco-suisse du col de Roches, près du Locle, dans la même région. Les déchets nucléaires étaient destinés à l'usine de retraitement de Sellafield, en Grande Bretagne.
Ce mercredi, des militants de Greenpeace ont
de nouveau manifesté à la gare de Bâle (nord)
au moment de l'arrivée d'un convoi de déchets nucléaires
provenant de centrales suisses et traités à l'usine
de retraitement française de La Hague. Le convoi a pu ensuite
rejoindre sans encombre sa gare de destination, Wuerelingen, dans
le canton d'Argovie (centre-nord).
Un convoi de déchets nucléaires
pour la Suisse attendu mercredi à Wuerelingen
WUERELINGEN (Suisse), 11 déc -
Un convoi de déchets nucléaires retraités
à l'usine Cogema de La Hague (France), doit arriver mercredi,
vers 3 heures du matin, à destination, à Wuerelingen,
près de Zurich, indique l'organisation de défense
de l'environnement Greenpeace dans un communiqué.
Le train transporte 11 tonnes de déchets
vitrifiés, qui doivent être entreposés au
dépôt de déchets radioactifs de Wuerelingen,
dans le canton d'Argovie. A titre de protestation, une douzaine
de militants
de Greenpeace ont pris d'assaut la grue de transbordement du dépôt,
"pour attirer l'attention sur l'absurdité et la dangerosité
du retraitement du plutonium, ainsi que sur les risques que comportent
les transports à travers l'Europe".
Il s'agit du premier rapatriement de déchets de La Hague vers la Suisse. Et dans les prochaines années, entre 1 et 2 convois seront organisés tous les ans entre les deux pays.
Selon Greenpeace, les exploitants de centrales nucléaires suisses ont conclu des contrats de retraitement portant sur au moins 765 tonnes de combustible nucléaire irradié. Aucun chiffre n'est disponible sur le volume qui sera traité puis rapatrié depuis La Hague.
Avant le départ du convoi, 10 militants de Greenpeace, vêtus d'une combinaison blanche, ont protesté symboliquement contre ce train, en occupant les voies de la gare SNCF de Valognes (France).
Les manifestants, qui arboraient des drapeaux suisses et des drapeaux anti-nucléaires, ont déployé une banderole où l'on pouvait lire: "Radioactivité: stop au trafic des déchets".
L'usine de La Hague retraite les déchets nucléaires venant de nombreux pays étrangers, comme l'Allemagne, son premier client, le Japon, la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas. La Suisse est le 3ème client de l'usine.
Arrivée en Allemagne d'un 4ème
et dernier convoi de plutonium rapatrié d'Ecosse
HANAU (Allemagne), 10 déc - Un
quatrième convoi de plutonium rapatrié depuis l'Ecosse
est arrivé lundi matin au centre de stockage de Hanau,
en Hesse (centre-ouest), le dernier d'une série commencée
en novembre.
Ce plutonium était destiné à l'origine au surgénérateur de Kalkar (nord) mais celui-ci n'ayant jamais été mis en route, il avait été transporté au début des années 1990 vers le centre de stockage provisoire de Dounreay, en Ecosse. Comme ce dernier doit fermer ses portes, les autorités allemandes ont été contraintes de récupérer leur livraison.
Au total, 205 éléments de combustible représentant plus d'une tonne et demie de plutonium ont été rapatriés à Hanau, où ils doivent être entreposés dans un bunker jusqu'en 2005. Aucune solution n'est pour l'instant prévue pour leur utilisation éventuelle.
Le retour des différents convois a donné lieu à des manifestations d'organisations écologistes, à commencer par Greenpeace. A Hanau lundi matin, une dizaine de manifestants étaient venus protester contre le rapatriement du dernier convoi.
,Greenpeace a dénoncé lundi les "allées et venues insensées" du plutonium entre l'Allemagne et l'Ecosse, accusant l'industrie nucléaire d'un "manque de concept".
L'Office de protection contre la radioactivité (BfS), qui accorde notamment les autorisations nécessaires pour les transports nucléaires, a loué au groupe Siemens le bunker de son ancienne usine de fabrication d'éléments radioactifs afin d'entreproser le plutonium revenu d'Ecosse. Le bail peut être renouvelé au maximum jusqu'en 2008.
Le prochain transport de déchets
d'Allemagne vers La Hague devrait avoir
lieu la semaine prochaine, on s'attend à un passage frontière
mercredi 5 à 18:50 (comme d'habitude).
Trajet et horaires : Cf. http://www.sortirdunucleaire.org/live.htm
8 castors répartis probablement comme
suit :
3 de Stade
2 de Brunsbüttel
2 de Mulheim-Kärlich.
Pourraient s'ajouter des castors de Philippsbourg (au moins un de chargé, mais le Bade-Würtemberg n'a pas forcément levé son embargo suite à la situation internationale). Un transport couplé vers Sellafield n'est pas complètement à exclure.
La même semaine : départ de La Hague de 152 canisters vers le Japon. La même semaine ou la semaine suivante : départ de La Hague d'autres déchets vitrifiés vers la Suisse. On suppose un trajet "usuel" de La Hague à Châlons-en-Champagne via Rouen, Longueau (Amiens), Reims, puis Vitry-le-François, Chaumont, Belfort, Mulhouse. Direction le ZWIschen LAGer (centre d'entrepôsage) suisse avec séjour quelques années. "fin" probable à côté dans un trou à Benken (frontière germano-suisse). Là non plus pas de décision formelle d'enfouissement, mais Benken est la seule possibilité hélvétique quelque peu réaliste (au sens de la probabilité, pas de l'aspect éthique) et le législateur vient de trouver que de l'enfouissement à l'étranger ne devrait plus être interdit. Russie ? Bure ? Bure est plus proche...
Départ mercredi de déchets
nucléaires retraités de la France vers le Japon
CAEN, 3 déc - Un navire
transportant des déchets nucléaires retraités
à l'usine de La Hague (Manche) quittera le port de Cherbourg
mercredi dans la soirée à destination du Japon,
a indiqué lundi l'usine Cogema de retraitement de déchets
nucléaires.
Il s'agit du septième retour au Japon de déchets nucléaires retraités à La Hague depuis 1995, précise la Cogema dans un communiqué.
La route maritime choisie et la date d'arrivée approximative du navire au Japon seront communiquées mercredi. Il faut compter six à huit semaines pour arriver au Japon.
Le navire Pacific Sandpiper transportera six emballages, contenant un total de 61 tonnes de déchets retraités qui ont pour destination le centre de stockage temporaire de Rokkasho-Mura (nord du Japon).
Selon Greenpeace, le convoi sera "l'un des plus importants transports ayant jamais eu lieu" de déchets nucléaires et constitue un véritable "Tchernobyl flottant" avec une radioactivité estimée à "76 millions de curies".
Radioactivité trop élevée
d'un conteneur de déchets nucléaires en Allemagne
BERLIN, 22 nov - Une radioactivité
trop élevée a été enregistrée
à la surface d'un conteneur de déchets de la centrale
nucléaire de Stade, près de Hambourg (nord), a annoncé
jeudi le ministère allemand de l'Environnement (voir: le scandale
de la contamination des conteneurs).
La radioactivité constatée était supérieure
de moitié à la limite autorisée de 4 becquerel
par centimètre carré. Un rapport a été
réclamé aux autorités compétentes
de Basse-Saxe, qui doit être rendu vendredi, a précisé
le ministère dans un communiqué.
Le conteneur, dont le transport vers l'usine de retraitement française de La Hague (nord-ouest) était programmé pour le mois de décembre, ne partira que si la limite admise de radioactivité est garantie, a ajouté le ministère.
Prochain rapatriement de déchets
nucléaires depuis la France le 12 novembre ------> page spéciale
LUNEBOURG (Allemagne), 11 oct - Le
prochain rapatriement depuis la France de déchets nucléaires
retraités vers le centre de stockage allemand de Gorleben
(nord) aura lieu vraisemblablement le 12 novembre, a indiqué
jeudi une source policière confirmant une information de
la radio NDR 1.
Le convoi depuis le centre de retraitement de La Hague sera constitué de six conteneurs de déchets, a précisé la même source.
Il s'agira du deuxième convoi de déchets rapatriés cette année depuis la France vers l'Allemagne. Le premier convoi avait atteint Gorleben en mars après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations, parfois violentes, reculant même devant cinq militants qui s'étaient bétonnés et enchaînés aux rails. Plus de 18.000 policiers avaient été déployés autour de Gorleben.
Des combustibles nucléaires usés
allemands arrivés à Valognes
VALOGNES (Manche), 12 oct - Un
convoi de combustibles nucléaires usés provenant
de trois centrales en Allemagne est arrivé jeudi au terminal
ferroviaire de la Cogema à Valognes (Manche), et son déchargement
vers l'usine de retraitement de la Hague a commencé vendredi,
a annoncé la Cogema.
Ce convoi, formé de sept emballages de combustibles usés
issus des centrales nucléaires allemandes de Brunsbuttel
(nord), Stade (nord) et Muelheim-Kaerlich (ouest), est arrivé
jeudi en fin de matinée à Valognes, indique la Compagnie
générale des matières nucléaires dans
un communiqué.
Le déchargement vers l'usine de retraitement de la Cogema à La Hague, entamé vendredi, devrait durer trois jours, a-t-on précisé à la Cogema.
Avant de passer la frontière franco-allemande le 10 octobre, ce convoi avait été bloqué à Brême (nord) pendant 20 minutes par 29 manifestants antinucléaires de l'organisation écologiste Greenpeace.
Deux convois de déchets nucléaires
allemands se sont assemblés à Coblence
BRUNSBUTTEL (Allemagne), 11 oct - Un
transport de déchets nucléaires en provenance des
centrales nucléaires de Brunsbuttel et de Stade (nord),
et un autre venant de Muelheim-Kaerlich (ouest), ont été
assemblés à Coblence (ouest) pour former un seul
convoi à destination de l'usine de retraitement française
de La Hague, mercredi en milieu de journée, selon la police.
Quelques militants nucléaires ont bloqué la voie
avant l'arrivée à Coblence, ajoute la police qui
a rapidement dégagé les rails. De là,
le convoi se rendra à Woerth (ouest), avant de passer la
frontière vers la France.
Un convoi ferroviaire transportant deux conteneurs de la centrale de Brunsbuttel (nord) et un autre transportant trois conteneurs de celle de Stade sont partis mardi soir avant d'être assemblés mercredi tôt dans la matinée au sud de Hambourg.
Le convoi a ensuite été bloqué à Brême (nord) pendant 20 minutes par 29 manifestants antinucléaire membres de l'organisation écologiste Greenpeace avant de reprendre sa route, a indiqué un porte-parole de la police des frontières.
Le convoi en provenance de Brunsbuttel avait été ralenti peu après son départ par des militants antinucléaire dont certains s'étaient allongés sur les rails tandis que d'autres s'étaient accrochés à un pont au-dessus des rails, brandissant des panneaux affichant "Pas de transports nucléaires", selon la police qui a évacué les manifestants dans le calme.
"Dans le contexte mondial actuel tendu,
c'est un double risque d'envoyer un convoi rempli de déchets
nucléaires non protégé à travers le
pays", a souligné un porte-parole de Greenpeace Veit
Buerger dans un communiqué mercredi.
Convoi de déchets nucléaires vers l'Allemagne autorisés jusqu'au 31 décembre
SALZGITTER (Allemagne), 27 sept - L'Office allemand de protection contre la radioactivité
(BfS) a annoncé jeudi avoir prolongé jusqu'au 31
décembre 2001 l'autorisation de transports de déchets
nucléaires de l'usine française de retraitement
de La Hague vers le centre de stockage allemand de Gorleben (nord).
Le délai initial fixé par le BfS en juin dernier
pour le transport de six emballages de type "CASTOR",
avait été fixé au 31 octobre. La société
chargée de ces transports, Nuclear Cargo Service (NCS),
avait cependant demandé au BfS une prolongation de ce délai
pour assurer une meilleure préparation des opérations.
Les autorités régionales de Basse-Saxe (nord), où se trouve le centre de Gorleben, ont par ailleurs indiqué au BfS que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis "ne remettaient pas en question" l'organisation de ces transports. "L'Etat régional a assuré que la sécurité nécessaire pourra être garantie", a indiqué le BfS dans un communiqué.
Les syndicats de policiers avaient réclamé un ajournement des transports, à la suite des attentats perpétrés aux Etats-Unis, craignant de ne pas pouvoir bénéficier d'effectifs suffisants. Ils avaient également invoqué un manque de personnel en raison de la surveillance des convoyages d'euros qui doivent se dérouler dans tout le pays.
Le rapatriement de déchets nucléaires de La Hague (nord-ouest de la France) vers Gorleben nécessite systématiquement un important déploiement des forces de l'ordre, en raison d'une forte mobilisation de militants anti-nucléaires.
Le premier convoi de cette année avait atteint Gorleben en mars après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations, reculant même devant cinq militants qui s'étaient bétonnés et enchaînés aux rails. Plus de 18.000 policiers avaient été rassemblés autour de Gorleben.
Il s'agissait du premier transport à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.
Nouveau convoi de déchets nuclaires
à destination de la Grande Bretagne
GENEVE, 18 sept - Un nouveau convoi
d'éléments combustibles usés a quitté
mardi par camion la centrale nucléaire de Muhleberg, dans
le canton de Berne (centre), en direction de la Grande Bretagne
via la France, a indiqué un communiqué de la centrale.
Selon BKW FMB Energie SA, l'exploitant de la centrale, le convoi contient sept éléments combustibles dont deux tonnes de matières destinées au retraitement. Un camion de 34 tonnes transporte le conteneur spécial anti-chocs et ininflammable.
Pour ce transport, la centrale avait obtenu le 10 mai dernier l'autorisaton de l'Office fédéral de l'énergie, précise-t-elle.
Selon Urs-Peter Ftepler, porte-parole de BKW-FMB, le convoi doit rejoindre la centrale de Sellafield en Grande Bretagne (nord-ouest) après avoir traversé la France jusqu'à Dunkerque. Le transfert doit ensuite se poursuivre par bateau.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace qui condamne ce type de transport, avait tenté de bloquer fin mai le dernier convoi de ce type qui avait été contraint de changer d'itinéraire.
600 opposants doivent payer pour leur détention
et leur transport
LUNEBOURG (Allemagne), 4 sept - Environ 600 opposants au nucléaire, qui avaient manifesté fin mars contre le rapatriement de déchets depuis la France, devront participer aux frais occasionnés par leur détention provisoire et leur transport par la police, a décidé mardi la mairie de Lunebourg (nord).
Les manifestants se sont vu réclamé chacun 55 euros, a annoncé un porte-parole de la mairie, mais 300 d'entre eux ont décidé de porter plainte contre cette décision devant le tribunal d'instance.
Le convoi de déchets nucléaires depuis le centre de retraitement de La Hague avait atteint le centre de stockage allemand de Gorleben (nord) après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations, parfois violentes.
Plus de 18.000 policiers avaient été rassemblés autour de Gorleben pour en assurer la sécurité, une opération qui a coûté au total quelque 26,13 millions d'euros à l'Etat allemand.
Calvados: un convoi de déchets nucléaires allemands accueilli par les Verts
CROUAY (Calvados), 30 août - Un train transportant un assemblage de combustible
usé allemand a été accueilli sous les huées
d'une quinzaine de militants des Verts à Crouay (Calvados),
des militants placés sous haute surveillance de la gendarmerie.
L'assemblage de 12 éléments de combustible usé
qui provenait de la centrale nucléaire de Biblis (ouest
de l'Allemagne) d'où il est parti mercredi avant 06h00,
est passé à vitesse réduite au niveau du
pont où se trouvaient les militants, à 01h15, avant
de continuer sa route vers l'usine de retraitement de la Compagnie
générale des matières nucléaires (Cogema)
à La Hague.
Les militants, qui avaient prévu de stopper le convoi n'ont pu que le ralentir et, bloqués le long des voies par la gendarmeries ont regardé le train passer en scandant "Société nucléaire, société policière", avant d'être interpellés.
Si l'action qui consistait à bloquer le train a échoué, "ce n'est que partie remise, on essaiera une autre fois", a commenté Mickaël Marie, membre de la coordination départementale des Verts du Calvados et du conseil d'administration régional des Verts de Basse-Normandie.
D'autres tentatives de ralentissement du convoi été menées depuis son départ, ne le retardant que d'une vingtaine de minutes.
Nucléaire: un rapatriement de déchets vers Gorleben en novembre (opposants)
GORLEBEN (Allemagne), 30 août - Un deuxième rapatriement de déchets
nucléaires de l'usine française de retraitement
de La Hague vers le centre de stockage allemand de Gorleben (nord)
aura lieu entre le 5 et le 10 novembre, a affirmé jeudi
l'organisation anti-nucléaire "X-tausendmalquer".
L'Office allemand de protection contre la radioactivité
(BfS) avait annoncé en juin qu'il autorisait ce deuxième
convoi depuis leur reprise, fin mars, après quatre ans
d'interruption à
la suite d'un scandale de contamination de conteneurs..
Le BfS, qui avait donné son autorisation le transport de six emballages de type "CASTOR", avait indiqué qu'il devait avoir lieu avant le 31 octobre.
Le premier convoi de cette année avait atteint Gorleben après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations, reculant même devant cinq militants qui s'étaient bétonnés et échaînés aux rails. Plus de 18.000 policiers avaient été rassemblés autour de Gorleben pour en assurer la sécurité, une opération qui avait coûté au total quelque 26,13 millions d'euros à l'Etat allemand.
Un convoi de déchets nucléaires allemands passe la frontière en Moselle
STIRING-WENDEL (Moselle), 29 août - Un wagon contenant des déchets radioactifs, parti mercredi à l'aube de la centrale nucléaire de Biblis (ouest de l'Allemagne) pour l'usine de retraitement de La Hague, a passé sans encombre la frontière à Stiring-Wendel à 12h15, a constaté l'AFP.
Une vingtaine de manifestants anti-nucléaires, qui portaient des croix en bois jaune, ont été bloqués par les CRS aux abords des voies.
Le convoi ferroviaire est parti peu avant 06H00 de Biblis et la traversée de la Hesse, région où se trouve Biblis, s'est faite sans encombre.
Il a été bloqué quelques minutes par quatre militants anti-nucléaires peu avant son arrivée en gare de Mannheim (ouest de l'Allemagne), où le wagon transportant les conteneurs a été attelé à un train de fret. Les militants ont été placés en garde-à-vue, a précisé la police.
Le transport doit rallier l'usine de La Hague d'ici jeudi matin, avait indiqué lundi une porte-parole de la COGEMA, qui exploite l'usine française.
Onze militants anti-nucléaires s'étaient déjà enchaînés aux rails mardi soir près de Biblis, selon l'organisation écologiste Greenpeace. La police avait mis plusieurs heures à les dégager.
Un convoi de déchets nucléaires allemands en route pour La Hague
BIBLIS (Allemagne), 29 août - Un convoi de déchets radioactifs est parti mercredi à l'aube de la centrale nucléaire de Biblis (ouest) pour l'usine française de retraitement de La Hague (ouest de la France), a indiqué la police.
Le convoi est parti peu avant 06H00 (04H00 GMT) de Biblis et la traversée de la Hesse, région où se trouve Biblis, s'est faite sans encombre.
Le convoi doit traverser la Rhénanie-Palatinat (ouest) en passant par Kaiserslautern et rejoindre la Sarre et Sarrebruck, avant de passer la frontière franco-allemande à hauteur de Forbach, en Lorraine, aux alentours de midi (10H00 GMT), a indiqué le ministère de l'Intérieur de Sarre.
Il a été bloqué quelques minutes par quatre militants anti-nucléaire peu avant son arrivée en gare de Mannheim (ouest), où le wagon transportant les conteneurs a été assemblé à un train de frêt. Les militants ont été placés en garde-à-vue, a précisé la police.
Le transport doit rallier l'usine de La Hague d'ici jeudi matin, avait indiqué lundi une porte-parole de la COGEMA, qui exploite l'usine française.
Une veillée de protestation était en outre prévue à la gare de Sarrebruck où passera le convoi.
En France, des écologistes du "Réseau sortir du nucléaire" ont appelé à manifester mercredi à Forbach et à Metz (est de la France).
C'est le quatrième convoi de déchets radioactifs qu'envoie la centrale de Biblis pour retraitement à l'usine de La Hague ou à celle britannique de Sellafield depuis la reprise au printemps des transports, qui avaient été suspendus en 1998.
Un convoi de déchets nucléaires
annulé à cause des obsèques de Mme Kohl
BERLIN, 10 juil - Un convoi de
déchets nucléaires en provenance d'Allemagne qui
devait passer la frontière mercredi en direction de La
Hague en France a été annulé à cause
des obsèques d'Hannelore Kohl, l'épouse de l'ancien
chancelier allemand Helmut Kohl, a-t-on appris mardi auprès
de la police des frontières.
Il n'est pas possible de mobiliser des hommes sur deux gros évènements à la fois, a justifié un porte-parole de la police allemande des frontières.
La surveillance du transport de convoi de type Castor nécessite plusieurs milliers de policiers, autant d'hommes que pour les obsèques d'Hannelore Kohl à Speyer et Ludwigshafen, à l'ouest de l'Allemagne, auxquelles beaucoup de personnalités sont attendues, a-t-il précisé.
Le convoi devait transporter des combustibles nucléaires usées des centrales allemandes de Brunsbuettel (nord), Stade (ouest) et Muelheim-Klaerlich (ouest) au centre de retraitement français de La Hague (ouest).
Un convoi de déchets nucléaires
en route pour l'usine de Sellafield
ESENSHAMM (Allemagne), 20 juin - Un convoi de déchets radioactifs allemands
a quitté la centrale nucléaire d'Unterweser, près
d'Esenshamm en Basse-Saxe (nord), à destination de l'usine
britannique de retraitement de Sellafield mercredi vers 04H00
(02H00 GMT), a indiqué la police.
A 07H30 (05h30 GMT), le convoi roulait depuis plusieurs heures sans qu'aucun incident n'ait été enregistré, a précisé un porte-parole. C'est le deuxième convoi vers Sellafield depuis la reprise des transports, après un premier fin avril.
A la gare d'Oldenburg (nord), que le convoi a franchie, des militants antinucléaires avaient accroché des banderoles affichant "Grâce à E.ON, leucémie à Sellafield", le groupe énergétique E.ON étant l'exploitant de la centrale d'Unterweser.
Le convoi devrait franchir la frontière franco-allemande dans la soirée avant de rejoindre un port du nord de la France dont le nom n'a pas été révélé. De là, les conteneurs seront transférés par bateau en Grande-Bretagne.
L'Office fédéral de protection contre la radioactivité (BfS) avait donné le 23 mai son feu vert à ce convoi ainsi qu'à 23 autres, soit 22 vers La Hague et 2 vers Sellafield, ces deux derniers en partance d'Unterweser.
Les transports de déchets radioactifs allemands vers La Hague et Sellafield, interrompus en mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, ont repris cette année.
Les convois ont repris fin mars vers La Hague et le 25 avril vers Sellafield.
Rapatriement de déchets nucléaire entre La Hague et Gorleben avant le 31 octobre
SALZGITTER (Allemagne), 15 juin - L'Office allemand de protection contre la radioactivité (BfS) a annoncé vendredi qu'il autorisait un deuxième convoi de rapatriement de déchets nucléaires de l'usine française de retraitement de La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord) d'ici au 31 octobre.
Il s'agira du deuxième convoi de rapatriement de déchets allemands depuis leur reprise, fin mars, après quatre ans d'interruption à la suite d'un défaut d'étanchéité des conteneurs.
Le premier convoi de cette année avait atteint Gorleben après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations, parfois violentes, reculant même devant cinq militants qui s'étaient bétonnés et enchaînés aux rails.
