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23 ans après Tchernobyl, la catastrophe continue...
Pour les «liquidateurs» c'est déjà de 25 000 à 100 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à 560 000 morts par cancers, plus autant de cancers non mortels.

A la ferme du kolkhoze Petrovski, on m'a montré un porcelet dont la tête ressemblait à celle d'une grenouille: à la place des yeux il avait des excroissances tissulaires où l'on ne distinguait ni cornée ni pupille.
- C'est un de nos nombreux monstres - m'a expliqué Piotr Koudine, vétérinaire du kolkhoze - Ordinairement, ils meurent sitôt venus au monde, mais celui-là vit encore.
La ferme est petite: 350 vaches et 87 porcs. En cinq ans avant l'accident nucléaire, on n'y a enregistré que trois cas de monstruosité parmi les porcelets et pas un parmi les veaux. En un an après l'accident, il y a eu 64 monstres: 37 porcelets et 27 veaux. Dans les neuf premiers mois de 1988: 41 porcelets et 35 veaux. Ces derniers naissent le plus souvent sans tête ni extrémités, sans yeux ou côtes. Les porcelets sont exophtalmiques, ont le crâne déformé, etc.
- Et que disent les savants ? à Kiev, on a créé un institut spécial de radiologie agricole.
- Ils n'ont pas manifesté un intérêt particulier pour notre ferme, m'a répondu Piotr Koudine. Ils ont examiné plusieurs cadavres de nouveau-nés monstrueux et déclaré que ce phénomène pouvait être provoqué par des centaines de causes n'ayant rien à voir avec la radiation. Je suis vétérinaire, donc je le sais moi aussi, mais les statistiques de la monstruosité m'obligent à distinguer une cause bien déterminée. Car les fourrages sont produits par des champs contaminés par les radionucléides. Et puis, les responsables du stockage refusent notre bétail car les doses de radiations qu'il a reçues sont supérieures à la norme.
La porchère ayant sorti le porcelet monstre pour que je puisse le photographier, m'a dit, les larmes aux yeux:
- Ma fille vient de se marier. Comment sera mon petit-fils ?

Extrait de l'article «Les séquelles»,
Les Nouvelles de Moscou,
édition française du 19/2/1989
.


Comment seront
les enfants ?

- Des éléments de réponse avec le reportage de Paul Fusco "Les oubliés de tchernobyl" qu'aucun magazine à part Photo de septembre 2001, n'a eu le courage de publier:

1) Minsk, Biélorussie 1997. Scène quotidienne dans l'asile Novinski. Ce jeune garçon hurle tandis que ses amis jouent dehors.

2) Hôpital des enfants cancéreux, Minsk, Biélorussie 2000. Vova sait qu'il est gravement malade. Malgré l'amputation, son état ne s'est pas amélioré.

3) Foyer pour enfants, Minsk, Biélorussie 2000. Alla tient dans les bras un enfant de 2 ans dont le cerveau se trouve dans l'excroissance.

4) Asile Novinski, Minsk, Biélorussie 1997. Ces enfants ne peuvent pas se tenir debout et sont nourris par terre.

5) Asile Novinski, Minsk, Biélorussie 1997. Cet asile est le principal centre d'accueil pour enfants contaminés en Biélorussie.

6) Foyer pour enfant, Minsk, Biélorussie 2000. Cet enfant de 3 ans est là depuis sa naissance. Il est inopérable: l'excroissance contient ses reins

7) Orphelinat pour enfants abandonnés, Gomel, Biélorussie 1999. Sasha, 5 ans, souffre d'une quasi absence de système lymphatique. Son organisme produit des toxines que sont corps ne peut donc plus éliminer.

8) Asile Novinski, Minsk, Biélorussie 1997. Cet enfant est en état de terreur constant.



De Hiroshima à Tchernobyl

Le samedi 26 avril 1986, un programme d'essais faisant entorse aux règles de sûreté tourne très mal... à 1 h 23 min 40 s, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose.