Plus de 18.000 policiers avaient été rassemblés autour de Gorleben pour en assurer la sécurité, et l'opération avait coûté au total quelque 26,13 millions d'euros à l'Etat allemand.
L'autorisation du BfS concerne six emballages de type "CASTOR". Elle a été rendue possible après le feu vert des Etats régionaux allemands, qui après quelques hésitations ont finalement accepté un deuxième transport cette année.
Un train de combustibles nucléaires usés bloqué 40 minutes près de Rouen
ROUEN, 12 juin - Une
trentaine de manifestants anti-nucléaires ont bloqué
mardi matin durant une quarantaine de minutes en gare de Darnétal,
près de Rouen, un train transportant des combustibles nucléaires
usés provenant de centrales allemandes, a-t-on appris auprès
des Verts.
Ces militants, qui appartenaient aux Verts et à la LCR
notamment, ont envahi les voies et disposé des traverses
pour empêcher le passage du convoi. Le train s'est arrêté
peu après 8H00 aux abords de Darnétal et des CRS
sont intervenus pour libérer les voies.
Le train, qui transporte des combustibles provenant des centrales de Biblis (centre-ouest de l'Allemagne) et Philippsburg (sud), est reparti vers 8H40 en direction du centre de retraitement de La Hague (Manche).
Départ de déchets nucléaires
de centrales allemandes vers La Hague
BERLIN, 11 juin - Deux
convois de combustibles nucléaires usés sont partis
lundi après-midi des centrales allemandes de Biblis (centre-ouest
de l'Allemagne) et Philippsburg (sud) à destination de
l'usine de retraitement française de La Hague, suscitant
peu de résistance des militants antinucléaires.
Selon la police, une dizaine de manifestants ont tenté
de se mettre en travers de la voie à Biblis. Une personne
a été interpellée. De leur côté,
les manifestants ont affirmé avoir compté dans leurs
rangs "plusieurs blessés".
Le convoi devait rejoindre en fin d'après-midi en gare de Woerth, à la frontière franco-allemande, un train en provenance de Philippsburg contenant également des déchets. Ce dernier s'est ébranlé sans obstacles, a précisé la police.
Le premier convoi vers La Hague depuis la suspension des transports de déchets en mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs avait eu lieu le 11 avril depuis les centrales de Grafenrheinfeld (sud), Philippsburg (sud) et Biblis.
Le premier convoi de rapatriement des déchets vers l'Allemagne depuis 1997 avait atteint fin mars le centre de stockage de Gorleben (nord), au milieu d'importantes manifestations antinucléaires.
Un deuxième convoi de déchets vitrifiés en provenance de La Hague (nord-ouest de la France) devrait rejoindre Gorleben au deuxième semestre. Les Etats régionaux allemands (Laender) y ont donné leur feu vert lundi.
Un nouveau transport nucléaire n'est pas contraire à l'intérêt public, a estimé le ministre de l'Intérieur du Land de Basse-Saxe, où se trouve Gorleben, Heiner Bartling. La Basse-Saxe a communiqué ce vote positif au nom de tous les Laender à l'Office de protection contre la radioactivité (BfS).
Passage de la frontière franco-allemande par un train de déchets nucléaires
STRASBOURG, 11 juin - Un
train transportant des combustibles nucléaires usés
provenant de centrales allemandes a franchi la frontière
franco-allemande à Lauterbourg (Bas-Rhin) lundi en début
de soirée à l'heure prévue, a-t-on appris
auprès de la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg.
"Le convoi poursuit normalement sa route" à destination
de l'usine de retraitement française de La Hague, a-t-on
indiqué de même source. Les Verts Alsace ont appelé
à manifester au passage du train à Hoenheim (Bas-Rhin)
qui devrait se produire vers 19H45 locales.
Si rien ne vient entraver sa marche, le convoi devrait passer à Nancy vers 23H00 lundi soir, à Reims vers 3H00 mardi matin, à Amiens vers 5H00, à Caen vers 9H40 et enfin vers 11H15 à Valognes d'où les conteneurs seront transportés jusqu'au centre de retraitement de La Hague, selon un itinéraire établi par les Verts Alsace.
Déchets nucléaires : environ 120 manifestants à Hoenheim au passage du train
STRASBOURG, 11 juin - Environ 120 personnes ont manifesté, lundi en début de soirée, à Hoenheim (Bas-Rhin), au passage d'un train transportant des combustibles nucléaires usés provenant de centrales allemandes, a-t-on appris auprès de la préfecture du Bas-Rhin.
Les manifestants, réunis à l'appel des Verts Alsace et d'associations anti-nucléaires, n'ont "rien pu faire" pour bloquer le convoi, environ une heure après son passage de la frontière franco-allemande à Lauterbourg (Bas-Rhin), ont-ils indiqué.
Le 15 mai dernier, lors du passage du dernier convoi, les manifestants écologistes avaient tenté de se coucher sur les voies à Hoenheim pour empêcher la progression du train. Ils avaient été rapidement délogés des rails par les forces de l'ordre.
Déchets nucléaires : le train bloqué quelques minutes en gare de Nancy
NANCY, 11 juin - Une trentaine de manifestants anti-nucléaires ont bloqué, lundi soir, pendant quelques minutes, en gare de Nancy (Meurthe-et-Moselle), un train transportant des combustibles nucléaires usés provenant de centrales allemandes, a-t-on appris de source policière.
Les manifestants, réunis à l'appel des verts et des mouvements anti-nucléaires, se sont rassemblés sur les voies, pour empêcher le passage du convoi, qui a dû s'arrêter quelques minutes dans la gare, vers 22H35.
Les manifestants ont rapidement été délogés par la police, et le train a pu repartir sans autre incident.
DUNKERQUE, 30 mai - Une
dizaine de militants écologistes ont manifesté,
mercredi soir, sur le port de Dunkerque, pour protester contre
un transport par bateau de déchets nucléaires suisses
vers la Grande-Bretagne, a-t-on appris auprès des manifestants.
"Nous nous sommes rassemblés pour une action symbolique
quai de Lorraine, où est amarré le European Shaere
Water, pour protester contre ces transports qui ne sont pas sans
danger et totalement inutiles. Nous préconisons le stockage
sur place des déchets nucléaires", a déclaré
Bernard De Veylder, président des Verts du Nord-Pas-de-Calais.
Les manifestants ont inscrit à la bombe des symboles anti-nucléaire sur la coque du navire et jeté des oeufs, avant de se disperser avant l'arrivée des forces de police.
Le European Shaere Water, affrété par la société britannique BNSAL, est chargé de déchets nucléaire provenant de la centrale suisse de Muehleberg, qui doivent être retraités à l'usine de Sellafield, en Grande-Bretagne.
Le navire doit quitter jeudi matin le port de Dunkerque.
Les transports de combustibles irradiés vers Sellafield avaient été suspendus entre mars 2000 et fin avril 2001 par le service suisse de la sécurité des installations nucléaires.
L'Office fédéral de l'énergie suisse a autorisé à nouveau, le 17 mai, la centrale nucléaire de Muehleberg à transporter 63 éléments combustibles vers la Grande-Bretagne. Neuf convois, transportant chacun sept éléments combustibles d'un poids total d'environ deux tonnes, sont prévus d'ici à fin mars 2002.
GENEVE, 29 mai - Un
convoi transportant des déchets nucléaires provenant
de la centrale suisse de Muhleberg (centre ouest), a quitté
mardi matin le territoire suisse à destination de l'usine
de retraitement de Sellafield en Grande Bretagne, via la France,
a-t-on appris auprès de la police.
Le convoi, composé de deux camions transportant chacun
un container avec des éléments combustibles, avait
dû rebrousser chemin en début de matinée dans
le canton de Neuchâtel, des militants de Greenpeace ayant
barré la route à Fleurier.
Le convoi a finalement emprunté une autre route conduisant au poste-frontière du Locle, pour gagner la France. La police cantonale neuchâteloise a empêché les militants écologistes de bloquer à nouveau le convoi dans le Col des Roches.
Le convoi doit embarquer sur un navire à Dunkerque à destination de la Grande-Bretagne.
Les transports de combustibles irradiés vers Sellafield avaient été suspendus entre mars 2000 et fin avril 2001 par le service suisse de la sécurité des installations nucléaires.
L'Office fédéral de l'énergie a autorisé à nouveau le 17 mai la centrale nucléaire de Muhleberg à transporter 63 éléments combustibles vers la Grande-Bretagne. Neuf convois, transportant chacun sept éléments combustibles d'un poids total d'environ deux tonnes, sont prévus d'ici à fin mars 2002.
BERNE 29 mai - Les deux premiers convois routiers transportant des déchets nucléaires suisses ont quitté mardi matin la centrale nucléaire de Muehleberg dans le canton de Berne. Ils rejoindront le centre de retraitement de Sellafield, en Grande-Bretagne, ont annoncé les Forces motrices bernoises (FMB).
Cela faisait plus d'une année que la Suisse n'avait pas acheminé de déchêts à Sellafield.
Le convoi, composé notamment de deux conteneurs spéciaux de 34 tonnes, a quitté Muehleberg tôt mardi matin à destination de la France. On ignore le trajet exact emprunté par le convoi en traversant la France.
Les déchets devraient arriver en Grande-Bretagne dans environ une semaine. Sept autres transports du même type sont prévus dans les prochains mois. Au total, plus de 125 tonnes de déchets nucléaires vont être acheminés à Sellafield.
Selon les FMB, de tels transports, également effectués par l'Allemagne et les Pays-Bas, ne représentent aucun risque. Les mesures de sécurité supplémentaires qui ont fait leurs preuves l'année dernière seront toutefois appliquées afin d'éviter tout risque de contamination.
Les autorités de surveillance de la Confédération helvétique ont également contrôlé sur place la sûreté des installations de retraitement de Sellafield. Grâce au retraitement, la matière fissile encore utilisable issue de la centrale de Muehleberg pourra être réaffectée à la production d'énergie.
STRASBOURG, 18 mai - Le
sénateur du Bas-Rhin Daniel Hoeffel (centriste) a transmis
à la ministre de l'Environnement Dominique Voynet une motion
des maires de 29 communes de son département qui réclament
le transport des déchets nucléaires allemands vers
La Hague (Manche) "par voie maritime", a-t-il indiqué
vendredi.
Les 29 communes membres du syndicat intercommunal à vocation
uniquede la bande rhénane nord ont adopté le 23
avril à l'unanimité une motion qui "demande
qu'il soit mis fin immédiatement à ces transports
via la France et la bande rhénane nord".
En remplacement, le SIVU "propose que ces déchets soient transportés sur le territoire allemand vers un port de mer, d'où ils pourront transiter vers La Hague par voie maritime". (à quel propos ??)
"Cette suggestion mérite d'être creusée", a estimé M. Hoeffel, précisant qu'il n'était "pas par principe contre" le transport ferroviaire.
Pour lui, cette lettre à la ministre de l'Environnement Dominique Voynet la semaine dernière est l'occasion de rappeler que le transport par voie d'eau "est le transport le plus écologique".
"Nous ne sommes pas du tout informés et on se pose des questions sur la sécurité des transports" ferroviaires, a indiqué de son côté Jean Lorentz, président du SIVU, regrettant le manque de concertation des autorités "avec la population et les élus".
Trois convois transportant des déchets nucléaires allemands sont passés par la France ces dernières semaines, traversant 11 gares sur le territoire de la bande rhénane Nord.
BERNE, 17 mai - Les autorités suisses ont donné leur feu vert pour le transfert vers le centre de retraitement de Sellafield (Grande-Bretagne) de déchets nucléaires provenant de la centrale de Muhleberg, près de Berne, a annoncé jeudi la société FMB Energie SA, qui contrôle la centrale.
Il s'agit de 9 transports routiers, qui passeront par l'Allemagne et les Pays-Bas, a indiqué FMB Energie. Les transports commenceront en mai et s'échelonneront sur plusieurs mois.
La FMB Energie a déjà organisé de tels transports, qui se sont déroulés sans incident, a-t-elle indiqué dans son communiqué.
Chaque transport comprend 7 éléments combustibles d'un poids de 2 tonnes environ. Ces éléments sont confinés dans un conteneur spécial anti-chocs et ininflammable d'un poids total de 34 tonnes.
LUNEBOURG (Allemagne), 16 mai - Les manifestations ayant accompagné le convoi de déchets nucléaires, fin mars, entre l'usine française de La Hague et le centre de stockage de Gorleben (nord), ont donné lieu à l'ouverture de 737 instructions judiciaires, a annoncé mercredi le parquet de Lunebourg (nord).
La justice a identifié 299 suspects. Parmi les délits figurent notamment des blessures contre six policiers, ainsi que des troubles à l'ordre public et des infractions à la législation sur les manifestations.
L'une des premières informations judiciaires qu'entend boucler le parquet concerne le cas de cinq militants du groupe écologiste Robin Wood, parmi lesquels une mineure de 16 ans, qui s'étaient enchaînés et bétonnés aux rails à Sueschendorf (nord), retardant le convoi de 24 heures.
Ce convoi, le premier la décision fin janvier de la reprise des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne, avait mobilisé 30.000 policiers en Allemagne et plusieurs milliers de manifestants. La fin du parcours avait été ponctuée de quelques affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, ainsi que de nombreux sit-ins sur les voies.
CAEN, 16 mai - Treize militants de Greenpeace enchaînés aux rails ont réussi mercredi matin à bloquer pendant une vingtaine de minutes à Audrieu (Calvados) le convoi de déchets nucléaires allemands en route pour La Hague (Manche), alors que le train avait quitté sans encombre la gare de Caen.
Les militants ont aussitôt été délogés par la trentaine de CRS qui ont pris place à bord même du convoi.
Une petite cinquantaine de manifestants de Greenpeace ou des Verts, qui avaient annoncé une action en gare de Caen, n'avaient pas pu quelques minutes auparavant gêner le passage du train, en raison de la mobilisation massive des forces de l'ordre.
Une centaine de CRS placés sur les quais, dont les accès avaient été fermés, ont seuls pu voir passer le convoi, qui transporte deux emballages de combustible usé provenant de la centrale nucléaire de Brunsbuettel (Allemagne) et un troisième issu de la centrale de Stade (nord de l'Allemagne).
Attendu vers 12h à Valognes, terminal ferroviaire de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema), qui doit retraiter ces déchets, le convoi était par ailleurs survolé en permanence par un hélicoptère pour vérifier que des militants écologistes ne s'enchaînaient aux rails, comme ils l'ont fait à plusieurs reprises.
AMIENS, 16 mai - Le convoi de déchets nucléaires allemands, en route pour l'usine de retraitement de La Hague, a été bloqué mercredi matin pendant près d'une heure et demie à Amiens (Somme) par des militants Verts, a-t-on appris auprès des Verts de Picardie.
Les manifestants écologistes se sont couchés sur les voies au niveau de la gare d'Amiens et ont été délogés une première fois vers 5h00, alors que le train n'était pas encore arrivé.
Trois militants Verts, dont la porte-parole nationale du mouvement Francine Bavay, ont été interpellés par les forces de l'ordre et conduits au commissariat d'Amiens.
Les militants écologistes, qui s'étaient dispersés à l'arrivée de la police, se sont à nouveau postés sur les rails et ont bloqué le train à l'arrivée en gare d'Amiens, puis une nouvelle fois peu après la gare.
Les forces de l'ordre ont procédé à la vérification des voies sur plusieurs kilomètres, notamment dans les tunnels, avant de permettre au convoi de répartir, avec une heure et demie de retard.
Le convoi a pu repartir peu avant 6h30, en direction du terminal ferroviaire de Valognes.
BAR-LE-DUC, 16 mai - Une trentaine d'opposants anti-nucléaires ont tenté dans la nuit de mardi à mercredi de bloquer à Bar-le-Duc (Meuse) le convoi de déchets nucléaires allemands, en route pour l'usine de retraitement de La Hague, mais sans succès, a-t-on appris auprès d'une des manifestantes.
Répartis en plusieurs équipes, les manifestants ont essayé de s'installer sur les voies, mais en ont été empêchés par les forces de l'ordre.
Le train a cependant été ralenti pendant une dizaine de minutes, a précisé Corinne François, présidente de la coordination nationale contre l'enfouissement des déchets radioactifs, qui demande toujours l'arrêt des travaux de construction d'un laboratoire nucléaire sur le site de Bure (Meuse).
Les manifestants venaient du collectif meusien contre l'enfouissement des déchets nucléaires, mais aussi des collectifs vosgien et meurthe-et-mosellan.
NANCY, 15 mai - Une soixantaine d'opposants anti-nucléaires ont manifesté mardi soir à Nancy (Meurthe-et-Moselle) au passage d'un convoi de déchets nucléaires allemands, en route pour l'usine de retraitement de La Hague, sans bloquer le train, a-t-on appris de source policière.
Les manifestants avaient, à l'appel des Verts de Meurthe-et-Moselle, apporté des bougies et des banderoles.
Après avoir réussi à s'infiltrer dans la gare, ils se sont installés sur le quai, d'où ils ont hué le train, sans pour autant gêné son passage, un peu avant 23H00.
Un peu plus tôt à Hoenheim (Bas-Rhin), des manifestants écologistes avaient tenté de se coucher sur les voies pour empêcher la progression du train. Ils ont rapidement été délogés des rails par les forces de l'ordre.
Le train transporte deux emballages de combustible usé provenant de la centrale nucléaire de Brunsbuettel et un troisième issu de la centrale de Stade (nord).
HOENHEIM, 15 mai - Le convoi de déchets nucléaires allemands, en route pour l'usine de retraitement de La Hague, a poursuivi sa progression mardi soir malgré une tentative de militants verts français et allemands de bloquer le train à hauteur de Hoenheim (Bas-Rhin).
Les manifestants écologistes ont tenté de se coucher sur les voies pour empêcher la progression du train. Ils ont rapidement été délogés des rails par les forces de l'ordre.
Après un ralentissement au passage à niveau d'Hoenheim, le convoi a pu repartir en direction du terminal ferroviaire de Valognes.
Peu auparavant, le convoi était passé sans encombre à Lauterbourg, à la frontière française, où les manifestants étaient absents, selon une source policière.
Le train transporte deux emballages de combustible usé provenant de la centrale nucléaire de Brunsbuettel et un troisième issu de la centrale de Stade (nord).
Les verts français ont annoncé mardi une série d'actions pour protester contre le passage dans la nuit de mardi à mercredi du convoi de déchets nucléaires allemands. D'autres rassemblements étaient prévus à Nancy, sur le pont SNCF de Witry, dans la périphérie de Reims, ainsi qu'à Amiens, Darnetam (près de Rouen) et en gare de Caen.
WOERTH (Allemagne), 15 mai - Un convoi de déchets nucléaires allemands, en route pour l'usine de retraitement française de La Hague, a passé sans encombre mardi dans la soirée la frontière française, a indiqué la police allemande.
Le train a parcouru les douze kilomètres séparant Woerth (sud-ouest de l'Allemagne) de la ville française de Lauterbourg (est) sans incident, a-t-elle ajouté.
Il transporte deux emballages de combustible usé provenant de la centrale nucléaire de Brunsbuettel et un troisième issu de la centrale de Stade (nord).
HAMBOURG (Allemagne), 14 mai - Environ 500 personnes ont manifesté lundi à Hambourg-Harburg (nord) contre le départ prévu mardi d'un convoi de déchets nucléaires des centrales de Brunsbuettel et Stade (nord) vers l'usine française de retraitement de La Hague, a annoncé la police locale.
Ils répondaient à l'appel de plusieurs associations anti-nucléaires contre la fin du "tourisme nucléaire à travers l'Europe".
Trois emballages de combustible usé de type TN 17/2 doivent être acheminés vers La Hague, renfermant au total 40 éléments combustibles. Deux proviennent de la centrale de Brunsbuettel, dans le Schleswig-Holstein, et contiennent chacun 17 éléments combustibles. Le troisième, renfermant six éléments, provient de la centrale de Stade, en Basse-Saxe.
Le convoi doit être assemblé en gare de Maschen, près de Harburg, probablement "tard dans la nuit", soulignait-on lundi soir à Hambourg, avant de s'ébranler au petit matin en direction de la gare de Woerth, à la frontière franco-allemande.
Il devrait quitter Woerth vers 18H30 (16H30 GMT) mardi et est attendu mercredi vers 11H00 (09H00 GMT) au terminal ferroviaire de Valognes (Manche) de la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA), indique la COGEMA sur son site internet.
L'organisation écologiste Greenpeace avait annoncé vendredi avoir, pour protester, planté des pommiers et des fleurs sur la voie ferrée menant à la centrale de Stade.
En Meurthe-et-Moselle, dans l'est de la France, les Verts ont appelé à manifester mardi soir à Nancy contre le passage du train, prévu vers 23h00 (23H00 GMT) selon la COGEMA.
Un premier convoi vers La Hague depuis la suspension de ces transports en mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs avait eu lieu le 11 avril depuis les centrales de Grafenrheinfeld (sud), Philippsburg (sud) et Biblis (centre-ouest).
Paris et Berlin avaient décidé le 31 janvier la reprise des convois nucléaires. Un convoi de rapatriement de déchets vitrifiés a eu lieu du 26 au 29 mars vers le centre de stockage de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne.
NANCY, 14 mai - Les
Verts de Meurthe-et-Moselle appellent à manifester mardi
soir à Nancy contre le passage par la France d'un nouveau
train de déchets nucléaires venant d'Allemagne et
devant se rendre à la Hague, selon un communiqué
des écologistes.
"Les Verts appellent à manifester sur le pont surplombant
la gare de Nancy, avec toutes les associations antinucléaires
qui désirent s'associer à cette action", lors
du passage mardi soir à 22h30 en gare de Nancy d'un convoi
de déchets nucléaires, précise le communiqué,
signé par le secrétaire des Verts 54, Jean-François
Pasquet.
"Ne laissons pas les +nucléocrates+ imposer leur diktat sur les déchets nucléaires", conclut le communiqué.
STETTIN, Pologne 29 avril - Protestant contre le passage sur le territoire polonais d'une cargaison de combustible nucléaire américain destiné à la centrale tchèque de Temelin, des militants écologistes ont bloqué dimanche les accès ferroviaires du port de Stettin, sur la mer Baltique.
Une quarantaine de militants écologistes polonais et de membres autrichiens et allemands de Greenpeace ont également placé sur des bouées de navigation des drapeaux arborant le symbole de l'énergie nucléaire.
La manifestation intervient une semaine après la traversée de la Pologne par un convoi de 23 tonnes d'oxyde d'uranium fabriquées aux Etats-Unis et livrées à Temelin par voie ferroviaire.
Aucun incident n'a alors été signalé, principalement parce que les autorités polonaises ont maintenu l'opération secrète tout en l'accompagnant d'un important dispositif de sécurité.
"Nous ne savons pas quand interviendra la prochaine cargaison, c'est pourquoi nous menons cette action maintenant", a déclaré à le porte-parole de Greenpeace, Franko Petri.
"Nous peignons également les rails avec de la peinture jaune pour montrer à la population polonaise qu'un convoi de combustible nucléaire prendra bientôt la route de Temelin", a-t-il ajouté.
La centrale de Temelin, située dans le sud de la République tchèque à une cinquantaine de km de l'Autriche, fonctionne à titre expérimental depuis octobre, date de mise en service de son réacteur.
Elle fait l'objet de vives protestations de la part des écologistes autrichiens, qui ont érigé à plusieurs reprises des barrages à la frontière en demandant la fermeture du site, qu'ils jugent potentiellement dangereux.
BERLIN, 27 avr - Un autre convoi de déchets nucléaires allemands vers le centre de stockage de Gorleben (nord) devrait avoir lieu cette année, après celui effectué fin mars depuis l'usine de retraitement française de La Hague, a déclaré vendredi le ministre allemand de l'Environnement Juergen Trittin.
Le ministre, qui a précisé sur la chaîne de télévison publique ARD avoir rencontré jeudi soir le ministre-président de l'Etat régional de Basse-Saxe Sigmar Gabriel, où est installé ce centre, n'a donné aucune date pour ce second transport.
Le chancelier Gerhard Schroeder a assuré dans une lettre à M. Gabriel qu'il n'y aurait, à partir de 2002, pas plus d'un transport annuel de déchets vers Gorleben, a indiqué le chef du gouvernement régional vendredi dans un entretien à la radio NDR4-Info.
Ces convois seront cependant vraisemblablement composés d'une douzaine d'emballages de déchets vitrifiés de type "Castor", et non de six, comme lors du dernier convoi rapatrié de La Hague, selon cette lettre.
M. Schroeder a ainsi répondu à une vieille revendication de la Basse-Saxe selon laquelle deux voire trois convois ne seraient pas supportables, en raison de la mobilisation des forces de police qu'ils supposent pour contenir les militants anti-nucléaires et des coûts liés, a poursuivi M. Gabriel.
Cette facture, lors du dernier convoi en mars, s'est élevée à 15 millions d'euros environ.
M. Trittin a ajouté que la Basse-Saxe avait toujours jusqu'à présent refusé des convois de 12 emballages en affirmant que le terminal de transbordement de Dannenberg, à proximité de Gorleben, n'était pas suffisamment équipé.
M. Gabriel a également indiqué que M. Schroeder lui avait assuré qu'un site de centre de stockage définitif alternatif à Gorleben était "activement" recherché.
GORLEBEN (Allemagne), 29 mars - Le convoi de déchets nucléaires allemands retraités à La Hague (nord-ouest de la France) a fini par atteindre jeudi matin le centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne), après un périple d'un peu plus de trois jours au milieu des manifestations. 30.000 policiers ont été mobilisés en Allemagne pour assurer la surveillance du convoi, contre lequel ont protesté des milliers de militants antinucléaires, la plupart d'entre eux pacifiquement. Autour de Gorleben, les manifestants étaient 20.000, selon l'organisation écologiste Greenpeace, 6.000 selon la police. En Basse-Saxe, région où se trouve Gorleben, 18.000 policiers étaient mobilisés.
Des affrontements en fin de parcours, à Dannenberg notamment, à 20 km de Gorleben, ont fait au moins 29 blessés du côté des forces de l'ordre, selon la police.
Côté militants, un chiffre n'était pas encore disponible. "Il n'y a pas eu moins de blessés du côté des manifestants que du côté des policiers", a assuré un porte-parole de Greenpeace.
Alors que le train a traversé la France en près de dix-huit heures, dans le calme et au milieu de discrètes manifestations, la situation s'est peu à peu corsée après qu'il eut passé la frontière.
A partir de Lunebourg surtout, à 70 km du centre de stockage, les manifestants n'ont reculé devant rien pour retarder le convoi: par groupes allant jusqu'à plusieurs centaines de personnes, ils ont occupé les rails, certains s'y enchaînant même, d'autres se sont accrochés avec des harnais sous un pont de chemin de fer, narguant la police.
Mardi soir, un manifestant s'est même hissé sur un conteneur de déchets nucléaires, sur le train en marche, où il est resté debout plusieurs minutes, faisant le signe de la victoire.
Mais l'action qui a vraiment donné du fil à retordre à la police a commencé dans la nuit de mardi à mercredi, quand quatre militants de l'organisation Robin Wood se sont coulé les bras dans du béton autour des rails à Sueschendorf (nord), à 16 km de la gare de transbordement des conteneurs, Dannenberg.
Les forces de l'ordre ont mis plus de douze heures pour dégager les contestaires, travaillant au millimètre avec chalumeaux et marteaux-piqueurs.
L'action a obligé le train à rebrousser chemin de 3 kilomètres, une grande victoire pour les manifestants qui n'avaient jusqu'ici jamais réussi à retarder un convoi aussi longtemps: près de 24 heures au total.
Bernée une fois par les militants, la police les a pris de court jeudi à l'aube, en agissant avec une extrême rapidité pour assurer le transport en camion des déchets de la gare ferroviaire de Dannenberg au centre de stockage de Gorleben.
Les poids-lourds chargés des six emballages de déchets vitrifiés "Castor" ont parcouru les derniers 20 km en une heure et demie, protégés par 9.000 policiers aidés de blindés et d'hélicoptères.
La surveillance du convoi aura coûté des dizaines de millions de DM. Le ministère allemand de l'Intérieur ne donnait pas de chiffre, renvoyant sur les Etats régionaux, chargés de prendre en charge les coûts. En Basse-Saxe, le ministère régional de l'Intérieur estimait à près de 20 millions de DM (10,23 millions d'euros) les coûts engendrés par l'opération.
Le ministre régional, Heiner Bartling, a réclamé que le gouvernement fédéral prenne en charge une partie des frais, menaçant sinon de ne pas accepter le prochain convoi, prévu en septembre.
Car les "Castor" arrivés jeudi ne sont que le début d'une longue série. Le 31 janvier, Berlin et Paris ont décidé la reprise des convois, suspendus depuis mai 1998. L'Allemagne doit encore rapatrier 166 emballages, dont 127 de La Hague et 39 de Sellafield (Grande-Bretagne).
GORLEBEN, 29 mars - Le convoi de déchets nucléaires
a atteint jeudi matin, peu après 06H00 GMT, le centre de
stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne), sa destination finale,
selon les images retransmises en direct à la télévision.
DANNENBERG, 29 mars - Le
convoi de déchets nucléaires à destination
du centre de stockage de Gorleben (nord) a quitté jeudi
matin à 6H34 (4H34 GMT) le terminal de transbordement de
Dannenberg, ultime étape par la route de son périple
entamé lundi, a indiqué un porte-parole de la police.
Au total, six camions chargés des six emballages de déchets
vitrifiés "Castor" ont quitté le terminal,
et le convoi progressait sans difficultés notoires à
destination de Gorleben, a précisé la police, qui
redoutait de réelles difficultés avec des manifestants
qu'à l'approche du centre de stockage.
Le convoi était arrivé mercredi soir à Dannenberg, où les opérations de transbordement des "Castor" du train sur les camions spéciaux ont duré toute la nuit.
DANNENBERG (Allemagne), 28 mars - Des manifestants antinucléaires bloqués
dans du béton sur la voie ferrée près de
Dannenberg, dans le nord de l'Allemagne, sont parvenus à
retarder d'une journée au moins le convoi de déchets
nucléaires allemands rapatriés de La Hague (France),
une première dans
l'histoire du mouvement.
Les conteneurs "Castor" qui renferment les déchets
vitrifiés ne pourront pas atteindre avant jeudi le centre
de stockage provisoire de Gorleben, à 25 km de la gare
de Dannenberg où ils doivent être transférés
sur des camions, soit avec une journée de retard, a indiqué
un porte-parole de la police mercredi.
Depuis 21H00 GMT mardi, les militants de l'organisation écologiste Robin Wood, prisonniers volontaires du béton, donnent du fil à retordre à la police, qui en avait dégagé deux sur quatre au chalumeau mercredi midi.
Ils sont couchés sur la voie, avec chacun un bras dans un cylindre d'acier, lui-même scellé dans un bloc de béton coulé sous les rails dans une galerie creusée à cet effet. Les antinucléaires sont de surcroît enchaînés aux cylindres d'acier. Pour les dégager, il faut soulever les rails, et des réparations seront ensuite probablement nécessaires, a indiqué la police.
Les wagons et leurs 85 tonnes d'éléments radioactifs ont dû reculer de 3 km "pour des raisons techniques", regagnant la gare de Dahlenburg, à 16 km de Dannenberg, pour que ses réservoirs soient rechargés en diesel et ses conducteurs changés.
Lorsque le convoi aura enfin atteint Dannenberg, les six énormes emballages "Castor" devront être transbordés un à un sur des camions -- une opération d'environ douze heures -- puis parcourir par la route les derniers kilomètres jusqu'à Gorleben, escortés de milliers de policiers.
Ce trajet par camions ne pourra pas se faire de nuit, car la lumière du jour est indispensable "pour des raisons de sécurité", avait décidé Hans Reime, le chef des forces de l'ordre mobilisées en Basse-Saxe pour assurer la sécurité du convoi.
Ce retard d'une journée est d'ores et déjà une victoire pour les militants antinucléaires, qui n'avaient jamais réussi à retarder les convois que de plusieurs heures malgré la mobilisation à chaque transport de milliers de manifestants.
Mardi soir, quelque 5.000 militants anti-nucléaires ont manifesté à Dannenberg, avant de se retirer peu avant minuit (22H00 GMT). Selon la police, près de 500 d'entre eux étaient des extrémistes violents, certains tirant des fusées d'alarme contre les policiers.
Au moins une voiture des forces de l'ordre a flambé. Les échauffourées ont duré plusieurs heures et ont fait cinq blessés parmi les policiers. L'un a eu la jambe cassée, a indiqué la police locale, sans préciser combien de manifestants avaient été blessés.
Les manifestants usaient de jets de pierres et d'acide acétique, les policiers ripostaient notamment avec des canons à eau. Une centaine d'entre-eux ont été placés en garde-à-vue.
Les policiers allemands se sont plaints de la "brutalité effrayante" dont les manifestants font preuve, selon eux, pour retarder l'arrivée du convoi à Gorleben. "A présent, la police ne peut qu'agir en conséquence face à toute forme de violence", a affirmé mercredi le syndicat de la police dans un communiqué. (ben voyons)
Mercredi, la police a décidé de mettre en place des cellules démontables pour y enfermer les militants interpellés, après y avoir dans un premier temps renoncé, a indiqué Hans Reime.
SUESCHENDORF (Allemagne), 28 mars - La police a dégagé en début d'après-midi mercredi quatre manifestants anti-nucléaires qui s'étaient coulés les bras dans du béton autour des rails à Sueschendorf (nord) pour bloquer le passage d'un convoi de déchets nucléaires.
Par ailleurs, quelque 150 militants ont commencé un sit-in sur la voie à Sueschendorf et d'autres continuaient d'affluer vers 14H30 (12H30 GMT), a-t-on observé.
Les militants de l'organisation écologique Robin Wood étaient rivés à la voie ferrée depuis mardi 23H00 (21H00 GMT), à environ 16 km de la gare de Dannenberg, où les déchets radioactifs doivent être transbordés sur des camions pour rejoindre par la route le centre de stockage de Gorleben.
Les militants étaient couchés sur la voie, avec chacun un bras dans un cylindre d'acier, lui-même scellé dans un bloc de béton coulé sous les rails, dans une galerie creusée à cet effet. Les anti-nucléaires étaient de surcroît enchaînés aux cylindres d'acier. Pour les dégager, il fallait soulever les rails, a précisé la police.
DANNENBERG (Allemagne), 28 mars - Les manifestants anti-nucléaires ont empêché dans la nuit le convoi de déchets nucléaires allemands retraités parti lundi de France de rejoindre la gare de Dannenberg, lieu de transbordement des conteneurs, et le convoi a dû reculer de 3 kilomètres.
Les wagons et leurs 85 tonnes d'éléments radioactifs "ont fait marche arrière pour des raisons techniques", a indiqué un porte-parole de la police.
Le convoi a regagné la gare de Dahlenburg, à mi-chemin entre Lunebourg et Dannenberg, qui se trouvent respectivement à 70 km et 20 km du centre de stockage de Gorleben, la destination finale du convoi.
"Il va attendre là provisoirement de poursuivre son chemin", a précisé le porte-parole. "Les réservoirs vont être rechargés en diesel et les conducteurs de locomotive vont être changés". Le convoi ne devrait pas pouvoir repartir avant midi, estime la police.
Quatre militants de l'organisation écologique Robin Wood sont toujours bétonnés sur les rails à hauteur de Sueschendorf, à environ 16 km de Dannenberg, et ce depuis 23H00 mardi (21H00 GMT).
La police a tenté en vain de les dégager au chalumeau durant une bonne partie de la nuit. "Nous avons besoin de plus de temps et de matériel lourd", a déclaré le porte-parole de la police mercredi matin. "On ne peut pas les dégager séparément".
Les militants sont couchés sur la voie, avec chacun un bras dans un cylindre d'acier, lui-même scellé dans un bloc de béton coulé sous les rails, dans une galerie creusée à cet effet. Les anti-nucléaires sont de surcroît enchaînés aux cylindres d'acier. Pour les dégager, il faut soulever les rails, et des réparations seront ensuite probablement nécessaires, a indiqué la police.
Il est désormais "clair" que le convoi, déjà très en retard sur l'horaire prévu, n'arrivera pas au centre de stockage avant jeudi, selon la police.
Les six énormes emballages "Castor" contenant les déchets retraités doivent en effet être transbordés à Dannenberg sur des camions -- une opération d'environ douze heures -- puis effectuer par la route les 20 derniers kilomètres jusqu'au centre de stockage de Gorleben, sous l'escorte de milliers de policiers. Or ce trajet par camions ne pourra se faire de nuit, "pour des raisons de sécurité".
Mardi soir, quelque 5.000 militants anti-nucléaires ont manifesté à Dannenberg toute la soirée, avant de se retirer peu avant minuit (22H00 GMT). Les échauffourées ont duré plusieurs heures et ont fait des blessés légers de part et d'autre.
DANNENBERG (Allemagne), 27 mars - Le convoi de déchets nucléaires allemands parti lundi matin de La Hague (nord-ouest de la France) tentait toujours d'arriver à Dannenberg (nord de l'Allemagne), station de transbordement, a indiqué la police dans la nuit de mardi à mercredi peu après 23h00 GMT.
Le train était très en retard sur l'horaire prévu, l'arrivée à Dannenberg ayant été fixée à 21h00 locales (19H00 GMT).
Le convoi était bloqué au niveau de Sueschendorf, à environ 16 km de Dannenberg, par quatre militants anti-nucléaire, qui s'étaient coulés dans du béton sur les rails. La police tentait de les dégager du béton au chalumeau.
"Nous n'avons aucune idée combien de temps cela va durer", a déclaré un porte-parole de la police. Les militants, appartenant à l'organisation écologiste Robin Wood, s'attendaient à rester ainsi plusieurs heures, ayant apporté avec eux provisions et couvertures pour se protéger du froid glacial.
A Dannenberg, station ferroviaire où les six énormes conteneurs "Castor" doivent être transbordés sur des camions pour rejoindre le centre de stockage de Gorleben, à une vingtaine de kilomètres de là, environ 5.000 militants anti-nucléaires manifestaient.
Des fusées d'alarme ont été tirées par certains manifestants, enflammant au moins une voiture de police. Peu après minuit, des échauffourées, provoquant des blessés légers de part et d'autre, continuaient entre forces de l'ordre et certains protestataires, les premières usant de canons à eau et les autres de pierres et de jets d'acide acétique.
DANNENBERG (Allemagne), 27 mars - Le convoi de déchets nucléaires
allemands franchissait laborieusement mardi soir les derniers
kilomètres de voie ferrée de son parcours, ralenti
par des manifestants de plus en plus résolus.
Dix mille militants antinucléaires s'étaient rassemblés
à Dannenberg (nord de l'Allemagne), la station ferroviaire
où les énormes conteneurs "Castor" devaient
être transbordés sur des camions pour rejoindre le
centre de stockage de Gorleben, à une vingtaine de kilomètres
de là.
Malgré la volonté générale de non-violence, des fusées d'alarme ont été tirées d'un groupe d'environ 200 manifestants, enflammant plusieurs voitures de police. Des échauffourées se poursuivaient dans la soirée entre forces de l'ordre et certains protestataires, les uns usant de canons à eau et les autres de pierres et de jets d'acide acétique.
Alors que la tension montait dans la petite ville, où les policiers étaient au moins aussi nombreux que les manifestants, le train se traînait le long des derniers kilomètres. Huit militants de Greenpeace enchaînés aux voies et deux autres coulés dans du béton avec les rails, bloquaient sa progression.
En fin d'après-midi, le convoi était resté bloqué près de deux heures à Lunebourg (nord), dernière grande gare sur son trajet, à 45 km de Dannenberg, à cause de deux sit-in qui ont réuni plus de 2.000 personnes sur la voie ferrée.
Les policiers ont délogé les militants un à un, usant parfois de leurs matraques. Sept manifestants ont été blessés, selon un porte-parole de l'initiative citoyenne "X-tausendmal quer" (Mille fois en travers). 500 ont été placés en garde-à-vue.
Le convoi a mis une heure et demie pour parcourir ses onze premiers kilomètres en Allemagne, ralenti par les actions de 200 à 300 protestataires. Sept personnes ont été légèrement blessées à Woerth (ouest).
Les wagons ont ensuite progressé sans problème, faisant un crochet par l'ouest pour éviter Goettingen, où 50 antinucléaires bloquaient la voie en deux endroits.
Le titre de l'action la plus spectaculaire revient à un militant isolé qui, tout de rouge vêtu, a réussi à se hisser quelques minutes sur un des conteneurs qui renferment les déchets vitrifiés.
Des militants de l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace s'étaient auparavant accrochés sous un pont de chemin de fer surplombant la rivière Jeetzel, près de Dannenberg. Ce pont est un symbole: il a longtemps été en travaux afin de permettre le passage du convoi et plusieurs associations antinucléaires avaient tenté de s'opposer à cette rénovation. La police a mis cinq heures à déloger la dizaine de militants, harnachés avec des câbles qu'il a fallu sectionner.
Un bateau de Greenpeace a également été poursuivi sur l'Elbe par un hélicoptère de la police avant d'être stoppé par un commando d'intervention.
DANNENBERG (Allemagne), 27 mars - Des manifestants se sont enchaînés
mardi soir aux voies ferrées près de Dannenberg
(nord de l'Allemagne), empêchant le convoi de déchets
nucléaires allemands venant de La Hague (France) d'atteindre
la dernière gare sur son parcours à Dannenberg,
a indiqué la police.
Selon l'organisation écologiste Greenpeace, huit militants
se sont attachés aux voies à quelques kilomètres
de Dannenberg. Ils étaient peu à peu dégagés
par la police, qui devait scier les chaînes.
Non loin de là, deux autres protestataires se sont coulés dans du béton avec les rails, selon un porte-parole de l'association locale de citoyens.
Le train, parti lundi à l'aube de Valognes, près de La Hague (nord-ouest de la France), progressait très lentement sur la fin du parcours, bloqué par les actions sporadiques des militants à chaque fois dégagés avec plus ou moins de violence par les policiers.
En début de soirée, un manifestant avait réussi à se hisser sur l'un des énormes conteneurs de déchets. Le convoi avait dû s'arrêter le temps que les forces de l'ordre délogent le protestataire vêtu de rouge qui, debout, faisait le signe de la victoire.
Le convoi, qui avait jusque là avancé sans trop prendre de retard, avait été bloqué en fin d'après-midi pendant près de deux heures à Lunebourg, dernière grande gare sur son trajet, plus de 2.000 manifestants entravant la circulation sur les voies avec deux sit-in.
Il a ensuite repris une laborieuse progression sur les 45 km séparant Lunebourg de Dannenberg, ultime étape ferroviaire avant le transfert des six énormes emballages "Castor" par camions vers le centre de stockage de Gorleben, 20 km plus loin.
Près de 500 militants ont été placés en garde-à-vue, selon la police.
BERLIN, 27 mars - Le
convoi de déchets nucléaires allemands parti lundi
matin de La Hague (ouest de la France) était ralenti mardi
en début de soirée à 70 km du centre de stockage
de Gorleben par les manifestations de militants antinucléaires,
qui se renforçaient au fil des heures.
Le convoi est resté bloqué près de deux heures
à Lunebourg (nord de l'Allemagne), dernière grande
gare sur son trajet, à 45 km de celle de Dannenberg qui
est l'ultime étape ferroviaire avant le transfert des six
énormes emballages "Castor" par camions vers
Gorleben, à 20 km.
La tension montait dans la région. Deux sit-in ont eu lieu sur la voie ferrée à Wendisch-Evern, près de Dannenberg: l'un, pacifique, a réuni 1.500 personnes, et l'autre a rassemblé 800 personnes, avec des sacs de sable et des tracteurs.
Les policiers ont délogé les militants un à un, en usant parfois de leurs matraques. Sept manifestants ont été blessés et plusieurs interpellés.
La bourgade de Wendisch-Evern, dans la région du Wendland, haut lieu de la lutte antinucléaire, a été bouclée par la police.
Au total, 15.000 policiers ont été mobilisés en Basse-Saxe pour assurer l'arrivée à bon port du convoi. Autant de manifestants étaient attendus pour l'entraver, principalement sur les derniers kilomètres du parcours.
Les 85 tonnes de déchets radioactifs retraités devaient atteindre dans la soirée la gare de Dannenberg. La police redoutait à cette occasion des affrontements plus violents.
Parti de Valognes (France) lundi à l'aube, le convoi avait franchi sans encombre la frontière franco-allemande peu avant minuit, à hauteur de Lauterbourg (Bas-Rhin). Les militants antinucléaires se sont faits relativement discrets côté français.
Le convoi a en revanche mis une heure et demie pour parcourir ses onze premiers kilomètres en Allemagne, ralenti par les actions de 200 à 300 protestataires. Sept personnes ont été légèrement blessées à Woerth (ouest).
Les wagons ont ensuite cheminé sans problème à travers le Bade-Wurtemberg (sud), la Bavière (sud), la Hesse (centre-ouest) et la Basse-Saxe (nord), en faisant un crochet par l'ouest pour éviter Goettingen, où 50 antinucléaires bloquaient les rails en deux endroits.
Des interpellations ont eu lieu dans presque tous ces Etats régionaux. Rien qu'autour de Gorleben, plus de 350 personnes ont été placées en garde-à-vue depuis lundi, selon la police.
L'action la plus spectaculaire revient à des militants de Greenpeace, qui se sont accrochés sous un pont de chemin de fer surplombant la rivière Jeetzel, près de Dannenberg, où doit passer le convoi à la fin de son périple. Ce pont est un symbole: il a longtemps été en travaux afin de permettre le passage du convoi et plusieurs associations antinucléaires avaient tenté de s'opposer à cette rénovation.
La police a mis cinq heures à déloger la dizaine de militants, harnachés avec des câbles qu'il a fallu sectionner. "La police est intervenue très, très durement".
Un bateau de Greenpeace a également été poursuivi sur l'Elbe par un hélicoptère de la police avant d'être stoppé par un commando d'intervention. Quinze personnes ont été interpellées.
LUNEBOURG (Allemagne), 27 mars - Le convoi de déchets nucléaires
allemands parti lundi matin de La Hague (nord-ouest de la France)
a atteint Lunebourg (nord de l'Allemagne), la dernière
gare importante avant Dannenberg, la station de transbordement,
a annoncé un porte-parole du mouvement "X-tausendmal
quer".
Le convoi ferroviaire a atteint Lunebourg vers 15h00 GMT, à
70 km de Dannenberg, où les conteneurs devront être
transférés sur des camions. Ces camions prendront
la route mercredi pour parcourir les 20 kilomètres qui
séparent cette ville du centre de stockage de Gorleben.
LUNEBOURG (Allemagne), 27 mars - Des centaines de militants nucléaires
étaient massés mardi après-midi sur les rails
en Basse-Saxe (nord) afin de s'opposer au passage du convoi de
déchets radioactifs en provenance de France, qui doit rejoindre
le centre de stockage de Gorleben.
Quelque 500 protestataires, selon la police, 800 selon les organisateurs,
occupaient les voies ferrées en deux endroits, près
de Wendisch-Evern, dans la région du Wendland, haut lieu
de la résistance antinucléaire. Ils avaient apporté
des sacs de sable et parfois des tracteurs, selon la police.