 

Des témoins racontent l'apocalypse nucléaire:

Vladimir Starovoitov, habitant de Bourakova, village proche de Pripyat

Témoignage de Ludmila Alexandrovna Kharitonova, ingénieur principal à l'entreprise de construction de la centrale de Tchernobyl

Ivan Petrovich Makarenko, responsable régional de la Défense civile à Narodichi, décrit l'état de la situation dans cette région en avril 1986.

A propos d'évacuation... Dans la journée du 27, des relevés dosimétriques ont été effectués toutes les heures dans la ville de Pripyat. Des échantillons ont été prélevés sur l'asphalte, dans l'air, sur la poussière des bas côtés. Les analyses ont montré que 50 % de la radioactivité provenaient de l'iode 131 : près de l'asphalte, elle atteignait presque 50 roentgens/h, à 2 mètres du sol à peu près 1 roentgen/h. Les dosimétristes estimaient que la dose reçue par les habitants de Pripyat atteignait en moyenne 40 à 50 rads.

Le 7 mai, la radioactivité dans la zone de la catastrophe (signalée à l'état major du ministère de l'Énergie) était la suivante:
- Aux alentours de la centrale ; graphite : 2 000 roentgens/h (à proximité) ; combustible : jusqu'à 15 000 roentgens/h. Dans l'ensemble, le niveau de rayonnement autour de la tranche était de 1 200 roentgens/h (près des éboulis).
- A Pripyat, de 0,5 à 1 roentgen/h (air) ; de 10 à 60 roentgens (routes, asphalte).
- Toit du bâtiment de stockage des déchets solides et liquides : 400 roentgens/h.
- A Tchernobyl : de 15 milliroentgens/h (air) à 20 roentgens/h (sol).
- A Ivankovo, située à 60 kilomètres de Tchernobyl : 5 milliroentgens/h.

Le rédacteur en chef du journal Le drapeau léniniste raconte comment la situation fut abordée dans la région de Khoïniki en Biélorussie.

Les hélicoptères du général Antochkine

Une explosion atomique d'une puissance de 3 à 5 Mégatonnes pouvait-elle se produire à Tchernobyl ?

"Plus tard, j'appris que l'expression «compter les vies» avait acquis les jours précédents une signification particulière. Durant les séances que la Commission gouvernementale tenait le soir et le matin, alors que l'on débattait de telle ou telle décision à prendre, par exemple, ramasser le combustible ou le graphite du réacteur derrière le réacteur accidenté, pénétrer dans la zone de haute activité pour rouvrir ou refermer telle ou telle vanne, Silaïev, président de la Commission gouvernementale, vice-président du Conseil des ministres de l'URSS disait: «Pour ça, il faut compter deux ou trois vies, et pour ça une vie»..." G. Medvedev.

Le général de division Nikolai D. Tarakanov raconte les opérations de décontamination des toits du bloc 3 qu'il supervisa.

Le suicide de Valeri Legassov, un membre de l'Académie des sciences de l'URSS, qui fut parmi les initiateurs et les concepteurs du programme nucléaire soviétique et qui participa à la Commission gouvernementale qui fut envoyée à Tchernobyl moins de vingt-quatre heures après le début de l'accident. Il dirigea l'équipe scientifique et technique qui eut la charge de la gestion de l'accident sur le site. Il cosigna le rapport d'août 1986 et il était à la tête de la délégation soviétique à Vienne. Il a été, même après l'accident de Tchernobyl, un propagandiste zélé de l'énergie nucléaire. Il se suicide le 27 avril 1988 en laissant un "testament" qui sera publié le 20 mai 1988 dans la Pravda.