Les policiers ont largement usé de leurs matraques pour les déloger et plusieurs militants ont été blessés, a affirmé un porte-parole de l'initiative citoyenne "X-tausendmal quer". Certains manifestants ont selon lui reçu des coups de pied des policiers.
Par ailleurs, la police est parvenue au bout de cinq heures à déloger par la force des militants de Greenpeace qui s'étaient accrochés à un pont de chemin de fer surplombant la rivière Jeetzel, toujours en Basse-Saxe. Ce pont est un symbole pour les antinucléaires: il a longtemps été en travaux afin de permettre le passage du convoi et plusieurs associations anti-nucléaires avaient tenté de s'opposer à cette rénovation.
Selon la police, environ 350 personnes ont été depuis lundi placées en garde-à-vue dans la région de Gorleben, où 10.000 policiers sont mobilisés.
BERLIN, 27 mars - La
police allemande a réussi mardi après-midi à
déloger une quarantaine de militants de Greenpeace qui
occupaient depuis cinq heures un pont de chemin de fer que le
convoi de déchets nucléaires allemands retraités
en France doit emprunter à la fin de son périple,
mardi soir, près de Dannenberg (nord).
Une dizaine de membres de l'organisation s'étaient notamment
harnachés sous le pont qui surplombe la rivière
Jeetzel et rouvert en janvier après des travaux, dont avaient
argué les autorités allemandes pour expliquer que
les déchets retraités à La Hague (France)
n'aient pas été rapatriés plus tôt.
Selon un porte-parole de Greenpeace, 30 des manifestants ont été interpellés et deux autres ont été blessés dont l'un a dû être transporté à l'hôpital après avoir été aspergé de gaz lacrymogène.
"La police est intervenue très, très durement", a affirmé le porte-parole.
Greenpeace avait utilisé des canots pneumatiques et des échelles pour accéder par la Jeetzel au pont, placé sous haute surveillance policière. Les bateaux ont été confisqués par les forces de l'ordre.
Par ailleurs, le convoi de déchets parti lundi matin de La Hague (ouest de la France) a dû être dérouté et n'est pas passé par la ville de Goettingen (Basse-Saxe, nord) comme prévu car 50 opposants anti-nucléaires y bloquaient les rails à deux endroits.
Le convoi a emprunté un autre trajet par Warbourg (Rhénanie du nord-Westphalie, ouest).
CHERBOURG, 27 mars - Les nuages s'accumulent dans le ciel de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) avec la multiplication ces derniers temps des actions des antinucléaires, tant en justice que sur le terrain avec des manifestations hostiles à la politique du nucléaire civil.
Depuis une dizaine de jours, la politique du retraitement des déchets nucléaires mobilise les troupes des écologistes sur tous les front, notamment en Allemagne avec le premier retour depuis trois ans de déchets allemands de La Hague vers leur pays d'origine.
Mais depuis sa mise en examen le 11 janvier 1999 pour "mise en danger de la vie d'autrui", la Cogema est de plus en plus souvent amenée à se défendre aussi devant la justice pour prouver la légalité de ses activités et continuer à les exercer.
En 1999, la Cogema avait été mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui" suite à deux plaintes déposées en 1994 et 1997 par le Comité de réflexion, d'information et de lutte antinucléaire (CRILAN) et le militant écologiste Didier Anger pour stockage illégal de déchets nucléaires et mise en danger de la vie d'autrui. L'instruction est toujours en cours.
Depuis cette action en justice, menée notamment sur les bases de la loi Bataille du 30 décembre 1991 indiquant les conditions de retour des déchets nucléaires étrangers, quelques tentatives des mouvements écologistes s'appuyant sur cette même loi ont été menées devant les tribunaux, parfois en vain, jusqu'au 15 mars 2001.
Ce jour-là, à la surprise générale, le tribunal de Cherbourg, statuant en référé à la demande de l'association écologiste Greenpeace et de son porte-parole à Cherbourg, Yannick Rousselet, faisait interdiction à la Cogema de débarquer 360 éléments de combustible usés australiens arrivés le jour même à bord du bateau "Le Bouguenais" à Cherbourg.
Une décision à laquelle la Cogema
a fait appel et dont le délibéré sera rendu
le 3 avril, laissant en attendant le bateau à quai avec
son délicat chargement et sous haute protection policière.
OLDENDORF (Allemagne), 27 mars - Les militants anti-nucléaires ont intensifié en Basse-Saxe (nord) leurs actions de blocage contre le convoi ferroviaire de déchets allemands retraités en France qui doit arriver dans la région à Gorleben (nord) dans la soirée, ont indiqué les autorités locales.
En fin de matinée, la police tentait de déloger une dizaine de militants de Greenpeace harnachés sous un pont de chemin de fer que le convoi doit emprunter à la fin de son périple, près de Dannenberg.
Ce pont, qui surplombe la rivière Jeetzel, avait été rouvert en janvier après des travaux, dont avaient argué les autorités allemandes pour expliquer que les déchets retraités à La Hague (France) n'aient pas été rapatriés plus tôt.
"Nous allons tenter de déloger les gens sans mettre quiconque en danger", a déclaré une porte-parole de la police, laquelle a dépêché de nombreux policiers sur place.
L'organisation écologique Greenpeace a utilisé des canots pneumatiques et des échelles pour accéder par la Jeetzel au pont, placé sous haute surveillance policière.
Ce pont, construit en 1874, est classé monument historique. Les militants anti-nucléaires avaient porté plainte en vain contre les travaux de modernisation, pour empêcher le passage de nouveaux convois vers Gorleben.
Par ailleurs, des agriculteurs ont occupé avec neuf tracteurs et balles de paille un pont près d'Oldendorf (nord). Les militants ont résisté et deux policiers ont été légérement blessés au cours des heurts, qui se sont clos par la force, a indiqué la police locale, sans préciser s'il y avait aussi eu des blessés du côté des manifestants. Vingt militants anti-nucléaires ont été interpellés.
Le convoi de déchets en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (ouest de la France) a franchi lundi soir la frontière franco-allemande à Lauterbourg (Bas-Rhin). Des actions d'opposants anti-nucléaires ne lui ont permis que d'accomplir 11 kilomètres en une heure et demi au début de son trajet en Allemagne.
Passé par la Rhénanie-Palatinat, il a poursuivi son trajet via le Bade-Wurtemberg, la Bavière et la Hesse, où il se trouvait mardi en fin de matinée, à hauteur de Bebra. Un arrêt y avait lieu pour faire le plein de diesel, selon la police.
LAUTERBOURG, 27 mars - Le
convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemands
retraités en France a franchi lundi soir, peu après
23H20, la frontière franco-allemande à Lauterbourg
(Bas-Rhin) en présence de nombreux policiers et sans incident,
a constaté un journaliste de l'AFP.
Les six "Castor" (emballages de déchets vitrifiés
contenant chacun 28 conteneurs de verre), partis de Valogne (Manche)
lundi matin à 06h42, ont achevé leur parcours français
en quittant la gare de Lauterbourg dans une ambiance tendue, sous
le regard d'une centaine de CRS massés sur les quais.
De l'autre côté de la frontière, de 200 à 300 manifestants antinucléaires ont réussi à retarder de près d'une heure l'arrivée du train en gare de Woerth (Rhénanie-Palatinat), première étape allemande du parcours, en s'asseyant quelques instants, par petits groupes, sur les rails.
Ces actions sporadiques ont été conduites en dépit d'un très important dispositif policier, et dans une atmosphère évoquant un état de siège.
Tandis que les voitures de la police allemande, tous gyrophares allumés, bloquaient les routes de campagne pour empêcher l'accès à la voie ferrée, un hélicoptère équipé d'un dispositif infrarouge de détection de chaleur humaine survolait le convoi.
Le train a néanmoins mis près d'une heure et demie pour parcourir les 11 km séparant Lauterbourg de Woerth. Une cinquantaine de manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue, selon un porte-parole de la police allemande.
A Woerth même, dans une gare envahie de journalistes, mais près de laquelle aucun militant écologiste n'était visible, seule une petite poignée de manifestants a réussi à déjouer la vigilance des policiers pour venir déployer une banderole à l'arrivée du train.
Sous les projecteurs des caméras de télévision et les aboiements des chiens policiers, les militants antinucléaires ont été rapidement et sans violence écartés des quais, au-dessus desquels le projecteur embarqué dans l'hélicoptère des forces de l'ordre continuait à décrire des cercles de lumière.
Avant de reprendre sa route vers Gorleben, dans le nord de l'Allemagne, où de très importantes manifestations étaient attendues, les 85 tonnes de déchets nucléaires retraités sont restées plus d'une heure et demie en gare de Woerth, où des renforts policiers ont pris place à bord du train.
Au total, l'Allemagne doit encore rapatrier l'équivalent de 166 emballages de type "Castor" contenant des déchets hautement radioactifs, dont 127 en provenance de La Hague et 39 en provenance de Sellafield (Angleterre).
MAXIMILIANSAU (Allemagne), 26 mars - Quelque 300 manifestants anti-nucléaires allemands ont occupé pendant une demi-heure lundi en fin de journée les voies de chemin de fer à Maximiliansau sur lesquelles doit passer le train de déchets nucléaires venant de France.
Plusieurs centaines de policiers, armés de casques et de matraques mobilisés à Maximiliansau (Rhénanie-Palatinat), à 10 km au nord de la frontière franco-allemande, ont délogé es manifestants en les portant hors des voies.
Les antinucléaires allemands ont pris ensuite la direction du bourg, situé le long de la voie ferrée, pour manifester pacifiquement à l'aide de sifflets et de pancartes sur lesquelles on pouvait lire notamment le slogan "Déconnectons l'Etat nucléaire".
Les manifestants rassemblés depuis 18 heures à Maximiliansau affirment attendre le renfort de groupes d'antinucléaires français pour "bloquer le passage du train" de déchets nucléaires allemands qui doit passer la frontière franco-allemande vers 23 heures.
Lundi, quelque 60 militants anti-nucléaires ont manifesté à la gare de Nancy (est de la France) et 80, un peu plus tôt à Bar-le-Duc au passage du convoi.
Le convoi, qui est parti de l'usine de La Hague lundi matin, doit franchir la frontière vers 23H00, à hauteur de Lauterbourg, avant de rejoindre Gorleben (Allemagne) mardi soir.
BERLIN, 26 mars - L'un
des plus importants dispositifs policiers de l'après-guerre
a été mobilisé en Allemagne pour accompagner
le premier rapatriement de déchets nucléaires de
France depuis quatre ans, parti lundi à l'aube du terminal
ferroviaire de la COGEMA à Valognes (nord-ouest de la France).
Au total, quelque 30.000 policiers allemands ont été
mobilisés, dont 15.000 en Basse-Saxe (nord), la région
où se trouve le centre de stockage de Gorleben que le convoi
doit atteindre mercredi, a indiqué lundi un porte-parole
du syndicat de la Police (GdP).
Cette mobilisation est similaire à celle qui avait été mise en oeuvre pour le dernier convoi, en mars 1997, qui avait donné lieu à de violents affrontements entre les forces de l'ordre et 20.000 militants antinucléaires, dont quelque 1.000 à 2.000 "autonomes" (anarchistes de gauche), a-t-il précisé.
Lors de diverses manifestations lundi en Basse-Saxe, de premiers affrontements ont eu lieu entre des groupes de manifestants et la police, sans faire de blessés. Certains groupes d'antinucléaires ont abîmé des installations ferroviaires sur le parcours supposé du transport et plusieurs personnes ont été interpellées, a précisé la police.
Plus de 1.000 personnes ont également occupé dans le calme les rails à Wendisch-Evern, tandis qu'un autre groupe de trente à quarante personnes a bloqué dans la matinée la centrale nucléaire de Kruemmel.
La mobilisation totale est très difficile à évaluer, les groupes de manifestants "s'échauffant" en divers endroits en attendant l'arrivée du convoi dans la région, selon un porte-parole de l'initiative citoyenne contre les transports de déchets "X-Tausendmal quer". Samedi, une manifestation avait regroupé 10.000 personnes à Lunebourg.
Les organisations antinucléaires ont l'intention de concentrer leurs efforts à partir de mardi sur les derniers 70 kilomètres du trajet. Le convoi devrait arriver mardi soir à Dannenberg, où les emballages "Castor" contenant les déchets vitrifiés devraient être transférés sur des camions. Il reprendra la route mercredi pour effectuer les 20 kilomètres qui séparent cette ville du centre de stockage de Gorleben.
Parti lundi à 06H47 (04H47 GMT), le convoi devait franchir la frontière vers 23H00 (21H00 GMT), à hauteur de Lauterbourg (est de la France). Quelque 200 personnes commençaient à se rassembler côté allemand pour accueillir le train à la frontière.
BAR-LE-DUC 26 mars à 18h36- Une centaine de personnes ont manifesté sur le quai de la gare de Bar-le-Duc (Meuse), au passage du train de déchets nucléaires parti le matin de Valognes, dans la Manche, en direction du centre de stockage de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne.
Le convoi de six conteneurs, encadré par deux wagons taggés remplis de policiers et survolé par un hélicoptère, est passé à vive allure dans la gare à 17h30, soit avec 10 minutes de retard sur l'horaire prévu.
La manifestation, qui réunissait des personnes de tous âges, dont certaines revêtues de tenues de décontamination, était organisée par des opposants au centre d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure, un site expérimental en construction à 40 kilomètres de Bar-Le-Duc.
"Non à l'enfouissement, ni à Bure, ni à Gorleben", proclamait une banderole.
Les manifestants, qui ont tenté d'interrompre symboliquement la marche d'un train régional, ont été rapidement évacués des voies par la dizaine de policiers en civil présents sur les lieux.
Une autre manifestation est prévue à Nancy (Meurthe-et-Moselle) mais surtout en Allemagne où les militants antinucléaires veulent bloquer le train après le passage de la frontière, prévu vers 23h00 à Lauterbourg (Bas-Rhin), dans le nord de l'Alsace.
Le retour vers leur pays d'origine des déchets provenant des centrales nucléaires allemandes avait été interrompu en 1998 à la suite d'une étude mettant en évidence une contamination des wagons transportant ces déchets.
BERLIN, 26 mars - Les dirigeants écologistes allemands ont multiplié les appels au calme lundi, alors qu'un convoi de déchets radioactifs retraités à La Hague (ouest de la France) se rapprochait des frontières allemandes, attendu de pied ferme par les militants anti-nucléaire.
"Nous rejetons toute forme de violence, y compris le démontage de rails de chemins de fer", a déclaré la co-présidente des Verts Claudia Roth, à l'issue d'une réunion de la direction du parti à Berlin.
Les Verts soutiennent en revanche les protestations pacifiques, au nom du droit à manifester.
Claudia Roth et l'autre co-président du parti, Fritz Kuhn, ont prévu de se rendre mercredi auprès des manifestants du Wendland, en Basse-Saxe (nord), où se trouve le centre de stockage de Gorleben qui doit accueillir les conteneurs en provenance de l'usine de La Hague.
Mme Roth a critiqué la décision des autorités de Lunebourg (nord) de restreindre le droit de manifester.
Les Verts soutiennent "sans ambages" le compromis sur le renoncement à l'énergie nucléaire conclu en juin 2000 entre les groupes énergétiques et le gouvernement social-démocrate/écologiste, a-t-elle souligné.
C'est la première fois qu'un programme en ce sens a pu être conclu, a-t-elle rappelé. Il permet qui plus est de réduire d'un tiers les convois de déchets et interdit le retraitement à partir de 2005, a-t-elle ajouté.
GEESTHACHT (Allemagne), 26 mars - De 30 à 40 personnes ont bloqué la centrale nucléaire de Kruemmel (nord) lundi matin pour manifester contre la reprise des transports de déchets nucléaires, dont un premier convoi en provenance de France devrait arriver en Allemagne lundi soir, a indiqué la police.
Les manifestants se sont placés devant l'entrée et ont déployé une banderole avec pour inscription "Castor à la chancellerie", du nom des conteneurs de déchets. L'action s'est terminée au bout d'une heure et demie, sans incident.
Un convoi de déchets allemands retraités au centre français de La Hague (nord-ouest) a quitté lundi à 06h47 (04H47 GMT) le terminal ferroviaire de la Cogema à Valognes, à destination du centre de stockage de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne.
VALOGNES, 25 mars - Huit militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont pris place dimanche vers 20h00 devant les deux entrées du terminal ferroviaire de la Cogema à Valognes (Manche) pour manifester symboliquement contre la politique de retraitement du nucléaire.
Deux groupes de quatre militants Greenpeace en tenue rouge ont pris place devant les entrées routière et ferroviaire du terminal de la Cogema vers 20h00 avec des panneaux tels que "Radioactivité stop au trafic des déchets" ou encore "La Hague, la poubelle déborde".
Dans ce terminal attendent six conteneurs de déchets nucléaires allemands qui doivent partir lundi matin à destination de leur pays d'origine.
Yannick Rousselet, porte-parole de Greenpeace à Cherbourg, a précisé que les militants resteraient toute la nuit mais n'empêcheraient pas le passage du convoi.
"Nous voulons attirer l'attention sur le fait qu'au moment où il y a six conteneurs qui partent vers l'Allemagne, il y en a déjà 40 qui ont l'autorisation pour arriver dans l'autre sens", "ce train est une porte ouverte au retour des déchets allemands vers La Hague", a expliqué le porte-parole.
L'association a appelé ses militants à manifester lundi le long du parcours du train jusqu'en Allemagne.
GORLEBEN (Allemagne), 25 mars - Une parade avec entre 300 et 400 tracteurs s'est
mise en branle dimanche à Gorleben (nord) pour protester
contre la reprise des transports de déchets nucléaires
entre la France et l'Allemagne, selon les organisateurs.
Cette parade, organisée par les agriculteurs de la région,
commencera par encercler le centre de stockage de déchets
de Gorleben, pour se rendre ensuite dans plusieurs villages avoisinants
et finir sa route à Seerau, où devrait avoir lieu
une manifestation dans l'après-midi. Participent au convoi
Claudia Roth, coprésidente des Verts, ainsi que la chef
du groupe parlementaire de ce parti, Kerstin Mueller.
Après une manifestation rassemblant plus de 10.000 à 17.000 militants antinucléaires à Lunebourg (nord-ouest), à 70 kms de Gorleben samedi, la nuit s'était déroulée sans incident notoire. Certains d'entre eux avaient dormi dans les églises voisines ou dans un camp, autorisé au dernier moment.
Sur la ligne ferroviaire entre Hambourg et Hanovre, au niveau de la gare de Celle (nord), des inconnus avaient déposé deux blocs de béton.
Un convoi de déchets retraités à l'usine de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) de La Hague (nord-ouest de la France) doit partir lundi en direction du centre de stockage provisoire allemand de Gorleben.
LUNEBOURG (Allemagne), 24 mars - Plus de 10.000 militants antinucléaires selon la police, 17.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Lunebourg (nord-ouest) contre la reprise des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne.
Les manifestants, répartis en quatre défilés, se sont retrouvés dans le centre ville où un concert en plein air était donné. Ils portaient des banderoles clamant "Stop aux Castor (du nom des conteneurs de déchets)" ou "le consensus nucléaire est un non-sens".
Des agriculteurs, montés sur leurs tracteurs, ont aussi participé à la manifestation.
Plusieurs centaines de militants antinucléaires allemands et français ont également manifesté à Kehl (Allemagne), ville voisine de Strasbourg (est de la France).
Les manifestants, environ 800 selon le porte-parole de la police de Kehl, en majorité allemands, se sont rassemblés en début d'après-midi dans une ambiance bon enfant devant la gare de Kehl. Ils devaient ensuite défiler dans les rues de la ville, avant de se rendre sur le Pont de l'Europe, à la frontière franco-allemande.
Un convoi de déchets retraités à l'usine de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) de La Hague (nord-ouest de la France) doit partir lundi en direction du centre de stockage provisoire allemand de Gorleben, à 70 km de Lunebourg.
Il s'agit du premier convoi depuis quatre ans, les transports de déchets radioactifs entre la France et l'Allemagne ayant été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise.
En 1997, le dernier en date avait été l'objet de violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
De nombreux rassemblements sont prévus ce week-end, le long du parcours présumé du premier convoi, sortes d'entraînement pour les manifestations de lundi et mardi. L'organisation "X-tausendfach quer" avait ainsi indiqué vendredi avoir prévu des "séances d'entraînement aux manifestations non-violentes".
Les opposants au nucléaire ont d'ores et déjà affirmé samedi qu'ils ne se conformeraient pas à l'interdiction qui leur a été faite d'occuper les voies ferrées qui seront empruntées par le convoi vers Gorleben.
Par ailleurs, au moins six paroisses se sont déclarées prêtes à ouvrir les portes de leurs églises ou jardins aux manifestants chassés vendredi par la police de deux camps mis en place le long des voies, a indiqué samedi le superintendant de Dannenberg (ouest), Peter Kritzokat, qui a ajouté que d'autres allaient le faire.
ROUEN, 24 mars - Une trentaine de personnes ont manifesté samedi matin devant la gare de Rouen pour protester contre le passage lundi dans la région d'un convoi de déchets nucléaires entre l'usine Cogema de La Hague et Gorleben (Allemagne).
Le porte-parole du réseau "Sortir du Nucléaire", Jean-Yvon Landrac, a notamment réclamé lors d'une prise de parole la fin du commerce du traitement des déchets nucléaires.
Les manifestants se sont donné rendez-vous lundi matin pour un rassemblement pacifique à Sotteville-lès-Rouen où le train est prévu pour 09H53 à la gare de triage.
De leur côté, les élus Verts au conseil régional de Haute-Normandie ont dénoncé dans une lettre adressée au directeur régional de la SNCF le manque de transparence concernant ces transports.
Les Verts rappellent être déjà
intervenus "en septembre 1998 quand des mesures avaient révélé
que le taux de rayonnement gamma et neutronique approchaient,
voire dépassaient, la limite européenne fixée
pour de tels transports".
CAEN, 24 mars - Cent cinquante personnes, une centaine selon la police, ont manifesté samedi devant la gare de Caen pour protester contre le passage lundi d'un convoi de déchets nucléaires entre l'usine Cogema de La Hague et Gorleben (Allemagne).
Sous une pluie battante, les manifestants, venus en famille, ont brandi des banderoles et distribué des tracts. Des membres du Comité de réflexion, d'information et de lutte antinucléaire (CRILAN) et de Greenpeace se trouvaient parmi eux.
Le premier convoi ferroviaire de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne depuis trois ans quittera lundi matin à 06h30 le terminal de Valognes, près de La Hague.
LUNEBOURG (Allemagne), 23 mars - La police a évacué vendredi deux camps mis en place par des militants anti-nucléaires, dans la région de Lunebourg (nord), à quelques jours de la reprise des convois de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne.
Ces camps présentaient un "danger particulier", a indiqué une porte-parole de la police, soulignant qu'ils se trouvaient dans une zone densément boisée, ce qui facilitait l'accès incontrôlé des manifestants à la voie ferrée.
Plusieurs groupes de militants anti-nucléaires sont déjà présents dans les alentours du centre de stockage provisoire de Gorleben, à 70 km de Lunebourg.
Alors que le convoi entre l'usine de retraitement de la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) de La Hague (nord-ouest de la France) et le centre de Gorleben ne devrait pas partir avant lundi, de nombreux rassemblements sont déjà annoncés pour ce week-end, le long de son parcours présumé.
L'organisation "X-tausendmalquer" a ainsi notamment prévu à Lunebourg des "séances d'entraînement aux manifestations non-violentes", à la "prise de décision consensuelle".
Des rassemblements sont également attendus à Kehl, près de Strasbourg, et les organisations françaises ont également appelé à des manifestations, comme à Lauterbourg, où une "ballade du dimanche" est prévue.
Le transport de déchets nucléaires devrait quitter lundi à l'aube le terminal de Valognes, près de l'usine de La Hague. Il est attendu en fin de soirée à Lauterbourg.
BERLIN, 23 mars - Opposants
au nucléaire et forces de l'ordre sont sur le pied de guerre
pour accueillir en début de semaine prochaine le premier
convoi de déchets radioactifs entre la France et l'Allemagne
depuis l'annonce fin janvier de leur reprise, après quatre
ans d'interruption.
Les associations d'opposants au nucléaire françaises
et allemandes ont d'ores et déjà annoncé
des rassemblements le long du parcours du convoi, qui doit s'ébranler
lundi à l'aube du terminal de Valognes, près de
l'usine de retraitement de la Compagnie générale
des matières nucléaires (COGEMA) à La Hague
(nord-ouest de la France).
Mais c'est surtout à compter de la frontière allemande, que le convoi devrait franchir dans la nuit, et sur les derniers kilomètres conduisant au centre de stockage provisoire de Gorleben, en Basse-Saxe (nord) que les manifestations les plus importantes sont attendues.
Policiers et associations antinucléaires ont encore à l'esprit les violentes échauffourées qui avaient accompagné en mars 1997 le dernier transport de "Castor" (les emballages des déchets vitrifiés) vers Gorleben. Balles de paille enflammées et cocktails Molotov avaient fusé contre les quelque 15.000 policiers qui défendaient les derniers kilomètres du convoi.
Cette année, également quelque 15.000 policiers venus de toute l'Allemagne sont attendus en Basse-Saxe pour le "Jour X", signe symbole des antinucléaires. Les manifestants devraient être entre 10.000 et 15.000 sur l'ensemble du parcours allemand, selon l'Office fédéral de protection de la Constitution.
L'annonce fin janvier d'un accord entre Paris et Berlin sur la reprise des transports nucléaires, officiellement suspendus depuis mai 1998 après un scandale de contamination à la surface des conteneurs, a semé le trouble dans le mouvement anti-nucléaire allemand.
Car les Verts, hier aux premiers rangs de la contestation, sont aujourd'hui au pouvoir à Berlin et ont conclu l'été dernier, avec leurs partenaires de coalition sociaux-démocrates, un accord avec les industriels sur l'abandon progressif de l'énergie atomique.
Juergen Trittin, le ministre écologiste de l'Environnement, a appelé la base du parti à ne pas menacer le "compromis sur le nucléaire" par des manifestations qui risquent d'aller "contre notre propre politique".
L'accord avec Paris prévoit que l'Allemagne rapatrie la totalité de ses déchets retraités en France. A compter de 2005, tout nouvel acheminement de déchets vers La Hague est interdit, aux termes du compromis entre Berlin et les centrales allemandes.
Après des semaines de dissensions, les Verts se sont finalement résolus, afin de ne pas se couper du mouvement anti-nucléaire dans lequel le parti puise ses racines et ses troupes, à participer aux manifestations à "proximité" des convois. Sans toutefois les bloquer.
BERLIN, 23 mars - Le transport de déchets nucléaires allemands retraités à l'usine française de La Hague, dont le départ est annoncé pour lundi, n'est que le premier d'une longue série depuis la décision fin janvier de leur reprise.
L'accord signé l'été dernier avec les industriels du secteur prévoit l'interdiction du retraitement des déchets nucléaires allemands à compter de 2005.
Mais ce retraitement, effectué jusqu'à présent en France dans l'usine de La Hague et en Grande-Bretagne à Sellafield, suppose que l'Allemagne rapatrie ses déchets vitrifiés.
Au total, l'Allemagne doit encore rapatrier l'équivalent de 166 emballages de type "Castor" contenant des déchets hautement radioactifs, dont 127 en provenance de La Hague et 39 en provenance de Sellafield, assure le ministère de l'Environnement.
Sachant qu'un transport de déchet comprend en général six emballages Castor, il faudrait encore 14 ans, à raison de deux transports par an, pour rapatrier la totalité du stock de déchets allemands à l'étranger.
Le ministre de l'Environnement Juergen Trittin souhaiterait effectuer un deuxième rapatriement de déchets en 2001 mais la Basse-Saxe, où est situé Gorleben, s'y oppose en raison des difficultés que provoque pour la région, compétente en la matière, la mobilisation et l'organisation des milliers de policiers.
A ces transports de rapatriement de déchets retraités s'ajoutent ceux, autorisés jusqu'en 2005, de combustibles usés des centrales allemandes vers l'usine de La Hague.
L'Office allemand de protection contre la radioactivité (BfS) a récemment autorisé une quinzaine de transports de combustibles usés des centrales nucléaires de Philippsburg et Biblis (sud-ouest) vers La Hague, d'ici au 31 décembre. Ces transports ne seront toutefois pas effectués dans les Castor allemands mais dans des emballages français.
BERLIN, 21 mars - Des opposants au transport de déchets nuléaires ont détérioré des bureaux de la société de chemin de fer allemande Deutsche Bahn à Berlin dans la nuit du mardi au mercredi, a indiqué la police.
Les auteurs ont brisé 78 fenêtres et inscrit sur les murs "sans train pas de Castor", du nom des conteneurs de déchets nucléaires dont le transport entre la France et l'Allemagne doit reprendre fin mars-début avril.
L'annonce le 31 janvier dernier de la reprise des convois a suscité la colère des militants anti-nucléaire qui ont déjà manifesté leur opposition assez violemment: fin février ils avaient mis le feu à deux véhicules appartenant à la Deutsche Bahn, tandis que la semaine dernière ils avaient saboté la caténaire sur une ligne de train près de Hanovre (nord-ouest).
La date exacte du premier convoi de déchets retraités rapatriés de la Hague (ouest de la France) vers le centre de Gorleben depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination des conteneurs, en mai 1998, n'est pas encore connue.
Mais Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.
BERLIN, 20 mars - L'Office allemand de protection contre la radioactivité (BfS) a autorisé mardi le transport de combustibles nucléaires usés (MOX) des centrales nucléaires de Philippsburg et Biblis (sud-ouest) vers le centre de retraitement français de La Hague, dans l'ouest de la France.
Au total, d'ici le 31 décembre, quinze convois seront autorisés, selon l'Office, qui précise que les dates exactes des transports doivent être décidées en accord avec les ministères régionaux de l'Intérieur concernés. Ces transports ne seront pas effectués dans des conteneurs allemands de type CASTOR, comme ceux qui devraient être utilisés fin mars-début avril pour le rapatriement des déchets nucléaires allemands retraités à La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord), mais auront lieu dans des conteneurs français, selon le BfS.
La France avait posé comme condition à l'envoi de nouveaux déchets allemands le rapatriement des déchets retraités à La Hague.
Les gouvernements français et allemand ont décidé le 31 janvier dernier leur reprise qui aura lieu lundi 26 mars, selon des militant anti-nucléaires français.
HANOVRE (Allemagne), 18 mars - Un câble électrique de la voie de
chemin de fer Brême-Hanovre (nord de l'Allemagne), que doivent
emprunter prochainement des convois de déchets nucléaires,
a été endommagé dimanche, a annoncé
la police, qui attribue cet acte aux militants anti-nucléaires.
Un crochet a été placé sur le câble
près de Nienbourg (nord), endommageant les pantographes
d'un train régional et le câble lui-même, et
bloquant provisoirement la circulation, a indiqué la police.
Les convois de déchets nucléaires allemands acheminés du centre de retraitement français de La Hague (nord-ouest de la France) vers le centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne) doivent reprendre fin mars-début avril.
HANOVRE (Allemagne), 18 mars - L'Office allemand de protection de la Constitution
(BfV, renseignements intérieurs) a indiqué dimanche
tabler sur une participation limitée de militants anti-nucléaires
d'extrême gauche lors de la reprise prochaine des transports
de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne.
"Nous estimons qu'il y aura nettement moins de 1.000 extrémistes
de gauche prêts à recourir la violence qui se rendront
dans la région" de Gorleben (Basse-Saxe), le centre
de stockage devant accueillir fin mars-début avril le premier
convoi de déchets retraités rapatriés de
La Hague, a déclaré le président du BfV en
Basse-Saxe, Ruediger Hesse.
"Nous ne percevons pas les signes d'une grande mobilisation comme en 1996 et 1997", lorsqu'un millier de militants s'étaient livrés à des affrontements avec la police à Gorleben, a-t-il poursuivi.
A l'appui de ses estimations, M. Hesse note aussi que le nombre de sabotages constatés sur les voies de chemins de fer que doivent emprunter les convois a nettement baissé.
"La moindre mobilisation des militants d'extrême gauche s'explique avant tout par l'appel des Verts au niveau national et le consensus pour la sortie du nucléaire", selon ce responsable.
Les Verts allemands ont adopté le 10 mars un compromis sur les manifestations contre les convois, prévoyant qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les bloquer.
L'accord sur le renoncement progressif à l'énergie nucléaire, conclu cet été par le gouvernement et les groupes énergétiques, prévoit le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de retraitement française et britannique de La Hague et Sellafield.
Les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.
Le centre de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.
HANOVRE (Allemagne), 17 mars - A moins d'une semaine et demie de la date supposée de la reprise des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi en Basse-Saxe (nord ouest) pour une journée d'action.
A Splietau, des manifestants ont rempli quelque 17.000 sacs de sable qui seront utilisés pour bloquer le transports de déchets radioactifs en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (nord ouest de la France) vers le centre de stockage provisoire de Gorleben.
A Hanovre, Celle, Lueneburg et Uelzen, les opposants au nucléaire avaient prévu de recueillir des signatures de soutien, dans les zones piétonnes et les gares.
Le centre de stockage de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague (ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.
En France, les opérations de transfert des déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes ont commencé jeudi.
GORLEBEN (Allemagne), 16 mars - Une quarantaine de militants de Greenpeace ont
pénétré vendredi dans le centre de stockage
nucléaire allemand de Gorleben (nord), y occupant une tour
pendant une dizaine d'heures après avoir déployé
une banderole appelant à l'arrêt des transports de
déchets nucléaires, a indiqué l'organisation
écologiste.
Quelque 500 militants anti-nucléaires ont également
manifesté à Goettingen (nord), tandis qu'un incendie
contre deux véhicules de la compagnie d'électricité
de Hambourg (nord ouest) était revendiqué par un
groupe d'opposants à l'atome.
A Gorleben, sept militants avaient dans un premier temps réussi à entrer dans l'enceinte du centre de stockage, vers 06H00 (05h00 GMT), a précisé la police, ajoutant qu'ils avaient tous été interpellés. Puis une vingtaine d'autres avaient à leur tour réussi à pénétrer dans les lieux, franchissant le mur d'enceinte du centre de stockage grâce à "une échelle spéciale", a précisé l'organisation écologiste.
Une quinzaine a escaladé la tour de surveillance du centre, haute de 30 mètres, pour y déployer une banderole proclamant "Stop aux Castor", du nom des conteneurs de déchets radioactifs.
Les derniers ont été délogés en milieu d'après-midi par la police assistée de psychologues spécialement formés pour ce genre d'actions. Certains avaient emporté avec eux des sacs de couchage et de la nourriture, et se préparaient "à une longue occupation", avait indiqué plus tôt une porte-parole de la police.
A Goettingen, 500 personnes ont protesté contre la reprise des transports de déchets nucléaires. Des militants Verts, du parti communiste rénové (PDS) et de Greenpeace ont dénoncé le compromis voté par les Verts samedi dernier, prévoyant qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les bloquer.
Des militants anti-nucléaires ont par ailleurs revendiqué l'incendie jeudi matin de trois véhicules de la compagnie d'électricité hambourgeoise HEW, sur un terrain de la gare de Hambourg (nord), pour protester contre la reprise des transports nucléaires. La police criminelle de Hambourg a authentifié une lettre de revendication parvenue à l'agence de presse allemande DPA.
Le centre de stockage de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague (ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.
La date exacte de ce convoi n'est pas encore connue mais Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.
Les opérations de transfert des déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes (nord de la France) ont commencé jeudi.
CHERBOURG, 14 mars - La
Cogema, qui avait assigné Greenpeace en référé
afin d'interdire toute entrave à l'arrivée imminente
de combustible nucléaire australien, a été
déboutée et condamnée à produire les
documents réclamés par l'organisation écologiste.
Le tribunal a considéré que la Compagnie générale
des matières nucléaires (COGEMA) et Transnucléaire
-filiale transport de la COGEMA- n'avaient pas fait la preuve
qu'il y aurait perturbation du convoi en provenance d'Australie
et l'a condamnée par contre à produire les pièces
réclamées par l'organisation écologiste.
La Cogema devra donc fournir à Greenpeace les "dispositions parapluie" prises entre la compagnie et son client australien, ANSTO, le 15 octobre 1999, ainsi que les annexes à la demande d'autorisation formulée à la direction de surveillance des installations nucléaires (DSIN) du 2 février 2000, le tout sous peine de 100.000 F d'astreinte par document et par jour sous un délai de huit jours maximum.
Le calendrier de retraitement des déchets australiens, réclamé par Greenpeace, n'a par contre pas été demandé par le tribunal, la Cogema ayant fait la preuve de l'impossibilité de fournir ce document, aucun calendrier n'existant officiellement.
A l'origine, la Cogema et Transnucléaire avaient assigné Greenpeace en référé afin d'interdire aux membres de l'organisation écologiste de s'approcher à moins de 100 m des convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 francs par infraction constatée.
CHERBOURG, 14 mars - Greenpeace
a déposé mercredi au tribunal de Cherbourg un référé
d'heure à heure à l'encontre de la Cogema pour empêcher
le débarquement des combustibles australiens à Cherbourg,
a indiqué Yannick Rousselet, porte-parole de Greenpeace
à Cherbourg.
Le référé sera mis en délibéré
jeudi à 09h00 au tribunal de Cherbourg. Greenpeace y demande
l'interdiction du débarquement des déchets australiens
sur le sol français (360 éléments de combustibles
australiens sont à bord du navire Le Bouguenais qui doit
arriver dans les prochaines jours à Cherbourg).
Greenpeace considère l'arrivée des déchets australiens comme illégale en s'appuyant sur des documents fournis par la compagnie à l'occasion d'un référé mardi interdisant à l'organisation écologiste de perturber l'arrivée de déchets australiens.
Au vu de ces documents, l'avocat de Greenpeace, Alexandre Faro, a indiqué que la Compagnie générale des matières nucléaires est autorisée à transporter, recevoir et entreposer les combustibles étrangers pendant le temps de retraitement, mais n'est nullement autorisée à les retraiter.
De plus, selon Greenpeace, le type de combustible en arrivage d'Australie, composé d'uranium naturel enrichi à 23%, "n'a jamais été retraité dans les usines Cogema à La Hague" et celle-ci n'est pas en mesure techniquement d'en assurer actuellement le retraitement.
Mardi, la Cogema avait plaidé devant le tribunal, qui statuait en référé, que l'autorisation utilisée pour le retraitement est celle du décret de 1974 concernant une autorisation globale de retraitement attribuée à la première usine de La Hague, UP2400, à l'arrêt depuis 1998.
Il avait aussi confirmé que l'extension du décret aux autres usines UP2800 (à l'arrêt suite à des problèmes techniques) et UP3 (en révision), n'a toujours pas été demandée par la compagnie. La Cogema se trouve ainsi dans l'incapacité de respecter le calendrier de retraitement des déchets australiens en l'absence de la modification du décret de 1974.
Greenpeace, tout comme le Comité de réflexion et de lutte antinucléaire (CRILAN) qui a aussi assigné la Cogema en référé le 20 mars, s'appuie sur la loi Bataille de 1991 interdisant le stockage de déchets étrangers en France pour interdire le débarquement des déchets australiens.
BERLIN, 13 mars - L'Allemagne va procéder à un deuxième rapatriement de déchets nucléaires en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (France) en 2001, après un premier convoi prévu pour fin mars ou début avril, a indiqué le ministre allemand de l'Environnement Juergen Trittin dans un entretien à paraître mardi.
"Le gouvernement allemand a un accord avec les Français, pour que nous reprenions quelque 112 conteneurs de déchets nucléaires" actuellement stockés à l'usine de La Hague "au cours des dix prochaines années", précise M. Trittin dans un entretien au quotidien Mannheimer Morgen.
Cela correspond à deux transports par an de quelque six conteneurs chacun, et cela aussi a été convenu avec Paris, ajoute le ministre écologiste.
Lundi, le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe s'était prononcé contre un éventuel deuxième convoi de déchets nucléaires cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en raison des difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la police.
Les manifestants anti-nucléaires se mobilisent par milliers à chaque passage de convoi. Les transports de déchets radioactifs entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise.
La date exacte de la reprise des convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.
CHERBOURG, 13 mars - Le délibéré dans le cadre d'un référé déposé par la Cogema demandant l'interdiction à Greenpeace de toute entrave à l'arrivée imminente de combustible nucléaire australien qui doit être retraité à La Hague sera rendu mercredi.
La Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) demande de "faire interdire à Greenpeace ainsi qu'à toute personne se réclamant du mouvement Greenpeace de s'approcher à moins de 100 m des convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 F par infraction constatée".
Greenpeace avait exprimé dans un communiqué son intention de contre-attaquer sur le terrain juridique en demandant à la Cogema de produire l'ensemble des pièces qui prouvent la légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires australiens.
La Cogema s'est engagée à produire ces documents dont elle a déjà présenté une partie mardi.
L'organisation écologiste affirme que "les installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les autorisations pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les déchets en résultant".
Vendredi, la Cogema avait annoncé dans un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance d'Australie sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif".
HANOVRE (Allemagne), 12 mars - Le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe s'est prononcé lundi contre un éventuel deuxième convoi de déchets nucléaires cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en raison des difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la police.
Heiner Bartling a indiqué à Hanovre (nord) qu'il partait du principe que le rapatriement de déchets vitrifiés en provenance du centre de retraitement français de La Hague, prévu pour fin mars-début avril vers Gorleben, serait le seul de l'année.
En raison de la forte charge que cela représente pour la police, dont la région est responsable, un deuxième transport ne serait pas supportable, a-t-il estimé. Les manifestants anti-nucléaires se mobilisent par milliers à chaque passage de convoi.
Les transports de déchets radioactifs entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.. Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise.
La date exacte de la reprise des convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.
Il reste à rapatrier de La Hague l'équivalent de 15 convois de 6 conteneurs chacun.
CHERBOURG, 11 mars - La
Cogema a assigné en référé l'organisation
écologiste Greenpeace mardi devant le TGI de Cherbourg
(Manche) afin d'éviter toute entrave à l'arrivée
imminente de combustible nucléaire australien qui doit
être retraité à La Hague, a-t-on appris dimanche
auprès de Greenpeace.
La Compagnie générale des matières nucléaires
(Cogema) demande de "faire interdire à Greenpeace
ainsi qu'à toute personne se réclamant du mouvement
Greenpeace de s'approcher à moins de 100 mètres
des convois de combustible australien et ce, sous astreinte de
500.000 francs par infraction constatée", a précisé
Greenpeace dans un communiqué.
"Greenpeace contre-attaque sur le terrain juridique et demande à Cogema de produire l'ensemble des pièces qui prouvent la légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires australiens", a indiqué l'organisation, qui affirme que "les installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les autorisations pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les déchets en résultant".
Vendredi, la Cogema avait annoncé dans un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance d'Australie arriverait "la semaine prochaine" dans le port de Cherbourg pour être retraité dans l'usine de La Hague
Le combustible usé sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif", avait alors expliqué la Cogema.
STUTTGART (Allemagne), 10 mars - Les Verts allemands ont adopté samedi
un compromis sur les manifestations contre les transports de déchets
nucléaires entre la France et l'Allemagne, prévoyant
qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité"
des transports sans toutefois les bloquer.
"Les Verts participeront à des manifestations à
proximité des transports de déchets nucléaires
pour militer en faveur d'un abandon le plus rapide possible du
nucléaire sur la base du compromis" conclu l'été
dernier entre le gouvernement et les industriels du secteur, précise
la résolution adoptée samedi soir au congrès
de Stuttgart (sud-ouest de l'Allemagne).
"Nous ne serions pas crédibles si nous nous tournions contre notre propre politique de sortie du nucléaire", souligne encore le texte qui ajoute que "la France ne doit pas devenir les toilettes nucléaires de l'Allemagne".
Le texte, préparé par la direction du parti, a été adopté à une grande majorité à l'issue d'un long débat entre les 750 délégués réunis en congrès.
Il met un terme à la polémique qui avait empoisonné pendant des semaines le parti, certains responsables régionaux ayant annoncé qu'ils participeraient aux manifestations visant à empêcher la reprise des transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et l'usine de retraitement de La Hague (France).
"On ne jette pas ses ordures devant la porte du voisin. Nous autorisons les transports quand ils sont nécessaires", a souligné le ministre de l'Environnent Juergen Trittin pendant le débat.
HANOVRE (Allemagne), 9 mars - Des militants anti-nuclaires ont saboté
dans la nuit la caténaire sur une ligne de train près
de Hanovre (nord), pour protester contre la prochaine reprise
des convois de déchets entre la France et l'Allemagne,
a indiqué vendredi la police des frontières.
Les militants ont pendu un crampon sur la ligne électrique.
Les militants ont signé leur acte en laissant un tract,
a précisé la police des frontières.
A Dannenberg (nord-ouest), cinq organisations écologistes, BBU, BUND, DNR, Greenpeace et NABU, ont appelé à protester sans violence contre les transports nucléaires qui devraient commencer dans un peu plus de deux semaines.
Le convoi prévu à la fin mars entre La Hague et Gorleben (nord-ouest) déclenche une "avalanche de transports de déchets nucléaires allemands vers la France et la Grande-Bretagne", ont-ils estimé.
Les transports des convois de déchets entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient été interrompus en mai 1998,à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.. Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier.
CHERBOURG, 9 mars - Du
"combustible nucléaire usé" en provenance
d'Australie arrivera "la semaine prochaine" dans le
port de Cherbourg pour être retraité dans l'usine
de La Hague, a annoncé vendredi la Compagnie générale
des matières nucléaires (Cogema) dans un communiqué.
Ce transport mènera 360 "éléments combustibles
usés", transportés dans cinq emballages de
20 tonnes chacun, sur 1.300 éléments prévus
par le contrat entre la Cogema et l'organisation australienne
pour la science et la technologie nucléaires (Ansto).
Le contrat entre la Cogema et l'Ansto, le premier de l'entreprise française avec un opérateur australien, prévoyait quatre transports, dont un de 308 éléments a déjà eu lieu entre novembre 1999 et janvier 2000.
Le combustible usé sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif", explique la Cogema.
"Ce transport de combustible usé entre dans le cadre des transports régulièrement organisés entre la France et les pays clients de Cogema", conclut l'entreprise.
DANNENBERG (Allemagne), 8 mars - 25 militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont été interpellés par la police à l'issue de l'occupation d'une grue destinée au chargement de conteneurs de déchets nucléaires, jeudi matin à Dannenberg (nord-ouest).
Selon la police, quelques manifestants qui protestaient contre la prochaine reprise des convois entre la France et l'Allemagne avaient investi la grue au petit matin et étaient parvenus à dessiner un grand "X" sur l'engin.
Les militants devraient être relâchés après vérification de leur identité, a précisé la police.
La date exacte du premier convoi de déchets retraités vers l'Allemagne n'est pas connue, mais Greenpeace affirme qu'il arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Les déchets vitrifiés rapatriés doivent être entreposés au centre de stockage de Gorleben, près de Dannenberg.
Les transports des convois de déchets entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier.