Lettre ouverte du Comité d'action des femmes biélorusses (Gomel) à Gorbatchev, Ryjhkov et à tous les députés du Soviet suprême (avril 1990)

Le dernier combat de Lioubov Kovalevskaïa (Lire: Ma catastrophe de Tchernobyl, Libération en PDF)

L'héritage de Tchernobyl


Le bilan est minimisé non seulement en Biélorussie et Ukraine, mais aussi par les organisations internationales:

Les experts, les médias et Tchernobyl

Le silence est retombé sur Tchernobyl. Les Nouvelles de Moscou ont mené l'enquête et mesuré la gravité des séquelles: maladies, monstruosités et mutations génétiques contredisent l'optimisme officiel:
- Trois ans après la catastrophe, le bilan s'alourdit

- Tout va bien dans le meilleur des mondes

- Les contre-vérités sur la catastrophe s'accumulent

Tchernobyl déjà des leucémies (Le généraliste, mai 1990)

L'irradiation aggrave la morbidité (incidence des maladies)

Véritable négationnisme de l'ONU sur Tchernobyl

Quelques remarques sur le communiqué de presse et le rapport des experts OMS

Les effets biologiques des faibles doses de rayonnement

Conséquences de Tchernobyl en République de Bélarus:

- Interview de Vassili Nesterenko

- Interview du Professeur Yuri Bandazhevsky
(l'ex-prisonnier de Tchernobyl)

La catastrophe de Tchernobyl et la santé par Michel Fernex

Interview de Bella Belbéoch
(en RealVideo 19Kb)

Visitant l'hôpital de Kiev vers la fin d'avril 89, la biologiste Rosalie Bertell a appris "que sur 1000 femmes des environs de Tchernobyl, enceintes au moment de l'accident, seulement 65 auraient accouché et, sur les 65 enfants nés, seulement 37 auraient survécu." (Témoignage de Pierre Lehmann, "Retour de Tchernobyl", SEDE SA).

Un premier bilan sanitaire présenté par les experts soviétiques (voir: annexe 7 du rapport de l'AIEA, Vienne, août 1986 en Pdf 3,3 Mo)

La remise en cause de l'estimation initiale

A propos des congrès officiels (OMS, AIEA...) sur Tchernobyl

Quelques faits dérangeants
(dossier très long, il est préférable de l'imprimer pour le lire)

Les mutations dans la région de Tchernobyl

Porcs à deux têtes et autres monstres

Quelques indications sur la situation sanitaire en Bélarus, Ukraine et Russie (mai 1999)

Bélarus: Rencontre avec les professeurs Alexeï Okeanov, Ladjuk et avec le médecin Viatcheslav Stanislavovitch

Le point de vue d'une généticienne sur les conséquences sanitaires en Bélarus (mai 1999)

Ukraine: Seulement 20% des nouveau-nés sont en bonne santé (PDF)

Russie: Novozybkov, les oubliés de Tchernobyl

La mer Noire n'échappera pas à la contamination

La Pologne après Tchernobyl

Taux élevée de leucémies en Turquie

Le dossier norvégien (mars 1990)

18 ans après l'explosion, à plus de 150 km de Tchernobyl, on enterre des villages radioactifs !

L'oubli pour les liquidateurs de Tchernobyl, hommage aux liquidateurs inconnus, non, les liquidateurs ne se sont pas sacrifiés pour sauver l'Europe, on les a sacrifiés !

Une radiologue soviétique témoigne

Un procès contre des officiels soviétiques responsables de la gestion post-accidentelle (juin 1991)

L'énergie nucléaire ou l'avènement de la mort statistique. Le point final concluant les enseignements de Tchernobyl peut se trouver dans Le Monde du 28 août 1986 citant M. Rosen, le directeur de la sûreté nucléaire de l'AIEA, qui déclare à la conférence de Vienne d'août 1986 : "Même s'il y avait un accident de ce type tous les ans, je considérerais le nucléaire comme une source d'énergie intéressante." Il ne faut donc pas oublier à chaque fois que cette Agence intervient dans les questions nucléaires, que c'est à un promoteur du nucléaire qu'on a affaire !


Responsabilités occidentales dans les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl:

Tchernobyl, la tragédie optimisée, Yves Lenoir, Comité de Liaison Tchernobyl, mai-juin 1996 (en format Word .doc)

3 000 villages et villes encore habités sont fortement contaminés

La non-évacuation des habitants des zones contaminées de Biélorussie: à qui la faute ?

Interview de Pierre Pellerin directeur du SCPRI réalisée par Alexandre Sidorenko le 19 juin 1989 pour le journal Kiev-Soir

A propos de la CIPR (Dr. Rosalie Bertell)

Des structures écrans au service du nucléaire

Erreur ou manipulation ? à propos du dossier IPSN de 1998, "Tchernobyl, douze ans après" (mai 1999)

Exemples de mensonges et de désinformation sur Tchernobyl

Rappel: Lorsque les promoteurs occidentaux de l'industrie nucléaire en vantaient la fiabilité, l'URSS n'était pas mise à part, la filières RBMK de Tchernobyl non plus...


Mensonges d'Etat sur le nuage de Tchernobyl en France:

Les doses en France étaient corsées

La Corse frappée par la "psychose"

L'inquiétude grandit en Corse

Effets sur la santé en France (janvier 1998)

Une opération pour blanchir définitivement le Professeur Pellerin et sa "gestion" post-Tchernobyl en 1986

Retour sur la gestion en France de la crise ouverte par Tchernobyl

Dysfonctionnements et mensonges des services de l'État en 1986 (dossier en PDF)

La CRIIRAD demande la mise en examen du Pr.Pellerin


Qui pense encore que l'accident nucléaire est impossible en France alors que les autorités s'y préparent ?

Chronique d'un désastre annoncé

Sortir du nucléaire: pourquoi ? Quand ? Comment ?

Tchernobyl-sur-Seine (1998)

 

Audio:
Ecoutez le magazine "Fréquence Terre" d'avril 2003 avec des témoignages de Daniel Robeau et Jean-Bernard Chérié de l'IRSN; Wladimir Tchertkoff; et Romain Chazel de retour de mission au Bélarus...

"Fréquence Terre" du 1 mai 2005

"Fréquence Terre" du 8 mai 2005


Presse:
Si, dans le cas de la catastrophe de Tchernobyl, il y a eu manifestement rétention d'information (pour ne pas dire désinformation), ce fut bien plus le fait de la censure exercée par le monde occidental que d'une volonté délibérée des Soviétiques d'escamoter les problèmes. Malgré le pouvoir central, les journalistes soviétiques ont publié beaucoup d'informations, en particulier Les Nouvelles de Moscou, informations qui n'ont pas été reprises ou commentées par leurs collègues français.

Des fermes en Grande-Bretagne sont toujours contaminées par les retombées de Tchernobyl

Biélorussie, l'héritage de Tchernobyl

Les radiations nous font vieillir

Tchernobyl le pire est à venir


News:
Tchernobyl: magouilles et trafics en tout genre


Un expert russe met en doute la sécurité des centrales nucléaires du pays

Tchernobyl: fermeture à grand suspense

"stupéfaits et effrayés" par les réactions des élus et des dirigeants de la centrale de Tchernobyl

Démantèlement de Tchernobyl: une opération délicate étalée sur des décennies


Vidéos:

"Tchernobyl. Chronique des semaines difficiles" (Youtube)

Un film de Vladimir Shevchenko, 1988, URSS, 54 minutes

A voir absolument, ce film documentaire couvre la catastrophe de Tchernobyl sur les trois mois qui ont suivi. Présenté en russe avec des sous-titres en anglais, une partie de la qualité du film est médiocre, en raison des niveaux élevés de rayonnement sur le tournage du film...

L'auteur Vladimir Shevchenko est un cameraman ukrainien, qui travaillait pour Centrale TV Ukraine et figura parmi les rares « privilégiés » susceptibles de filmer dans toute la zone dite « interdite ». Shevchenko filme sans relâche les liquidateurs au travail avec des moyens dérisoires, seulement protégés par des masques de chirurgien. A l'époque, Shevchenko ignorait bien sûr que ce film serait son dernier et que sa volonté de témoigner de la catastrophe de Tchernobyl, lui serait fatale, exposé aux hautes doses de radioactivité, son agonie fut à l'image de celle des pompiers intervenus durant les premiers heures ou de la plupart des employés qui travaillaient dans la centrale au moment de l'explosion.