CHERBOURG, 6 mars - Trois militants allemands de Greenpeace qui s'étaient opposés au transport de Mox ont été condamnés, mardi, par le tribunal correctionnel de Cherbourg, à 5.000 F d'amende chacun pour "pénétration et circulation irrégulière sur une voie ferrée", a-t-on appris de source judiciaire.
Les trois prévenus ont été relaxés de l'accusation de "dégradation volontaire" et de "mise en danger de la vie d'autrui".
Le substitut du procureur avait demandé un mois de prison avec sursis et 5.000 F d'amende pour chacun des prévenus tandis que l'avocat de Greenpeace, maître Alexandre Faro, avait demandé la relaxe.
Les trois militants allemands, deux hommes originaires de Leipzig (Est de l'Allemagne) et une femme originaire de Hambourg (Nord de l'Allemagne), s'étaient opposés mi-janvier au transport de Mox (mélange d'uranium appauvri et de plutonium) à destination du Japon, et avaient été mis en examen pour "mise en danger de la personne humaine, destruction de biens publics et obstruction à la circulation ferroviaire".
Ils avaient été interpellés alors qu'ils se trouvaient sur la voie ferrée menant au terminal de la gare maritime de Cherbourg, à proximité d'un mur en parpaings bétonnés construit sur les rails afin de protester contre le transport de Mox.
Mardi en début d'après-midi, une soixantaine de militants de Greenpeace avaient manifesté sur les rails de l'entrée ferroviaire de la gare maritime de Cherbourg. Les militants, habillés en tenue blanche et portant des drapeaux noirs et jaunes arborant le sigle du nucléaire, s'étaient positionné tous les dix mètres sur les rails de l'entrée ferroviaire.
Greenpeace entendait ainsi "réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste.
CHERBOURG, 6 mars - Une
soixantaine de militants de Greenpeace ont pris position mardi
sur les rails de l'entrée ferroviaire de la gare maritime
de Cherbourg pour protester notamment contre la comparution de
trois d'entre eux devant le tribunal correctionnel.
Les militants, habillés en tenue blanche et portant des
drapeaux noirs et jaunes arborant le sigle du nucléaire,
s'étaient réunis devant le tribunal de Cherbourg.
Ils ont ensuite pris vers 14h00 la direction de la gare maritime
avant de se positionner tous les dix mètres sur les rails
de l'entrée ferroviaire.
Un grand drapeau blanc sur lequel est écrit "non au transport nucléaire" a notamment été placé sur la voie, à l'endroit même où Greenpeace avait construit un mur lors de la campagne d'opposition au départ du Mox (mélange d'uranium appauvri et de plutonium) vers le Japon en janvier.
Greenpeace entend ainsi "réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste.
Les trois militants allemands, deux hommes originaires de Leipzig (est de l'Allemagne) et une femme originaire de Hambourg (nord), doivent comparaître mardi, à partir de 17h00, devant le tribunal correctionnel de Cherbourg.
Ils s'étaient opposés mi-janvier
au transport de Mox à destination du Japon et avaient été
mis en examen pour "mise en danger de la personne humaine,
destruction de biens publics et obstruction à la circulation
ferroviaire".
PISSELBERG (Allemagne), 4 mars - Trente-neuf opposants à la reprise des
transports de déchets nucléaires ont été
interpellés dans la nuit de samedi à dimanche et
placés en détention provisoire parce qu'ils refusaient
d'évacuer les voies de chemins de fer qu'ils occupaient
à Pisselberg (nord-ouest), a indiqué la police dimanche.
Ces militants anti-nucléaires faisaient partie d'un groupe
de 70 personnes qui comptait passer la nuit sur les voies ferrées
que doit emprunter fin mars-début avril le premier convoi
entre le centre de retraitement des déchets vitrifiés
de la Hague (ouest de la France) et le centre de stockage allemand
de Gorleben (nord-ouest).
Dans l'après-midi de samedi, un premier rassemblement de 150 personnes sur ces mêmes voies avait été dispersé par la police, a-t-on appris de même source.
UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans
la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest)
contre la reprise du transport de déchets nucléaires
vers l'Allemagne, selon la police.
Par ailleurs quelque 150 opposants au nucléaire se sont
rassemblés dans le calme à Pisselberg, où
ils se préparaient à passer la nuit sur les voies
ferrées que doit emprunter fin mars-début avril
le premier convoi entre le centre de retraitement des déchets
vitrifiés de la Hague (ouest de la France) et le centre
de stockage allemand de Gorleben (nord-ouest).
UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans
la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest)
contre la reprise du transport de déchets nucléaires
vers l'Allemagne, selon la police.
Par ailleurs quelque 150 opposants au nucléaire se sont
rassemblés dans le calme à Pisselberg, où
ils se préparaient à passer la nuit sur les voies
ferrées que doit emprunter fin mars-début avril
le premier convoi entre le centre de retraitement des déchets
vitrifiés de la Hague (ouest de la France) et le centre
de stockage allemand de Gorleben (nord-ouest).
La date execte de ce premier convoi n'est pas connue mais l'organisation écologiste Greenpeace affirme qu'il arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars.
Ce convoi devrait partir quelques jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace, qui affirme tenir ses informations d'employés de la société de transport.
Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.
DARMSTADT (Allemagne), 1er mars - Des militants anti-nucléaires ont mené
jeudi des actions sur les voies ferrées qui doivent être
empruntées fin mars-début avril par les convois
de déchets nucléaires, lors de la reprise des transports
entre le centre de retraitement de La Hague (ouest de la France)
et l'Allemagne, a indiqué la police.
Des pneus ont été incendiés sur la voie ferrée
entre Darmstadt et Aschaffenburg ainsi qu'entre Friedberg et Hanau
(centre). Dans le premier cas, des rails ont également
été descellés, a précisé la
police. Les actions ont été signées d'un
"X" dessiné à proximité, symbole
du mouvement anti-nucléaire.
Pour le "jour X" de reprise des transports, qui n'a pas été révélé officiellement, le Comité de lutte anti-nucléaire, lequel rassemble les différents mouvements d'opposants, a annoncé jeudi que 4.200 personnes s'étaient déclarées prêtes à faire des "sit-in" sur les rails de la voie ferrée à Lueneburg (nord-ouest).
Selon un porte-parole français de l'organisation écologiste Greenpeace, Yannick Rousselet, le premier convoi de déchets vitrifiés retraités vers le centre de stockage allemand de Gorleben devrait arriver à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Mais le convoi devrait partir quelques jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace, qui affirme tenir ses informations d'employés de la société de transport.
Le porte-parole du ministère régional de l'Intérieur de Basse-Saxe (nord-ouest) n'a pas confirmé jeudi le choix de cette date, se contentant de répéter que le transport aurait lieu dans la dernière semaine de mars ou la première d'avril.
Jeudi également, une centaine de manifestants de l'organisation écologiste Greenpeace se sont rassemblés à la gare de triage de Dannenberg, à proximité du centre de stockage de déchets nucléaires de Gorleben (nord-ouest). Les manifestants ont déployé une chaîne humaine en forme de "X".
Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier.
DAHLENBURG (Allemagne), 24 fév - Deux manifestations contre les transports de déchets nucléaires ont eu lieu samedi à Dahlenburg (nord-ouest) et Kehl (sud-ouest), réunissant respectivement 500 et 25 personnes, selon la police.
A Dahlenburg, qui se trouve non loin du centre de stockage de Gorleben (nord-ouest), 500 personnes ont défilé pacifiquement dans les rues. Un groupe de 140 personnes s'est toutefois assis sur les rails, bloquant les voies de chemins de fer pour quelque temps. A la demande de la police, ils ont cependant quitté les lieux.
Dans la gare de Kehl, près de Strasbourg, environ 25 manifestants se sont également assis sur les voies pour bloquer le départ d'un train en provenance de Karlsruhe pour Paris. Après 20 minutes, ils ont cessé leur mouvement pacifiquement.
Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.
Un premier convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril Gorleben, en provenance de l'usine française de retraitement de La Hague (ouest).
BERLIN, 24 fév - La grande majorité des Allemands souhaitent que la reprise du transport des déchets nucléaires prévue au printemps entre l'usine de retraitement française de La Hague et l'Allemagne se déroule dans le calme, selon un sondage publié samedi par le quotidien Bild.
74% des Allemands souhaitent un tel scénario, alors que les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.
Cependant, selon ce sondage réalisé par l'institut dimap auprès de 1.1000 personnes pour Bild et la télévision publique régionale MDR, seulement 23% des Allemands refusent que des manifestations aient lieu.
Les transports de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.
Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.
Les leaders nationaux des Verts, dont le ministre de l'Environnment Juergen Tritin, n'ont eu de cesse depuis de souligner la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de rapatrier ses déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de s'opposer à la "base" et aux responsables régionaux du parti.
TOKYO, 20 fév - Un cargo britannique transportant un stock de résidus nucléaires vitrifiés retraités en France est arrivé mardi au Japon après un voyage de deux mois, a annoncé la fédération des Compagnies électriques nippones.
Le Pacific Swan a accosté à la mi-journée dans le port de Mutsu-ogawara, dans la préfecture d'Aomori, à 550 km au nord de Tokyo.
Cette arrivée "n'a semble-t-il pas provoqué de trouble", a indiqué un porte-parole de la fédération, Kaoru Yoshida, faisant référence à d'éventuelles manifestations d'associations anti-nucléaires.
Les déchets vitrifiés, répartis en 192 conteneurs, ont été retraités par la société française COGEMA dans son usine de La Hague, dans le nord-ouest de la France.
Ils ont pris la mer en décembre dans le cadre des contrats de retraitement des combustibles usés japonais conclus en 1977 et 1978 entre les compagnies électriques japonaises, la COGEMA et la société britannique BNFL. Les retours de résidus vitrifiés vers le Japon ont débuté en 1995 et le stock arrivé mardi est le sixième et le plus important jusqu'à présent, a indiqué M. Yoshida.
Ces transports sont à chaque fois dénoncés par des associations anti-nucléaires, dont Greenpeace, selon lesquelles ils présentent des dangers pour l'environnement et les pays au large desquels naviguent les navires.
Une association japonaise, le Centre d'information des Citoyens sur le nucléaire, a indiqué qu'il envisageait de manifester sur le port mardi après-midi et mercredi.
La cargaison du navire sera débarquée mercredi pour être entreposée dans des installations appartenant à Japan Nuclear Fuel (JNF), chargé du recyclage, à Rokkasho. JNF y construit actuellement, avec la coopération de la COGEMA, une usine de retraitement qui devrait entrer en service en 2005.
Le Japon, qui ambitionne de porter le nombre des réacteurs en service à plus de 60 en 2010 contre 51 actuellement, est confronté à un problème aigu de traitement des déchets.
JNF avait indiqué en décembre que près de 9.000 tonnes de combustible usé étaient stockées dans les centrales nucléaires de l'archipel, dont plusieurs arrivent à saturation.
------> L'accident de Monju (1995)
------> Enseignement à tirer de l'accident du 11
mars 1997 survenu à Tokaï-Mura (Japon)
------> Feu vert de Tokyo au redémarrage du retraitement
à Tokaï-Mura (juin 1999)
------> Tokaï-Mura 1999
BRUXELLES, 20 fév - Le troisième transport de déchets
nucléaires belges retraités à l'usine de
la COGEMA à La Hague (nord-ouest de la France) est arrivé
dans la nuit de lundi à mardi en Belgique, a annoncé
l'Organisme national belge des déchets radioactifs et des
matières fissiles (ONDRAF).
Les 28 conteneurs de déchets vitrifiés sont arrivés
en gare de Mol (nord-est de la Belgique) à l'issue d'un
transport qui s'est déroulé "avec succès"
et "dans les conditions optimales de sûreté
tant pour la population que pour l'ensemble des intervenants",
selon le communiqué de l'ONDRAF.
L'emballage contenant les déchets a rejoint le bâtiment de stockage du site de Belgoprocess à Dessel (nord-est de la Belgique) et sera déchargé dans les semaines à venir, selon le communiqué.
L'organisation écologiste Greenpeace avait introduit un recours en justice, en référé, pour faire déclarer illégal ce transport, arguant notamment qu'il était impossible de connaître l'origine exacte des déchets nucléaires retraités. La Cour d'appel de Bruxelles a rejeté lundi soir cette demande.
Il s'agit du troisième transport de déchets nucléaires belges retraités en France sur les quinze voyages programmés sur une dizaine d'années. Le premier avait eu lieu en avril, le second en novembre.
Le Premier ministre belge, le libéral flamand Guy Verhofstadt, avait donné son feu vert à ces retours en novembre 1999, lors d'une visite bilatérale à Paris.
Les combustibles les plus radioactifs, provenant des centrales nucléaires belges de Doel (nord) et Tihange (sud), ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague.
BERLIN, 18 fév - Environ 2.000 militants anti-nucléaire ont manifesté dans le calme dimanche après-midi à Ahaus (ouest) où se trouve un centre de stockage, contre la reprise du transport des déchets nucléaires, a-t-on appris de source policière.
Les manifestants ont réclamé l'arrêt de ces transports mais aussi "la fin de la production de déchets nucléaires".
Après une longue pause, un premier convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril un autre centre de stockage à Gorleben (nord-ouest), en provenance de l'usine française de retraitement de La Hague (ouest). Les militants anti-nucléaire ont promis de bloquer ce convoi.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un attentat a été commis contre la ligne de chemin de fer menant au centre de Gorleben (nord-ouest), a annoncé un porte-parole des chemins de fer allemand.
Des inconnus ont ôté des morceaux de rails sur la voie, ce qui aurait pu entraîner un déraillement de train. Mais un cheminot a remarqué les dégâts et a réussi à freiner avant d'atteindre la portion endommagée. Personne n'a été blessé.
Peu auparavant, la compagnie allemande des chemins de fer, la Deutsche Bahn, avait reçu un appel anonyme prévenant de l'attentat.
Opposé à la reprise des transports de déchets nucléaires, l'un des responsables du groupe parlementaire Vert, Rezzo Schlauch, a vivement condamné cet attentat "criminel et sournois, qui a mis en danger la vie d'êtres humains", dans un entretien au quotidien BZ à paraître lundi.
Depuis les années 80, les voies de chemins de fer ont souvent été la cible des militants anti-nucléaire.
BERLIN, 13 fév - La présidente du groupe parlementaire
des Verts au Bundestag (chambre des députés), Kerstin
Mueller, a proposé mardi de jouer un rôle de médiateur
entre policiers et manifestants à l'occasion de la reprise
prévue fin mars des transports de déchets nucléaires
entre la France et l'Allemagne.
"Je ne participerai pas aux blocages des convois", précise-t-elle
dans un entretien au quotidien populaire "Bild". "Mais
j'ai proposé à la police que nous nous rendions,
nous les politiques écologistes, sur place afin de faire
la médiation entre police et manifestants, si cela est
souhaité par les deux parties".
Les militants antinucléaires se préparent à accueillir dans le tumulte le convoi de déchets vitrifiés qui doit rejoindre fin mars-début avril le centre de stockage de Gorleben (nord), en provenance de l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague (France).
Ce sera le premier transport depuis l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne, suite à un scandale de contamination de conteneurs.
Les hauts responsables nationaux des Verts n'ont eu de cesse de souligner, depuis l'annonce fin janvier de la reprise de ces convois, la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de rapatrier ses déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de s'opposer à la "base" et aux responsables régionaux du parti.
BERLIN, 2 fév - Unie
pour défendre la reprise des convois de déchets
radioactifs entre la France et l'Allemagne annoncée mercredi,
la direction des Verts fait face à la rébellion
des militants qui jugent leur credo anti-nucléaire sacrifié
sur l'autel du pouvoir.
N'en déplaise, l'Allemagne a "le devoir politique"
de rapatrier ses déchets retraités à l'étranger,
a signifié sèchement le ministre de l'Environnement
Juergen Trittin, bien qu'écologiste jusqu'au bout des ongles
et longtemps partisan d'une ligne dure face aux exploitants des
centrales nucléaires.
L'accord sur le renoncement progressif à l'énergie nucléaire, conclu dans la douleur l'été dernier par le gouvernement social-démocrate/écologiste et les groupes énergétiques, prévoit le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de retraitement française et britannique de La Hague et Sellafield.
Depuis quelques jours, les responsables écologistes montent au créneau pour le rappeler et défendre la ligne gouvernementale, dans l'espoir de faire accepter à la base ces transports comme un mal nécessaire, une étape inéluctable avant l'abandon de l'atome civil.
"On ne peut pas manifester contre une loi qu'on a soi-même fait passer", insistait l'un des responsables du groupe parlementaire Vert, Rezzo Schlauch, vendredi. "Les Verts y perdraient leur crédibilité", renchérissait le co-président du parti, Fritz Kuhn.
Les militants anti-nucléaire, qui n'ont cure de ces appels, se préparent pourtant à accueillir dans le tumulte le convoi de déchets vitrifiés qui doit rejoindre fin mars-début avril le centre de stockage de Gorleben (nord), en provenance de La Hague. Ce sera le premier transport depuis l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne, suite à un scandale de contamination de conteneurs.
Des manifestations sont annoncées de part et d'autre du Rhin. En Allemagne, un grand rassemblement anti-nucléaire est toujours prévu près du centre de stockage de Ahaus (ouest) le 18 février, même si un convoi de déchets de la centrale de Neckarwestheim (sud) qui devait rallier Ahaus fin mars a été annulé. A Gorleben, les militants préparent les banderoles et les pancartes.
En France, le réseau "Sortir du nucléaire", qui réunit 613 associations et revendique 10.000 adhérents, a appelé samedi dernier ses adhérants à bloquer le transport pour Gorleben. Et de vives protestations sont à prévoir pour le cas où les centrales allemandes enverraient de nouveaux déchets à La Hague.
Au sommet des Verts allemands, un débat fait rage sur l'opportunité de manifester. Juergen Trittin a appelé les militants écologistes à ne pas livrer la même guérilla que dans le passé. Il a même adressé une lettre en ce sens à la direction des Verts de Basse-Saxe, l'Etat régional où se trouve Gorleben.
"Il n'aurait pas dû l'écrire", a estimé la présidente régionale du parti, Heidi Tischmann. Il y a selon elle "suffisamment" de raisons de continuer à protester contre l'énergie nucléaire, que l'accord gouvernemental avec les exploitants n'a pas rendue "moins dangereuse".
C'est bien là l'avis des nombreux militants Verts qui ne digèrent pas qu'on ait repoussé à 2021 la fermeture de la dernière centrale nucléaire allemande. Ils acceptent encore moins que leurs propres dirigeants leur déconseillent de manifester, alors que les banderoles et les sit-in sont ancrés au plus profond de la tradition de ce parti contestataire, né il y a vingt ans du mouvement pacifiste et de la lutte contre l'énergie atomique.
METZ, 1er fév - Les
activistes anti-nucléaires français et allemands
sont prêts à "mettre la pression, sous la forme
d'actions pacifistes de blocage des convois" nucléaires
entre l'Allemagne et la France dont la reprise a été
annoncée mercredi soir, a déclaré jeudi un
mouvement anti-nucléaire.
Le Mouvement des Initiatives Citoyennes Européennes contre
le Nucléaire "critique cette décision de reprise
des transports alors qu'aucune étude prouve la fiabilité
des conteneurs de déchets nucléaires par rapport
au principe de précaution pour les personnels manipulateurs
et les populations résidant sur les axes de transit des
convois", explique le communiqué, signé du
porte-parole du mouvement, Gilbert Poirot, basé à
Metz (Moselle).
Le mouvement anti-nucléaire regrette également "l'absence,
lors du sommet (franco-allemand), d'une prise d'initiative commune
en faveur d'un moratoire européen de sortie immédiate
du nucléaire", poursuit le communiqué.
Les convois de déchets nucléaires depuis la France
vers l'Allemagne ont été interrompus en 1998 à
la suite de manifestations, notamment de la part des écologistes
allemands.
Le Premier ministre Lionel Jospin et le chancelier allemand Gerhard
Schroeder se sont mis d'accord sur la reprise des transports des
déchets nucléaires entre les deux pays, selon un
communiqué de Matignon.
PARIS, 1er fév - Les écologistes de Greenpeace et du Crilan
ont dénoncé jeudi la reprise des transports nucléaires
dans les deux sens entre la France et l'Allemagne annoncée
mercredi soir à l'issue d'un sommet franco-allemand.
Le premier ministre Lionel Jospin et le chancelier allemand Gerhard
Schroeder "apportent ainsi un soutien explicite aux lobbies
nucléaires des deux côtés du Rhin", estime
Greenpeace, dans un communiqué.
"Le gouvernement français met en avant la reprise
de déchets par l'Allemagne. En réalité, il
s'agit de permettre à la COGEMA de maintenir ses activités
de retraitement, très affectées par la défection
de plusieurs clients étrangers", affirme l'organisation
écologiste.
"Dans l'état actuel, aucune urgence ne justifie des
transports" entre la France et l'Allemagne "si ce n'est
la reprise du retraitement de combustibles" par l'usine de
La Hague (Manche) de la COGEMA (Compagnie générale
des matières nucléaires), estime-t-elle.
Greenpeace-France observe que les questions de retraitement des
combustibles et de transports de déchets nucléaires
seront au centre du procès, vendredi à Cherbourg
de 14 de ses militants qui avaient protesté contre l'arrivée
d'un train de combustibles usés venant des Pays-Bas.
Pour l'association anti-nucléaire régionale Crilan
(Comité de réflexion, d'information et de lutte
anti-nucléaire), l'accord franco-allemand "ne résoud
pas grand chose".
Dans un communiqué, le Crilan rappelle son opposition à
toute nouvelle arrivée de combustibles irradiés.
Il estime que "tous les déchets étrangers (...)
stockés à La Hague, pour tous les pays et pas seulement
l'Allemagne doivent être retournés".
BERLIN, 1er fév - Le ministre allemand de l'Environnement, l'écologiste
Juergen Trittin, a salué jeudi la reprise des transports
de déchets nucléaires dans les deux sens entre la
France et l'Allemagne, annoncée mercredi soir à
l'issue d'un sommet franco-allemand informel.
"Nous avons le devoir politique de reprendre ces déchets
nucléaires", a déclaré M. Trittin, sur
la chaîne de télévision NDR. Il a dit tabler
sur deux transports par an depuis l'usine de retraitement française
de La Hague vers l'Allemagne.
Il a également dit "ne pas croire à un bras
de fer" entre les différents membres de son parti
à ce sujet, en dépit de critiques émises
par certains.
La semaine dernière, la direction des Verts s'était
prononcée contre le blocage des convois par des manifestations.
Mais les Verts de l'Etat régional de Basse-Saxe (nord de
l'Allemagne), où se trouve le centre de stockage définitif
de Gorleben, ont renouvelé jeudi leur intention de protester
en cas de reprise de transports de déchets nucléaires.
De même, la responsable des Verts en Thuringe (centre-est)
Astrid Rothe, a vivement critiqué Juergen Trittin et annoncé
qu'elle allait "naturellement appeler à des manifestations
contre ces transports".
Sur le terrain, la Fédération pour la protection
de la nature (BUND) a appelé à des manifestations
pacifiques contre ces transports de déchets. De même,
certaines associations locales de protection de l'environnement
ont critiqué "la reprise des excursions de déchets
nucléaires".
Un premier retour de déchets vitrifiés vers l'Allemagne
devrait avoir lieu à la fin du mois de mars ou au début
avril. Il s'agira du premier convoi depuis l'arrivée au
pouvoir en Allemagne de la coalition gouvernementale entre sociaux-démocrates
et écologistes.
L'accord signé l'été dernier entre gouvernement
et industriels sur le renoncement progressif à l'énergie
nucléaire prévoit un arrêt du retraitement
des déchets nucléaires allemands à l'été
2005, une date jugée trop tardive par de nombreux opposants
au nucléaire.
BERLIN, 30 jan - Le ministre allemand de l'Environnement, l'écologiste Juergen Trittin, a appelé les membres de son parti à renoncer à manifester contre les transports de déchets nucléaires retraités à La Hague (France) et allant vers le centre de stockage de Gorleben (nord), dans une lettre parue mardi.
Le chef de file de la branche la plus radicale des Verts allemands ("Fundis") a insisté sur le fait que les conditions juridiques et politiques étaient réunies pour accepter ce transport. Des manifestations seraient par conséquent "politiquement inappropriées", a-t-il estimé.
Le conseil de direction des Verts allemands avait également appelé, le 22 janvier dernier, les membres du parti à ne pas soutenir les manifestations contre les transports de déchets nucléaires, si celles-ci contredisent l'accord sur l'abandon de l'énergie nucléaire en Allemagne conclu en juin dernier.
Les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.
Les premiers convois de déchets nucléaires en Allemagne, interrompus depuis 1998, devraient reprendre au printemps.
Le gouvernement régional contre un
convoi à Ahaus (ouest)
DUESSELDORF (Allemagne), 15 jan - La
coalition rouge-verte au pouvoir dans l'Etat régional de
Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest de l'Allemagne) a exprimé
lundi son opposition à la reprise prévue des convois
de déchets nucléaires vers le centre de stockage
d'Ahaus (ouest).
Les Verts de ce Land ont ainsi annoncé leur intention de
participer à la grande manifestation de militants anti-nucléaires
de la région d'Ahaus, le 18 février, pour protester
contre la reprise prévue des convois de déchets
vers ce centre.
Le chef du groupe parlementaire des sociaux-démocrates (SPD) du Land, Edgar Moron, a de son côté émis de vives critiques à l'encontre de Berlin et de l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), où se trouve la centrale de Neckarwestheim, dont les déchets sont exportés à Ahaus.
Selon M. Moron, ces deux instances n'ont pas fait le nécessaire pour que les déchets restent à Neckarwestheim, dans un centre provisoire de stockage et ne soient par conséquent pas exportés à Ahaus.
En juin 2000, lors de l'accord atteint entre
le gouvernement allemand et les industriels sur la sortie de l'Allemagne
du nucléaire, les compagnies énergétiques
allemandes s'étaient engagées à mettre en
place un centre de stockage auprès de chaque réacteur.
Réouverture d'un pont vers le
centre de stockage Gorleben
HITZACKER (Allemagne), 15 jan - Un
pont de chemin de fer par lequel doivent transiter les convois
de déchets nucléaires à destination du centre
de stockage de Gorleben (nord) a été rouvert lundi
matin, ont indiqué les autorités régionales.
L'obstruction de ce pont, en Basse-Saxe, qui était en travaux, était l'un des arguments avancés par les autorités allemandes pour expliquer que les déchets vitrifiés retraités à l'usine française de La Hague n'aient pas encore été rapatriés en Allemagne.
Un premier train a franchi le pont lundi matin vers 06H00 locales (05H00 GMT), sous la surveillance de garde-frontières.
"Du point de vue des chemins de fer, il n'y a plus d'obstacle au transport de déchets prévu pour la fin mars sur les rails qui mènent à Dannenberg", près de Gorleben, a indiqué un porte-parole de la Deutsche Bahn, Norbert Giersdorff.
Des militants anti-nucléaire ont annoncé une manifestation de protestation pour dimanche.
Le pont, construit en 1874 et qui surplombe la Jeetzel, est classé monument historique. Les militants anti-nucléaires avaient porté plainte contre les travaux de modernisation, pour empêcher le passage de nouveaux convois vers Gorleben. La plainte avait été rejetée par la cour d'appel administrative de Basse-Saxe.
La société d'exploitation du centre de stockage de Gorleben avait largement participé au financement des travaux du pont.
Les convois de déchets radioactifs, suspendus en mai 1998 en raison d'un scandale de contamination, avaient été de nouveau autorisés en janvier 2000 pour les transports inter-Allemagne et en septembre pour les convois hors du pays. Un convoi est prévu "fin mars-début avril" de La Hague vers Gorleben.
Manif anti-nucléaire contre la reprise
des convois de déchets nucléaires
AHAUS (Allemagne), 4 jan - Les
militants anti-nucléaires de la région de Ahaus
(ouest), où se trouve un centre de stockage de déchets,
ont annoncé jeudi l'organisation d'une grande manifestation
le 18 février pour protester contre la reprise prévue
des convois de déchets vers ce centre.
Le collectif "Pas de déchets nucléaires à
Ahaus" a appelé à cette manifestation après
l'annonce mercredi par le ministère de l'Intérieur
de Rhénanie du Nord-Westphalie de la reprise des convois
de déchets nucléaires en Allemagne, interrompus
depuis 1998 en raison d'un scandale de contamination de conteneurs.
Les transports doivent reprendre durant la première quinzaine
de mars depuis une centrale allemande vers Ahaus (ouest).
Reprise des convois de déchets nucléaires
en Allemagne en mars
BERLIN, 3 jan - Les convois de
déchets nucléaires en Allemagne, interrompus depuis
1998, devraient reprendre en mars avec le transport de déchets
d'une centrale allemande vers le centre de stockage de Ahaus (ouest),
selon le ministère de l'Intérieur de Rhénanie
du Nord-Westphalie.
Des déchets radioactifs doivent être convoyés
durant la première quinzaine de mars vers Ahaus, a annoncé
le ministère mercredi. Les policiers du Land (Etat régional)
de Rhénanie du Nord-Westphalie ont pour cette raison reçu
l'interdiction de prendre des congés durant cette quinzaine,
a déclaré le ministre régional de l'Intérieur,
Fritz Behrens.
Les convois de déchets radioactifs, suspendus en mai 1998
en raison d'un scandale de contamination de conteneurs, avaient
été de nouveau autorisés en janvier 2000
pour les transports inter-Allemagne et en septembre pour les convois
hors du pays. Le transport prévu vers Ahaus entre dans
la première catégorie.
Sa date exacte n'a pas été communiquée afin
d'éviter que les militants anti-nucléaires, ne commencent
dès à présent à organiser leur résistance.
"Nous ne pouvons pas risquer cela", a estimé
Fritz Behrens.
Comme en mars 1998, lors du précédent convoi de
déchets vers Ahaus, des milliers de policiers assureront
la sécurité du transport, a indiqué un porte-parole
du ministère de l'Intérieur de Rhénanie-Westphalie.
L'Office fédéral de protection contre la radioactivité
(BfS) a confirmé que la première quinzaine de mars
avait été arrêtée pour un transports
de déchets nucléaires provenant de l'une des trois
centrales de Philippsburg (sud-ouest), Neckarwestheim (sud-ouest)
ou Biblis (ouest, arrêtée jusqu'à réparation
de trois fissures), à destination du centre de stockage
d'Ahaus, près de Muenster (ouest). Cinq convois vers Ahaus
en provenance de ces trois centrales avaient été
autorisés par l'Office le 25 janvier 2000.
De source proche des Verts, on tablait mercredi sur un transport
en provenance de Neckarwestheim, dans le Bade-Wurtemberg. Dans
ce Land, quelque 4.000 policiers devraient être mobilisés
pour l'occasion, selon les estimations des autorités.
Un transport de déchets vitrifiés en provenance
de l'usine française de La Hague (ouest de la France) vers
Gorleben est par ailleurs prévu au printemps. L'Office
de protection contre la radioactivité avait donné
son feu vert en novembre. "Il est prévu fin mars début
avril", a rappelé un porte-parole de l'Office mercredi.
Le centre de stockage d'Ahaus est, avec celui de Gorleben (dont
le plafond menace de s'écrouler), l'un des deux centres
de stockage permanents de déchets nucléaires en
Allemagne.
En mars 1998, le transport vers Ahaus de déchets des centrales
de Gundremmingen, en Bavière, et Neckwarwestheim avait
provoqué la mobilisation de 30.000 policiers venus de toute
l'Allemagne pour faire face à la guérilla lancée
par les anti-nucléaires. De nombreux affrontements avaient
eu lieu avec les forces de l'ordre. Des centaines d'opposants
écologistes avaient été interpellés
et quelque 160 procédures avaient été lancées
contre eux, dont la plupart ont été classées.
Départ de Valognes d'un convoi de déchets nucléaires belges
VALOGNES, 16 nov - Un
convoi de déchets nucléaires belges a quitté
jeudi le terminal ferroviaire de la Compagnie générale
des matières nucléaires (COGEMA) à Valognes
(Manche), à destination de Dessel (Belgique), a constaté
l'AFP.
Le convoi, composé d'un "château" ou wagon
transportant 28 conteneurs de déchets vitrifiés
belges issus du retraitement à l'usine de la Hague (Manche),
a quitté le terminal situé dans la zone industrielle
d'Armanville, à Valognes, à 14h40 et devrait arriver
vendredi vers 04h30 à la gare de Mol (Belgique).
Le gouvernement belge avait décidé fin 1999 de délivrer les autorisations pour trois transports de déchets vitrifiés. Le 4 avril, un premier transport a eu lieu en direction de la Belgique. D'après le planning, un troisième transport est prévu au premier trimestre 2001.
Comme pour le premier transport en avril dernier, le château sera déchargé du wagon et placé sur un véhicule routier pour rejoindre le bâtiment spécifique d'entreposage sur le site de Belgoprocess à Dessel.
Ce retour est le deuxième des quinze voyages programmés sur une dizaine d'années en direction de la Belgique. Les combustibles les plus radioactifs, provenant des centrales nucléaires belges de Doel et Tihange, ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague.
Autorisation du transport de résidus vitrifiés provenant de l'usine plutonium de La Hague
Le BfS, l'Office fédéral de protection
contre la radioactivité, vient d'autoriser un transport
de déchets résidus vitrifiés provenant de
l'usine plutonium de La Hague vers l'entrepôt intermédiaire
de Gorleben (Allemagne, Wendland) pour le printemps 2001. Le gouvernement
français avait demandé des preuves plus définitives
de la volonté du gouvernement allemand de reprendre les
déchets provenant du processus du "retraitement"
des déchets allemands dans l'usine de la COGEMA à
La Hague. Vu que le pont au Wendland sur lequel un tel transport
doit passer ne sera pas assez stable avant mars 2001, et vu que
le gouvernement français insiste sur sa revendication,
le premier de ces transports se fera le plus vite possible, le
BfS a limité l'autorisation pour ce premier "re-transport"
à la période entre le 25 mars 2001 et le 8 avril
2001. L'entreprise qui organisera le transport doit annoncer la
route et la date précise prévue au moins quatre
mois avant au ministère de l'intérieur de Basse-Saxe;
celui-ci fixera ainsi la date et la route définitive.
Reste à voir, si le gouvernement français se contentera
de ces indices pour le retour d'une première charge de
6 conteneurs des déchets (de 168!) et donne l'autorisation
pour que des nouveaux transports de déchets provenants
des centrales allemandes puissent rouler vers La Hague, ce que
les exploitants des centrales allemandes espèrent. Dans
ce cas, il faut s'attendre à un transport CASTOR de Philippsburg
ou de Stade à La Hague dans des délais assez courts.
Restons attentifs !
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Armin Simon
Klosterplatz 5
79100 Freiburg
Tel. 0761-29157
Retour des déchets nucléaires allemands autorisé à partir du printemps
GORLEBEN (Allemagne), 13 nov - L'office allemand de protection contre la radioactivité a autorisé lundi le retour à partir du printemps 2001 des déchets nucléaires allemands retraités et bloqués au centre français de La Hague vers le centre de stockage définitif de Gorleben (nord).
"Le transport peut avoir lieu au plus tôt la dernière semaine de mars 2001", a précisé l'Office dans un communiqué.
Cette autorisation concerne le retour d'un convoi, soit six "emballages" Castor contenant chacun 28 conteneurs de déchets vitrifiés. Les transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et la France sont interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination des conteneurs.
L'un des ponts de chemin de fer par lesquels le convoi doit transiter pour rejoindre le centre de stockage définitif de Gorleben (nord) est en travaux jusqu'au premier trimestre 2001. L'office allemand de protection contre la radioactivité avait interdit tout trajet alternatif en raison de "problèmes de sécurité policière".
Chaque transport de déchets nuclaires suscite la mobilisation de dizaine de milliers de manifestants allemands anti-nucléaires, qui déclenchent une véritable guérilla. Le trajet alternatif proposé passait par une forêt où la police pouvait difficilement protéger le convoi.
Au total, les déchets allemands retraités en attente de rapatriement représentent 15 convois-retours de 168 conteneurs.
La France exige un calendrier pour le rapatriement des déchets nucléaires retraités avant d'accepter tout nouvel arrivage de déchets en provenance d'Allemagne.
Paris et Berlin avaient convenu vendredi à Vittel (est de la France) la création d'"un groupe de travail de haut niveau" pour trouver une porte de sortie à ce contentieux "avant Noël". La situation est critique dans de nombreuses centrales allemandes, car elles n'ont plus de place pour stocker leurs combustibles usés.
Déchets nucléaires: toujours pas d'accord Paris-Berlin
VITTEL (France), 10 nov - L'Allemagne et la France ont échoué
dans leur tentative d'aboutir vendredi au sommet franco-allemand
de Vittel (est de la France) à un accord sur leur contentieux
bilatéral à propos des déchets nucléaires
et il appartient maintenant à "un groupe de travail
de haut niveau" de trouver une porte de sortie "avant
Noël".
Ce "groupe de travail de haut niveau" sera dirigé
côté allemand par le directeur de la Chancellerie,
Frank-Walter Steinmeier, lundi dernier à Paris pour déblayer
le terrain, et côté français par le secrétaire
d'Etat à l'Industrie, Christian Pierret, a annoncé
le chancelier allemand Gerhard Schroeder au cours de la conférence
de presse de clôture du 76è sommet franco-allemand.
Contrairement à l'espoir formulé encore mercredi par un porte-parole du gouvernement allemand en vue du sommet de Vittel, la ville de cures thermales n'a pas été le théâtre de l'accord espéré par Berlin.
"L'Allemagne a des obligations contractuelles ayant valeur de traité" dans ce domaine et "la République fédérale remplira ses obligations", a cependant tenu à souligner M. Schroeder.
De son côté, le Premier ministre français Lionel Jospin, après avoir rappelé la base contractuelle des accords franco-allemands sur cette question, a estimé que la France "avait fait preuve de compréhension depuis trois ans" vis-à-vis des problèmes allemands et qu'il importait maintenant de "trouver rapidement une solution équilibrée et efficace".
Après le sommet informel de Biarritz (sud-ouest de la France), en octobre dernier, Berlin avait annoncé que ce dossier était désormais "une affaire de chefs". Gerhard Schroeder, dans une lettre à Lionel Jospin, avait ainsi proposé que l'Allemagne s'engage sur un calendrier de rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis plusieurs années à la centrale de la Cogema de La Hague (ouest de la France): un premier convoi partirait fin mars/début avril et un second dans le courant de l'année 2001.
Une proposition jugée insuffisante par Paris, qui veut des engagements plus précis, la ministre française de l'Environnement, Dominique Voynet, ayant réitéré à plusieurs reprises que La Hague ne pouvait être "la poubelle atomique de l'Europe".
Le dossier des déchets nucléaires était au hit-parade des sujets difficiles traités à Vittel: alors que les convois de déchets entre les deux pays sont interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un problème de contamination, résolu (faux) depuis le 22 septembre dernier, Paris attend de Berlin le rapatriement des déchets stockés à La Hague, certains depuis plus de sept ans, c'est-à-dire au-delà du délai maximum prévu dans plusieurs des contrats franco-allemands, avant d'accepter tout nouvel arrivage de combustible usé des centrales nucléaires allemandes.
Pour trois de ces 19 centrales, souvent en situation de sur-stockage, il est urgent d'évacuer leurs déchets vers La Hague, ce que la Cogema attend également avec une certaine impatience pour meubler son plan de charge, mais des travaux sur un pont empêchent le passage des convois en provenance de La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord). Qui plus est, chaque transport mobilise en Allemagne des dizaines de milliers d'opposants anti-nucléaires et presque autant de policiers pour protéger les convois.
Le défi est d'envergure puisque les déchets allemands retraités à La Hague et en attente de rapatriement représentent déjà 15 convois-retours avec un total de 168 conteneurs.
Greenpeace demande l'arrêt "définitif" du transport des déchets nucléaires
VITTEL (Vosges), 10 nov - L'organisation écologiste Greenpeace a appelé vendredi les dirigeants français et allemands réunis au sommet de Vittel à "un arrêt définitif" du transport des déchets nucléaires allemands vers la France, selon un communiqué.
Greenpeace, dans un communiqué daté de Vittel, demande aux représentants des gouvernements français et allemand de "ne pas autoriser la reprise des transports (nucléaires) entre l'Allemagne et la France".
De plus, l'organisation écologique exige l'"arrêt définitif de tous les transports de combustibles usés allemands à destination des usines de retraitement de La Hague (France) et de Sellafield (Angleterre)".
Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a annoncé au cours de la conférence de presse de clôture du 76è sommet franco-allemand la création d'un "groupe de travail franco-allemand de haut niveau" qui va être chargé de trouver "avant Noël" une solution au contentieux bilatéral quant au rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis plusieurs années à la centrale de la Cogema de La Hague.
Ces déchets, selon Greenpeace, doivent faire l'objet d'"un plan de retour compatible avec les exigences de sûreté des transports et des sites d'entreposage en Allemagne".
"Le sommet franco-allemand vise en fait à faire repartir aussi vite que possible des marchés de retraitement de toute façon condamnés à court terme, nuisibles tant du point de vue de l'environnement que des consommateurs d'électricité", selon Jean-Luc Thierry, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France.
Le transport des déchets nucléaires vers l'usine de la Cogema de La Hague et l'usine britannique de Sellafield sont interrompus depuis mai 1998.
A partir du 30 juin 2005, les centrales allemandes ne pourront plus envoyer leurs déchets pour retraitement selon un accord sur l'abandon de l'énergie nucléaire, signé le 15 juin entre le gouvernement social-démocrate/Verts et les industriels du secteur.
Sommet franco-allemand: Les anti-nucléaires lorrains à Vittel vendredi
METZ, 9 nov - Des militants d'associations anti-nucléaires lorraines ont annoncé jeudi leur intention de manifester à Vittel (Vosges) vendredi à l'occasion du 76e sommet franco-allemand.
"Plusieurs militants seront présents à Vittel dès vendredi matin", a indiqué, sans pouvoir préciser leur nombre, Gilbert Poirot, responsable du Mouvement des initiatives citoyennes contre le nucléaire, co-organisateur de la manifestation avec la Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs.
Les manifestants, qui ont demandé une entrevue avec le Premier ministre Lionel Jospin, entendent protester contre la reprise des transports de déchets nucléaires allemands, craignant un "accord secret" sur cette question.
Les anti-nucléaires demandent "la mise en place d'un moratoire européen de sortie immédiate du nucléaire, l'arrêt définitif du tourisme des déchets radioactifs, l'abandon du projet de centre d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse)", ont-ils précisé dans un communiqué.
En outre, le communiqué souligne que
le "futur centre d'enfouissement des déchets nucléaires
est situé à seulement quelque 60 km des sources
et centres de thermalisme de Vittel/Contrex".
Possible accord à Vittel sur les déchets nucléaires allemands
BERLIN, 8 nov - Elevé au rang d'"affaire de chefs" entre Paris et Berlin, le délicat dossier des déchets nucléaires allemands retraités au centre français de La Hague pourrait bien déboucher sur un accord vendredi lors du sommet franco-allemand de Vittel (est de la France).
Berlin s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé "d'ici au sommet de Vittel", a indiqué mercredi à l'AFP une porte-parole du gouvernement allemand.
"Le but est d'obtenir un accord qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor" de déchets retraités entreposés à La Hague, dans l'ouest de la France, a-t-elle ajouté.
La France veut un calendrier fixe et des engagements sur la reprise du rapatriement des déchets vitrifiés avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé ne rejoignent l'usine de la COGEMA.
Interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, les transports vers La Hague et l'usine britannique de Sellafield ont été de nouveau autorisés le 22 septembre.
Mais "quelques problèmes techniques" empêchent dans les faits leur reprise immédiate: alors qu'à La Hague 168 conteneurs sont en instance de départ pour l'Allemagne, l'un des ponts de chemin de fer par lequel le convoi doit transiter pour rejoindre le centre de stockage définitif de Gorleben (dont le plafond menace de s'écrouler) est en travaux jusqu'au premier trimestre 2001. Et il n'existe aucun trajet alternatif.
Lundi, à quatre jours du sommet de Vittel, le directeur de la chancellerie allemande Frank-Walter Steinmeier, chargé en personne du dossier par le chancelier Gerhard Schroeder, était à Paris pour discuter de cet épineux sujet, devenu "une affaire de chefs" depuis le sommet européen de Biarritz à la mi-octobre.
M. Steinmeier a rencontré le directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, et le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret. Mais rien n'a filtré sur le contenu des entretiens, classés strictement confidentiels.
Berlin espère "vraiment" qu'un accord sera trouvé avant la fin du sommet, relevait mercredi une source proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les transports reprennent vers La Hague".
Du point de vue allemand, il est certes urgent de désengorger les centrales allemandes de leur combustible usé: la situation presse sur les sites de Philippsburg, Stade et Biblis (arrêtée jusqu'à réparation de trois fissures).
Dans ces centrales, qui ont obtenu le feu vert
de l'Office de protection contre la radioactivité (BfS)
pour huit convois (mais une plainte de Greenpeace les retardent),
"les bassins de décontamination où l'on entrepose
le combustible usé sont plutôt saturés",
juge un porte-parole du BfS.
vers La Hague, "les bassins de décontamination où
l'on entrepose le combustible usé sont plutôt saturés",
souligne le BfS.
A Philippsburg, trente tonnes de déchets attendent de rejoindre La Hague. "Si 6 à 8 conteneurs ne partent pas très bientôt, nous ne pourrons pas changer le combustible comme prévu en mai car nous ne savons pas où mettre le combustible usé. Il faudra alors arrêter la centrale", expliquait récemment Stephan Gabard, porte-parole de l'exploitant EnBW, détenu à 25% par EDF.
D'après le BfS, la plupart des 19 centrales allemandes ont déposé des demandes d'autorisation de convois pour La Hague ou Sellafield.
Côté français, on relève que les déchets allemands retraités en attente de rapatriement représentent déjà 15 convois-retours de 168 conteneurs. Ce qui promet une nouvelle mobilisation de dizaine de milliers de manifestants allemands anti-nucléaires, qui déclenchent la guérilla à chaque transport.
Déchets nucléaires: L'Elysée rappelle au "respect des obligations prises"
PARIS, 8 nov - La porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna a rappelé mercredi l'Allemagne au "respect des obligations prises" dans le dossier des déchets nucléaires allemands retraités à La Hague.
Cette question "fait l'objet d'échanges de haut niveau dont l'objet est de permettre le respect des obligations prises", a déclaré Catherine Colonna au cours d'un point de presse pour présenter le sommet franco-allemand qui se tiendra vendredi à Vittel (Vosges).
Berlin s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé "d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" dans ce dossier, a annoncé par ailleurs une porte-parole du gouvernement allemand mercredi à l'AFP.
"L'objectif est d'obtenir un accord d'ici au sommet de Vittel qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor (de déchets déjà retraités) entreposés" à La Hague (Manche), a déclaré la porte-parole.
Le directeur de la chancellerie allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du problème.
La France souhaite un calendrier fixe et des engagements sur la reprise des rapatriements de déchets retraités - interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs - avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé arrivent à La Hague.
Déchets nucléaires: Berlin veut
un accord d'ici à vendredi
BERLIN, 8 nov - Berlin
s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé
"d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" de vendredi
dans le dossier des déchets nucléaires allemands
retraités à La Hague (France), a annoncé
une porte-parole du gouvernement allemand mercredi à l'AFP.