Malgré les rapides symptômes des effets de la radioactivité sur son organisme, quelques semaines après son tournage, Shevchenko avoua qu'il ne regrettait en rien son choix et fut même fier de donner sa vie pour un tel combat destiné à montrer la vérité sur Tchernobyl, au-delà de la chape de plomb qui pesait dans tous les médias et sur les lieux. Son seul regret : penser à tout ce qu'il n'avait pas pu filmer

 

A voir absolument : "Le soleil et la mort
Tchernobyl, et après...
"
(Youtube, 1h20)

Un film de Bernard Debord (2006), c'est une contribution majeure à l'information sur les conséquences pour les évacués de "la zone", sur les victimes en Biélorussie, sur les mensonges de l'AIEA... la visite des enfants abandonnés de l'orphelinat de Gomel ne laissera personne indifférent.



A voir absolument :
"La bataille de Tchernobyl"
(Youtube)

Un film de 94 mn de Thomas Johnson (2006), des interviews rares des responsables de la liquidation, de nombreux extraits du film "Les Deux Couleurs du temps", monté par la télévision de Kiev à partir des images prises pendant l'accident, dont les caméramans qui ont suivi les liquidateurs au "front" sont probablement tous morts maintenant.

 

"Cherbonyl", le succès d'une série équivoque

Peut-on se réjouir qu'une oeuvre de qualité hollywoodienne incontestable, qui non seulement comporte bon nombre d'erreurs, d'invraisemblances et de contrevérités, mais en outre évacue des dimensions essentielles de l'évènement dont elle parle ?
Lire
la suite de l'article de Marc Molitor, journaliste, auteur de "Tchernobyl, déni passé, menace future" aux éditions Racine, 2011.

Erreurs, oublis, contrevérités !

Un nombre très élevé d'approximations, d'erreurs, de contrevérités dans cette série. Yves Lenoir, président de l'association "Enfants-Tchernobyl-Belarus" en a dressé une liste édifiante.



"Tchernobyl: que s'est-il vraiment passé ?"
(Youtube, 40 mn, basse définition)

Un "docufiction" de Renny Bartell, qui montre comment les opérateurs du réacteur ont déclenché la catastrophe.



 "Tchernobyl cette herbe amère"

Reportage de 98 mn en 2 parties de la télévision publique japonaise NHK de Hiroshima. Prix de la Nymphe d'argent au festival de Monte-Carlo 1991
Toshiaki Shimada, Tatsushi Horiki, Tomoki Kitamori, commentaires de Patrick Hester et Christine Bonnet.

1er partie 52 mn ----- 2e partie 46 mn
(Viméo, basse définition)



"Le tocsin de Tchernobyl"
(Viméo, basse définition)

1987, 85 mn , documentaire très soviétique de Rollan Serguienko.

Ce film à la gloire des héros de Tchernobyl, est constitué de témoignages de personnes consernées par la catastrophe : membres du personnel de la centrale, pompiers, liquidateurs, médecins... (Malheureusement le film est très alourdi par la volonté de faire une contribution au désarmement atomique et grâce à ce subterfuge, de passer sur une chaîne de télévision soviétique.)

 



"Le sacrifice"
(Youtube)

A voir absolument, le documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d'environnement.
Dans les mois qui suivirent la catastrophe de Tchernobyl,un million de liquidateurs ont été réquisitionnés pour tenter de confiner le réacteur en feu.
Le témoignage de quelques-uns d'entre eux, la mort de la plupart dans l'indifférence générale.


Lire: Compte rendu d'une projection des films "Le sacrifice" et "Controverses nucléaires"
à l'Ecole nationale supérieure des officiers sapeurs pompiers (ENSOSP), 17 juin 2008 (Pdf)


"Controverses nucléaires"
(Youtube)

Documentaire de 51 mn de Wladimir Tchertkoff (2003).
En juin 2001 à Kiev, les experts nucléaristes de l'AIEA et de l'OMS maintiennent que la catastrophe de Tchernobyl n'a fait que 31 morts "environ"...