"L'objectif est d'obtenir un accord d'ici au sommet de Vittel
qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible
usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que
le retour en Allemagne des conteneurs Castor (de déchets
déjà retraités) entreposés" à
La Hague (nord-ouest de la France), a déclaré la
porte-parole.
Le directeur de la chancellerie allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du problème, a-t-elle précisé.
"Il a rencontré le directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, ainsi que le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret, qui s'occupe du dossier des déchets nucléaires", a ajouté la porte-parole. Le contenu des entretiens est "confidentiel".
Berlin espère "vraiment qu'un accord va être trouvé d'ici à la fin du sommet", relevait-on mercredi de source proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les transports reprennent vers la Hague. Un accord sur les deux volets du dossier est nécessaire", a-t-on ajouté de même source.
La France souhaite un calendrier fixe et des
engagements sur la reprise des rapatriements de déchets
retraités - interrompus depuis mai 1998 à la suite
d'un scandale de contamination de conteneurs - avant d'accepter
que de nouveaux transports de combustible allemand usé
arrivent à La Hague.
Transport de déchets nucléaires: des conteneurs toujours fragiles (Greenpeace)
BERLIN, 23 oct - Les exploitants de la centrale nucléaire allemande de Philippsburg (sud) ne peuvent pas encore garantir que les conteneurs dans lesquels ils comptent prochainement transporter des déchets vers la France sont exempts de toute radioactivité, affirme lundi l'organisation écologiste Greenpeace.
Selon le communiqué de Greenpeace, qui affirme citer un document interne de l'administration fédérale des chemins de fer, un trou a été découvert dans la gaine de protection de l'un des conteneurs lors de sa préparation pour être chargé.
Dans le même temps, il a été constaté qu'un conteneur de type TN 13/2 a été légèrement irradié lors d'un test à froid, ajoute Greenpeace, selon qui ce conteneur, contenant des éléments hautement radioactifs, a été tout de même chargé et est en instance d'être acheminé vers l'usine de retraitement de La Hague, en France.
"Malgré une pause de deux ans et demi dans ces transports, les centrales allemandes n'ont pas résolu leur problème", a estimé l'expert en matière d'énergie de Greenpeace, Veit Buerger. "Les pannes de cette sorte se reproduiront tant que les causes n'en auront pas été éclaircies. Et c'est pour cette raison que les transports de déchets nucléaires sont dangereux et doivent être arrêtés".
Les écologistes de France et d'Allemagne sont en effet fermement opposés à la reprise prévue de convois de déchets radioactifs à destination de La Hague. Un millier de personnes avaient notamment manifesté leur désaccord le 15 octobre devant la centrale nucléaire de Philippsburg (sud), tandis que des militants de Greenpeace protestaient pour la même raison jeudi à Kehl (sud-ouest).
Greenpeace a aussi saisi l'Office pour la protection des radiations (BfS) qui doit en conséquence retarder le départ des convois de déchets nucléaires prévus à destination de La Hague.
Les transports, interrompus en mai 1998 à cause de problèmes d'étanchéités des containeurs, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre.
La Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) a toutefois mis pour condition sine qua non à la reprise de ces transports le rapatriement des déchets allemands déjà traités à La Hague.
Jeudi, le gouvernement allemand a annoncé que le rapatriement vers l'Allemagne de ces déchets pourra reprendre "bientôt", dès que les conditions de sécurité de leur transport seront réunies.
"Le rapatriement des containeurs Castor de La Hague pourra reprendre, en accord avec le gouvernement français, dès que les conditions seront réunies pour un transport en toute sécurité vers les centres de stockage allemands. Ce sera bientôt le cas", a-t-il affirmé.
L'équivalent de 168 conteneurs de déchets sont en instance de départ de l'usine de La Hague vers Allemagne, selon la COGEMA, qui gère le centre.
Les opposants de Basse-Normandie manifestent
CAEN, 21 oct - Une soixantaine d'opposants "antinucléaires" ont manifesté samedi devant la gare de Mézidon-Canon (Calvados), près de Caen, pour protester contre la reprise des transports ferroviaires de déchets nucléaires allemands vers l'usine de La Hague (Manche), a constaté l'AFP.
Regroupé dans l'après-midi, les manifestants du collectif citoyen normand "Le nucléaire et ses déchets... non merci", des Verts de Basse-Normandie et du Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) étaient vêtus de blanc, portaient un masque et arboraient des T-shirts sur lesquels ont pouvait lire "Non aux déchets nucléaires".
A la gare de Mézidon-Canon, où passe la ligne reliant Caen à Paris, les manifestants ont bloqué une dizaine de minutes un TER et perturbé les trains Caen-Paris, provoquant un retard d'une quinzaine de minutes.
Une vingtaine de représentants de Verts avaient manifesté et distribué des tracts une heure auparavant à la gare de Caen pour dénoncer la reprise des convois de conteneurs "Castors" transportant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.
Début des actions contre les transports
de déchet nucléaire Castor
Jeudi 19 octobre 2000, 14h03.
Sous les yeux de la police française, des militants allemands
de l'organisation Greenpeace accrochent sur un pont de Strasbourg
des banderoles contre la reprise des convois de déchets
nucléaires de l'Allemagne vers l'usine de retraitement
de la Hague
Frontière franco-allemande:
Greenpeace contre les déchets nucléaires
KEHL (Allemagne), 19 oct - Des militants de Greenpeace ont manifesté jeudi à Kehl (sud-ouest de l'Allemagne, sur la frontière franco-allemande en face de Strasbourg) contre la reprise des convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de retraitement de la Hague (Manche), a constaté l'AFP.
Une trentaine de manifestants ont déployé des banderoles exigeant "plus jamais aucun gramme de déchets atomiques pour la France" sur un pont de chemin de fer qui franchit le Rhin entre Kehl et Strasbourg. Les convois de déchets allemands pourraient pénétrer sur le territoire français par la plate-forme ferroviaire de cette ville frontalière de Strasbourg ou par le site de Forbach (Moselle), a précisé Greenpeace.
La veille, des opposants à l'enfouissement de déchets nucléaires sur le site de Bure (Meuse) s'étaient mobilisés à Metz pour le même motif.
Les transports de déchets nucléaires vers La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre. Mais une plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des radiations (BfS) va retarder le processus, selon l'Office.
L'association de défense de l'environnement
a indiqué que 30 tonnes de déchets des centrales
nucléaires de Biblis, Philippsburg et Stade devaient être
acheminés vers l'usine de La Hague, avant fin 2000.
Reprise des convois nucléaires :
les opposants de Bure manifestent à Metz
METZ, 18 oct - Une vingtaine d'opposants "antinucléaires" de Bure (Meuse) manifestaient mercredi après-midi devant la gare de Metz pour protester contre la reprise des convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de la Hague (Manche), a constaté l'AFP.
Les manifestants des collectifs contre l'enfouissement des déchets nucléaires sur le site de Bure étaient accompagnés d'une délégation de quatre opposants allemands venus du site d'enfouissement des déchets nucléaires de Gorleben (nord de l'Allemagne) pour soutenir leurs homologues français.
"Nous voulons montrer notre solidarité avec les Allemands qui se sont déjà engagés par diverses actions de blocage pour l'arrêt des transports nucléaires et nous voulons aussi alerter l'opinion publique sur cette question", a déclaré à l'AFP Corinne François, responsable de la coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs.
Les opposants ont déroulé devant la gare plusieurs banderoles sur lesquelles était écrit : "Non au retraitement, à l'élargissement, au nucléaire", "La radioactivité n'a pas de frontières", "Non aux transports nucléaires".
La coordination dénonce la reprise des convois de conteneurs "Castors" transportant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.
Stockage des déchets allemands à La Hague: 168 conteneurs en attente
CAEN, 18 oct - La Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) a indiqué mercredi à l'AFP que l'équivalent de 168 conteneurs de déchets sont toujours en instance de départ de l'usine de la Hague vers l'Allemagne, leur pays d'origine.
Ces déchets se sont retrouvés bloqués à La Hague depuis que les transports ont été interrompus, en mai 1998. Après cette date, le "rythme normal" des retours prévus vers l'Allemagne était de "15 au rythme de deux par an", a précisé par téléphone la direction de la COGEMA à l'AFP.
"Il y a aujourd'hui l'équivalent de 6 chateaux de 28 conteneurs (168 conteneurs, ndlr) qui attendent leur départ pour l'Allemagne", a indiqué la direction qui rappelle que "14 autres retours vers la Belgique sont prévus sur 15 ans" et en tout "16 retours sont prévus avec un rythme de deux par an" vers le Japon.
"La loi 1991 et les engagements internationaux font que quoi qu'il en soit, les résidus repartiront vers les pays d'origine, car la vocation de l'usine est de retraiter et non de stocker", a insisté la direction.
Même si la période du retraitement des combustibles irradiés est relativement longue, "cette durée ne fait pas de COGEMA un centre de stockage", a-t-elle tenu à préciser.
Mardi, Didier Anger, membre du Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) et conseiller régional Vert de Basse-Normandie, avait dénoncé la présence d'options "+avec ou sans retour des déchets+" dans certains contrats passés avant 1991 entre la COGEMA et ses clients.
Il s'était interrogé sur le rôle qu'a pu avoir la mise en examen de la COGEMA, en janvier 1999 pour mise en danger de la vie d'autrui, à la suite de plaintes déposées par le CRILAN et lui-même, dans le conflit entre l'Allemagne et la France.
La France refuse en effet actuellement tout
nouveau transport de combustibles à retraiter allemands
vers La Hague tant que les déchets qui y sont en attente
ne sont pas rapatriés.
Une plainte de Greenpeace retarde les convois de déchets nucléaires
SALZGITTER (Allemagne), 17 oct - Une plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des radiations (BfS) va retarder le départ des convois de déchets nucléaires prévus à destination de l'usine française de retraitement de La Hague, a indiqué l'Office mardi.
La plainte a été déposée le 12 octobre conjointement par Greenpeace et des particuliers qui résident le long du trajet des convois, a indiqué un porte-parole de l'Office, précisant que tant que l'Office n'aurait pas tranché, les conteneurs ne s'ébranleraient pas.
"Nous ne pouvons dire quand nous allons statuer", il faut analyser scrupuleusement les reproches invoqués, a-t-il ajouté.
L'organisation écologiste reproche à l'Office de n'avoir pas suffisamment examiné les mesures de sécurité prévues par les exploitants énergétiques pour assurer l'étanchéité de ces conteneurs radioactifs, a précisé le porte-parole.
Les convois de déchets radioactifs avaient été interrompus en Allemagne en mai 1998 pour des raisons de sécurité. En septembre, l'Office a donné son accord pour trois transports vers La Hague, depuis les centrales de Philippsburg (sud), Stade (nord) et Biblis (ouest). Ces convois devaient se mettre en route à partir de la fin octobre.
La principal écueil à la reprise des transports vers La Hague est que la France s'y oppose tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier les déchets qu'elle a fait retraiter par l'usine de la COGEMA et qui sont stockés sur place.
Le chancelier allemand Gerhard Schroeder et le premier ministre français Lionel Jospin ont décidé le week-end dernier de faire de ce dossier une affaire "de chefs", a souligné le porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Bela Anda dans une interview parue mardi.
Reprise des convois: les "anti-nucléaires" de Bure manifestent mercredi à Metz
METZ, 17 oct - Les "anti-nucléaires" du projet de site d'enfouissement des déchets radioactifs de Bure (Meuse) organisent mercredi en gare de Metz une "action de sensibilisation des voyageurs à la reprise des transports" de déchets nucléaires des centrales allemandes vers l'usine de la Hague (Manche).
Dans un communiqué, le "collectif d'opposition au projet de Bure" a indiqué qu'il entend "informer la population régionale des dangers de contamination que représentent ces convois nucléaires", "affirmer leur solidarité aux groupes antinucléaires allemands", "s'opposer à un surcroît de contamination radioactive aux alentours de la Hague" et "réclamer l'arrêt de la production des déchets nucléaires".
Le collectif dénonce la reprise des convois de conteneurs "Castors" contenant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.
"Des actions d'opposition non violentes sur le trajet de ces +Castors+ sont envisagées. En Alsace, en Lorraine, dans l'Orne, en Bretagne, en Normandie des groupes se constitue", poursuit le communiqué.
Mise en examen de la COGEMA: des contrats "très curieux", selon Didier Anger
CAEN, 17 oct - Didier Anger, conseiller régional Verts de Basse-Normandie, a dénoncé mardi certains contrats passés entre la COGEMA et ses clients qui permettent le "stockage définitif et de longue durée" en France de déchets des combustibles usagers étrangers retraités à l'usine de La Hague.
Avant la loi de 1991 ordonnant le renvoi à l'expéditeur de la totalité des déchets nucléaires retraités, la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires) proposait à ses clients plusieurs types de contrats "très curieux" qui l'amènent à pratiquer le "stockage définitif et de longue durée" de ces déchets, a expliqué M. Anger, membre du CRILAN (Comité régional d'information et de lutte anti-nucléaire), interrogé par l'AFP.
Certains de ces contrats signés avant 1991 étaient avec option "avec ou sans retour des déchets", selon le militant écologiste.
L'article 3 de la loi sur les déchets nucléaires de 1991 stipule que "le stockage en France de déchets radioactifs importés, même si leur retraitement a été effectué sur le territoire national, est interdit au-delà des délais techniques imposés par le retraitement". Ce délai serait "de 5 à 8 ans" selon le rapporteur de la loi, cité par M. Anger.
La direction de la COGEMA a précisé que "dès 1977 les contrats passés entre la COGEMA et ses clients prévoyaient le retour des déchets vers les pays d'origine". Les déchets traités avant 1977 ont pour leur part été stockés à l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), a poursuivi la COGEMA.
La Compagnie a été mise en examen en janvier 1999 pour "mise en danger de la vie d'autrui" à la suite de plaintes déposées par le CRILAN et Didier Anger.
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Manifestation contre la reprise du transport des déchets nucléaires
PHILIPPSBURG (Allemagne), 15 oct - Un millier de personnes ont manifesté dimanche devant la centrale nucléaire de Philippsburg (sud) contre la reprise prévue de convois de déchets radioactifs à destination de l'usine de retraitement de La Hague en France, a indiqué la police.
La manifestation s'est déroulée dans le calme mais deux participants ont été interpellés avant le début du défilé, a indiqué la même source.
Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement de la COGEMA à La Hague (nord-ouest), interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre.
Le premier convoi est prévu le 23 octobre de Philippsburg à La Hague mais un quotidien allemand a affirmé samedi que la France est opposée à la reprise des transports tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets déjà retraités et stockés.
Selon la Berliner Zeitung, le Premier ministre Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois de 2001" des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle opération de traitement.
Interrogé samedi, le ministère français de l'environnement a simplement indiqué que l'Allemagne s'était engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont toujours stockés à La Hague.
Rapatriement "à la fin de l'année" des
déchets allemands stockés à La Hague
PARIS, 14 oct - L'Allemagne s'est engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont toujours stockés à La Hague (Manche), a-t-on appris samedi au ministère de l'Environnement.
Le rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis mai 1998 après avoir été retraités dans l'usine de la COGEMA à La Hague est un préalable des autorités françaises à tout nouveau retraitement de déchets en provenance d'Allemagne, selon le ministère.
Cette condition française a été constamment rappelée depuis 18 mois environ dans tous les contacts bilatéraux entre responsables des deux ministères concernés (Environnement et Industrie) et au plus haut niveau politique, a précisé l'entourage de la ministre de l'Environnement, Dominique Voynet.
Le rapatriement vers l'Allemagne de déchets nucléaires traités à La Hague a été "gelé" en mai 1998 à la suite de défauts d'étanchéité constatés sur les conteneurs servant au transport qui ont été entre-temps remis en état.
Cependant les Allemands ont fait valoir qu'un pont de chemin de fer par lequel transitent les déchets pour arriver au centre de stockage allemand de Gorleben (nord) devait encore être réparé avant que le rapatriement puisse avoir lieu, a confirmé cette source.
Le ministère de l'Environnement était interrogé à la suite d'un article du quotidien Berliner Zeitung selon lequel Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois de 2001" des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle opération de traitement.
Le responsable interrogé a déclaré ne pas être au courant d'une nouvelle lettre du Premier ministre mais avoir connaissance d'une lettre dans ce sens "l'année dernière" de M. Jospin au chancelier Gerhard Schroeder.
------> Les déchets du retraitement de combustibles étrangers à la Hague
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Paris opposé à la reprise des transports de déchets
nucléaires vers La Hague (presse)
BERLIN, 13 oct - la France est opposée à la reprise des transports de déchets nucléaires allemands vers l'usine de la COGEMA à La Hague (ouest de la France) tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets retraités et stockés dans la centrale française depuis l'arrêt des transports, en mai 1998, écrit le quotidien allemand Berliner Zeitung à paraître samedi.
Citant de "hauts responsables dans les milieux gouvernementaux à Paris", le journal affirme que le premier ministre français, Lionel Jospin, "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne, "au plus tard dans les premiers mois de 2001", des déchets nucléaires stockés à la Hague. Le chef du gouvernement français doit faire part de sa position au chancelier allemand Gerhard Schroeder à l'occasion du sommet informel de l'Union européenne vendredi et samedi à Biarritz (sud-ouest de la France).
Toujours d'après la Berliner Zeitung, Paris serait mécontent que Berlin n'ait toujours pas procédé à un début de rapatriement des déchets nucléaires allemands retraités à la Hague, où ils sont stockés depuis mai 98 à la suite de défauts d'étanchéité constatés sur les conteneurs servant au transport. De plus, le gouvernement français n'a pas confiance dans les promesses du ministre allemand de l'Environnement, Juergen Trittin (Verts), ajoute le journal.
Le 27 septembre dernier, à l'issue d'un entretien à Berlin avec Juergen Trittin, la ministre française de l'Environnement, Dominique Voynet, avait déclaré: "La France fait un lien entre l'accueil provisoire et le retour des déchets une fois leur retraitement terminé".
Les transports de déchets nucléaires ont de nouveau été autorisés en Allemagne le 22 septembre dernier, après remise en état des conteneurs, mais un pont de chemin de fer par lesquels ils transitent pour arriver de La Hague au centre de stockage de Gorleben (nord) fait l'objet de réparations, des travaux qui doivent durer jusqu'au printemps.
D'après un mouvement anti-nucléaire allemand, Regionalplenum HessenBaden, le premier transport de déchets nucléaires d'Allemagne vers La Hague est prévu pour le 23 octobre, à partir de Philippsburg (sud).
Jeudi, des militants de l'organisation écologiste Greenpeace avaient manifesté près de trois centrales nucléaires allemandes, dont Philippsburg, contre la prochaine reprise des transports de déchets.
Le gouvernement allemand (sociaux-démocrates/écologistes) a fait interdire les transports de déchets nucléaires à partir du 30 juin 2005, mais, d'ici là, quelque 2.000 tonnes de déchets radioactifs devraient gagner La Hague ou l'usine britannique de Sellafield sur environ 500 convois, selon Greenpeace. Cinquante tonnes pourraient être transférées en France d'ici la fin de l'année, affirme Greenpeace.
Traditionnellement, ces convois de déchets radioactifs donnent lieu à de gigantesques manifestations des opposants au nucléaire en Allemagne et nécessitent la mobilisation de milliers de policiers pour en assurer la sécurité.
Un transport de déchets nucléaires allemands vers La Hague le 23 octobre
DARMSTADT (Allemagne), 11 oct - Un transport de déchets nucléaires de la centrale allemande de Philippsburg (ouest) vers le centre de retraitement français de La Hague (ouest de la France) est prévu pour le 23 octobre, indique mercredi un mouvement anti-nucléaire allemand.
Pour la centrale allemande de Biblis (ouest), un transport devrait avoir lieu "entre le début et la mi-novembre", a déclaré un porte-parole du mouvement, Regionalplenum HessenBaden, Ralf Peters.
Les opposants à ces transports vont par conséquent manifester samedi devant les centrales concernées, a ajouté M. Peters.
Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés le 22 septembre dernier, mais, jusqu'à présent aucun n'a encore eu lieu.
Selon l'organisation internationale de défense de l'environnement Greenpeace, environ 50 tonnes de déchets nucléaires devraient être transportés d'Allemagne vers la France d'ici la fin de l'année.
Les convois transportant des déchets radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de policiers.
Actions de Greenpeace contre les transports de déchets nucléaires
HAMBOURG (Allemagne), 12 oct - Greenpeace a lancé jeudi matin des actions de protestation contre la reprise prévue de convois de déchets radioactifs en Allemagne à destination de l'usine de retraitement de La Hague, dans l'ouest de la France.
Une centaine de militants de l'organisation écologiste se sont rassemblés aux abords des centrales de Stade (nord), Biblis (centre-ouest) et Philippsburg (sud) et sont parvenus à souder les portails d'entrée, affirme Greenpeace dans un communiqué.
La police de Stade a confirmé que 19 militants de l'organisation campaient depuis le petit matin devant la centrale, que l'un s'était attaché aux grilles et qu'un grand "X" en métal avait été soudé à un portail d'accès.
Certains des manifestants étaient munis de banderoles réclamant "la fin des transports de déchets nucléaires" et "l'arrêt de tous les convois radioactifs".
Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont reçu le 22 septembre l'autorisation de reprendre. Un mouvement anti-nucléaire allemand, Regionalplenum HessenBaden, a affirmé mercredi qu'un convoi était prévu le 23 octobre de Philippsburg à La Hague, ainsi qu'un autre "entre le début et la mi-novembre" de Biblis à La Hague.
Ces transports mobilisent à chaque fois
en Allemagne des milliers de militants anti-nucléaires.
Au moins 32 trains de déchets retraités en Allemagne d'ici à 2010
BERLIN, 27 sept - Au moins 32 trains transportant des déchets nucléaires retraités par le centre français de La Hague retourneront en Allemagne ces dix prochaines années, affirme le quotidien allemand Saarbruecker Zeitung à paraître jeudi.
Actuellement, quelque 1.400 tonnes de déchets nucléaires allemands reposent à La Hague, écrit le journal, citant des sources françaises.
"Il existe un contrat stipulant aux entreprises énergétiques allemandes de récupérer leurs déchets", a déclaré le directeur technique de La Hague, Calude Jaouen, au journal.
Le transport de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompu depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, a de nouveau été autorisé le 22 septembre dernier.
Les convois transportant des déchets
radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers
toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires
et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de
policiers.
Prochains transports de déchets nucléaires
vers la Hague autorisés
SALZGITTER (Allemagne), 22 sept - Le transport de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompu depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, a de nouveau été autorisé vendredi par l'Office fédéral de protection contre la radioactivité.
L'Office a autorisé huit transports, des centrales nucléaires de Stade (centre), Biblis (ouest) et Philippsburg (sud-ouest) vers le centre de La Hague, selon son président Wolfram Koenig. Cette instance avait déjà autorisé en janvier les transports inter-allemands.
"Toutes les préventions légales contre d'éventuels dégâts ont été respectées", a déclaré M. Koenig, indiquant que les autorisations valaient jusqu'à fin décembre.
L'exploitant de la centrale de Philippsburg EnBW a annoncé qu'il envisageait les premiers transports dès octobre prochain, tandis que le groupe énergétique RWE, exploitant de Biblis, souhaiterait organiser des convois en novembre.
Les transports de déchets nucléaires allemands vers les centres de retraitement de la Hague et Sellafield (Grande-Bretagne) avaient été interrompus en mai 1998, sur décision du ministère de l'Environnement du gouvernement Kohl, à la suite d'un scandale de fuites radioactives sur les conteneurs.
Les convois transportant des déchets radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de policiers.