(dispo en format Windows Media sur: http://www.nwa-schweiz.ch...)




A voir absolument : "Le piège atomique"
(Youtube, basse définition)

Documentaire de Wladimir Tchertkoff (1998). Wladimir Tchertkoff a rencontré tous ceux ­ femmes, hommes, enfants, scientifiques, "liquidateurs", médecins ­ pris au piège de ces terres en apparence intactes, où l'on tombe mortellement malade de s'être promené, d'avoir pêché ou d'avoir cueilli baies et champignons.




"Tchernobyl - L'héritage d'une catastrophe"

Documentaire de 39 mn en petit mp4 de Maryann De Leo (2003). Adi Roche a créé, en 1991, la "Fondation les Enfants de Tchernobyl" d'Irlande qui vient en aide aux enfants victimes de la catastrophe de Tchernobyl. Ce film montre son action et les maladies qui ravagent les plus petits.




"Responsabilités occidentales..."
(Youtube, très, très basse définition)

Une intervention de Bella Belbéoch sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl.

35 mn en très petit mp4.


A voir absolument :
"Leçons de Tchernobyl"
(Youtube)

22 mn (youtube) présentation d'Alexey Yablokov réalisée à l'occasion du symposium organisé par la fondation Helen Caldicott en Mars 2013 à New York (mis en ligne par kna-blog.blogspot).

 


"Tchernobyl, le monde d'après"

Un documentaire de Marc Petitjean et Yves Lenoir, 1h25 sur Youtube.

Début mai 2016, l'association
Enfants de Tchernobyl Belarus a décidé de combler un vide en donnant la parole à quelques unes des rares personnes qui ont consacré leur vie à réduire autant que possible les risques et dommages qui menacent la population du fait d'un environnement radioactif. Surmontant le syndrome de la victime, refusant toute passivité fataliste, elles se dressent comme des figures de "derniers liquidateurs" investies dans une tâche sans fin. Ce film a pour ambition première de leur rendre justice.




"Le désastre de Tchernobyl"
(Youtube, basse définition)

1996, 54 mn, documentaire de K. Langbein, J. Kamienski, M.F. Han, L. Antonienko, S. Toshida.




"Tchernobyl : Questions d'avenir"

Reportage sur les conséquences médicales de Tchernobyl en RealVidéo 21 kb.



"Le mensonge français" (Youtube, 24 mn)

Un documentaire sur les mensonges des "autorités" sur le nuage de Tchernobyl, à noter les témoignages de pompiers corses de l'époque et de certains membres du personnel de centrales nucléaires.



"L'Europe et Tchernobyl" (Youtube, 59 mn)

U
n documentaire de Dominique Gros (2006) sur les conséquences de Tchernobyl en Europe où Norvège, Grèce, Autriche et France, ont été durablement contaminées. En Norvège, par exemple, les populations Sami présentent la même concentration de césium radioactif que les voisins immédiats de la centrale. Ils ont été contaminés par leurs rennes qui mangent le lichen.



"Tchernobyl Autopsie d'un nuage" (youtube)

Un documentaire de 50 mn sur les conséquences de Tchernobyl.

Rappel: Cent-vingt cinq personnes souffrant de cancers ou d'affections de la thyroïde ont déposé plainte à Paris, dans le cadre d'une enquête ouverte sur les éventuelles conséquences sanitaires en France de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.



"Tchernobyl, un alibi en béton" (Youtube, 58 mn)

Un film de Bente Milton, Sabine Kemper, Jorgen Pedersen. Le démantèlement du monstre nucléaire est un processus long, dangereux et coûteux qui s'étalera sur des années, voir plusieurs décennies, et dont l'ardoise de plusieurs milliards de dollars sera réglée presque entièrement par l'Occident.



"Pripyat, images de la zone interdite"
(Youtube, 1h40)

de Nikolaus Geyrhalter